J’y étais le 24 mars, c’était bien ! Beaucoup de familles, des anciens qui discutaient boulot puis se faisaient photographier bras dessus bras dessous avec les CRS, des mamies en fauteuils roulants poussées par leurs petits enfants, de p’tits jeunes BCBG qui me regardaient fascinés (Ils sont sympas les BCBG...) ou des cranes rasés fashion skinhead qui me regardaient du coin de l’œil (eux mêmes scrutés et suivis des coins d’une bonne demi douzaine d’œils par des flics en civils...) plus ou moins satisfait par ma présence. Ça dépendait de l’age.
Certains me faisaient des sourires qui trahissaient les mots qu’ils n’osaient laisser sortir de leurs bouches. Ah si, une dame a osé me lancé un : "Alors ?", "Ça vous plait ?" Euh oui m’dame ! "Bah c’est bien !" Avant de reprendre en cœur avec son mari, sa fillette et la mamie : "Première, deuxième, troisième, générations, on est tous des enfants d’hétéros !" Hymne emplit de bon sens, ma foi !
J’y ai pas vu beaucoup de musulmans à vrai dire. Une trentaine à tout casser (cortège Fils de France et vendeurs de merguez inclus...). On a tendance à s’éviter les uns les autres de toutes façons... Simple constat. Et puis j’y suis resté que quelques heures.
A la base j’étais venu m’assimiler à la vraie France, par fraternité. Et aussi dans l’idée que si des femens, des fourest ou autres travelos venaient saccager ce beau tableau d’une France idyllique il fallait bien que je puisse témoigner devant Dieu avoir participé à défendre Ses enfants (les nôtres) contre la haine des anges déchus.
Je n’avais pas pu aller au bout de l’avenue de la Grande armée. Déjà parce que nous étions trop nombreux et puis j’avais vu suffisamment de beautés pour ce jour en vérités. Il fallait que je retourne dans le purgatoire de nos lieux bannis de Paris. Là où on se sent étrangement chez nous.
Jamais je n’avais imaginé que ces wagons de papis, mamies, de bambins joyeux, de femmes enceintes et de pères kangourous se dirigeaient naïvement vers les Camps Elysées d’Oschvitz se faire gazer au zyklon gay par ces mêmes CRS ès qui semblaient, quelques heures plus tôt, vouloir, eux aussi, manifester contre la loi Daubira. Et contre Taubira haut et tout court même. La neg’ de maison contre les Nègres des Champs Élysées. Les ordres c’est les ordres... Quand même !
Et c’est bien ça le problème ! Les ordres ...et le "quand même" !
Aux armes citoyens, manifestez vos bataillons, marchons marchons.. !
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