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France ou Israël ? À qui Retailleau obéit-il ?

Deux jours avant le match entre l’équipe des génocidaires et les Bleus, le ministre de l’Intérieur Retailleau s’invite sur le plateau du 20 Heures de Gilles Bouleau.

 

Malgré un État juif en très mauvaise posture internationale et militaire, le ministre défend les prises de positions intenables de l’oligarchie qui le paye, elle-même soumise ou alignée sur la sacro-sainte sécurité d’Israël.

Le peuple français aboie, la caravane de l’oligarchie, qui n’a plus de freins, passe. Elle va droit dans le mur, et nous, on ne veut pas y aller avec.

Attention, le ministre de la Sécurité d’Israël va parler

Bouleau : Nous sommes à deux jours d’un match à très haute tension, France-Israël au stade de France, 4 000 policiers, gendarmes vont être déployés, 1 600 stadiers. Est-ce qu’à l’heure à laquelle nous parlons vous avez connaissance de menaces précises ?

Retailleau : Non, pas de menace particulière mais le risque zéro, n’existe pas, c’est la raison pour laquelle nous avons pour ce match France-Israël pris les mesures qui sont des mesures exceptionnelles, avant le match, pendant le match, après le match, près du stade, mais aussi dans le RER, mais aussi dans les transports en commun, donc on a beaucoup mobilisé notamment de forces de l’ordre, les stadiers, vous l’avez dit, on a mobilisé aussi toutes les ressources de notre droit, qui vont nous permettre de faire des contrôles, des fouilles, des palpations, qui vont nous permettre de comparer le nom des billets avec les cartes d’identité, et il y aura dans le stade un service qui est à peu près inédit.

Est-il vrai que le RAID sera disposé, déployé à l’intérieur du stade et que le RAID va protéger l’équipe israélienne ?

Le RAID, bien sûr, actuellement, depuis que l’équipe israélienne a mis le pied sur le sol, euh, français, le, le RAID est actif mais le RAID sera, je vous le confirme, euh, le RAID sera dans le stade, nous aurons par ailleurs des forces de police en tenue, dans les coursives, et nous aurons aussi des forces de police qui seront, qui ne seront pas repérables parce qu’elles seront en civil.

Au delà du stade de France, est-ce que avant, pendant, après le match, des lieux de cultes juifs vont être protégés, euh, à Paris, région parisienne, partout en France ?

Nous exercerons une surveillance toute particulière, dans des quartiers, sur des lieux, justement, qui sont fréquentés par nos compatriotes de confession juive.

Et d’autres lieux publics, où circulent de nombreuses personnes ?

Nous aurons une très forte surveillance, encore une fois, près du stade, mais en profondeur, dans le centre de Paris, et encore une fois, là encore, dans les transports en commun, il n’est pas question de laisser, euh, le moindre doute s’instiller, il est pas question qu’on prenne le risque d’avoir cette répétition des événements dramatiques, cette chasse à l’homme qu’on a pu voir à Amsterdam.

 

 

Et pourquoi alors ne pas avoir choisi une solution plus simple ? C’est déjà arrivé par le passé, un match à huis clos ou l’annulation de ce match, c’est pas la Coupe du monde, c’est pas le championnat d’Europe, certes c’est la Ligue des nations mais c’était pas un match indispensable.

Mais on m’a proposé, certains m’ont proposé d’annuler le match. On m’a aussi proposé de le délocaliser au Parc des Princes, mais pas question de reculer, pas question de se soumettre, la France ne recule pas, la France, la République ne se soumet pas, notamment à des semeurs de haine, voilà, je pense que, euh, on est un grand pays, il y a les valeurs du sport, qui sont nos valeurs, le sport c’est plus que le sport, parce que ce sont des valeurs, c’est une école de vie, des valeurs qui, qui sont, et on l’a vu d’ailleurs pendant les Jeux olympiques, eh bien ce sont ces valeurs qui doivent investir ce beau match entre France et Israël.

On a appris aujourd’hui que le nombre d’actes antisémites avait été multiplié par quatre en un an, est-ce que vous craignez qu’en France se déroule ce qu’on a vu il y a quelques jours à Amsterdam ?

Je le redoute mais nous prenons les mesures pour que ça ne se reproduise pas. Je vais vous citer un autre chiffre qui est stupéfiant : vous savez que nos compatriotes de confession juive composent finalement moins de un pourcent de la population française, et pourtant ils sont les victimes de 57 % des actes racistes ou des actes de haine antireligieuse, c’est incroyable et donc il est hors de question de laisser passer la moindre, euh, la moindre chose, le moindre écart et c’est la raison pour laquelle nous avons pris ces mesures, c’est la raison pour laquelle nous disons de façon symbolique, voilà, la France ne se soumet pas et le match France-Israël aura lieu là où il devait avoir lieu, au Stade de France.

C’est dans ce contexte qu’est organisé demain, à Paris, un gala, une réunion qui s’appelle Israël is Forever dont l’un des invités d’honneur, certes par visiophone, est un ministre israélien d’extrême droite, euh, Bezalel Smotrich, qui affirme, par exemple, que le peuple palestinien n’existe pas, euh, que du Jourdain à la Méditerranée il n’y a pas de place pour une seule autodéter, il n’y a place que pour une seule autodétermination, celle des juifs. C’était indispensable d’autoriser cette réunion ?

Écoutez, ce ministre, d’abord ça n’est pas ma tasse de thé et il ne vient pas, il ne sera pas là pour ce gala, ce que je veux vous dire c’est que la question s’est posée, de l’interdiction, mais la justice a tranché, la justice a donné raison à notre préfet de police qui n’a pas interdit cette manifestation, pas plus que on va interdire d’autres manifestations qui seront opposées, simplement moi je ne veux pas que la cause palestinienne soit instrumentalisée à d’autres fins et notamment, on voit bien, l’antisémitisme en France, aujourd’hui, il a deux visages, il a le visage, euh, de l’islamisme, le plus radical, mais il a aussi un autre visage, de celles et de ceux qui instrumentalisent cette cause, palestinienne, euh, à des fins purement électoralistes.

 

 

Retailleau se serait-il trompé d’ennemi ?

 

 
 

 

Découvrez le portrait de Bruno Retailleau dans Faits & Documents

La rue ne veut pas des génocidaires

 






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