Quatre mois de massacres ne suffisent pas à l’entité israélienne : elle veut poursuivre la déportation et le génocide jusqu’au bout, dixit le Premier ministre et ses acolytes, tous fous. Malgré les dénégations du CRIF, la comparaison Varsovie-Gaza est à la fois juste et morale.

Cette semaine, trois folies sionistes montent sur le podium :

 l’holocauste inversé aux Pays-Bas
 le dessin dans Charlie de l’islamophobe Coco
 la sortie de Goya sur le cessez-le-feu

Isaac Herzog, le président israélien – un titre honorifique –, devait inaugurer un musée de l’Holocauste à Amsterdam. On n’y voit pas des morts en vrai mais des images.

Le roi des Oranje, un autre titre honorifique, déclare dans la synagogue qui jouxte le musée : « Ce musée nous montre quelles peuvent être les conséquences dévastatrices de l’antisémitisme. » Herzog, à son tour, balance la sauce habituelle où les partisans du Grand Israël inversent attaque et défense :

« Souvenez-vous, souvenez-vous des horreurs nées de la haine, de l’antisémitisme et du racisme, et ne leur permettez jamais plus de prospérer. (...) Malheureusement jamais plus, c’est maintenant, à l’instant. Parce qu’à l’instant, la haine et l’antisémitisme prospèrent à travers le monde et nous devons les combattre ensemble. »

Tout le monde baillait lorsque soudain, à quelques centaines de mètres de ce raout mondain, une centaine de manifestants propalestiniens se mettent à crier : « Plus jamais ça, c’est maintenant ! » Ils exigent en outre qu’Herzog aille direct à la Cour pénale internationale pour répondre des crimes d’Israël.

Franchement, en plein génocide palestinien, inaugurer un musée de la vieille Shoah... Mais ça fait partie des folies sionistes, que voulez-vous.

Quittons les Pays très Bas pour la France, et précisément pour Charlie, qui a fait parler de lui avec Coco, la dessinatrice qui a dû donner le code d’entrée aux frères Kouachi. Depuis, elle continue à faire de l’humour, mais seulement dans un sens, celui de l’oligarchie. Honnêtement, ça peut se comprendre, on appelle ça un syndrome post-traumatique.

Chikirou, qui est sur une ligne propalestinienne, a aussitôt flingué le dessin de la traumatisée :

Ce à quoi ce pauvre Nulleau, toujours aussi mesuré, a réagi :

« Menaces à peine voilées de Sophia Chikirou envers Coco. Chez LFI, rien n’arrête la pêche aux voix en eaux troubles, pas même d’inciter à un nouveau massacre de dessinateurs. »

Charlie, en virant islamophobe, et ce, bien avant la tuerie de janvier 2015, est devenu un journal que ne renierait pas Netanyahou. On peut évidemment faire de l’humour sur les drames humains, mais dans ce cas, tous les drames humains, pas seulement ceux d’un seul camp, qui plus est, celui des plus faibles. C’est l’humour contre les faibles qui est amoral, pas l’humour en soi. Et Charlie ne s’attaque jamais aux forts.

La dernière salve sera pour ce pauvre Goya, qui a dit tellement de conneries sur la Russie qu’il est obligé de se reconvertir sur la Palestine. Et il en a encore sorti une sérieuse. Interrogé très complaisamment par Le Figaro en ligne du 14 mars 2024, qui à aucun instant ne lui a rappelé sa ribambelle de salades otanistes déclamées sur LCI, Gogo a osé ça :

Les analyses de Gogo sur LCI(sraélienne) et LCU(krainienne), tout le monde s’en fout. Le problème, c’est quand le politique de bas étage s’en empare pour intoxiquer les Français.

Plus rien ne nous étonne dans cette France aux valeurs inversées. Mais pour relativiser notre chagrin, face à tant de haine et de bêtise, on se rappellera que les occupants (dans tous les sens du terme) des médias représentent un pourcentage infime de la population française, qui, elle, est pacifique. Le socle chrétien est bien profond, et malgré les bombardements sionistes, il sera dur à briser. Et les (vrais) chrétiens, eux, savent changer la haine en amour.

Bonus : le dessin haineux de Coco qui est probablement
à l’origine de la riposte de Chikirou