La menace est peu crédible, surtout si l’on sait avec quelle modération et quel retard, le Kremlin a mis à réagir devant l’aide considérable apportée à l’Ukraine par l’Occident et l’Asie, malgré le ralliement général des peuples et des nations derrière les deux leaders mondiaux de l’odre alternatif, en la personne de Xi et de son compère Poutine. On ne peut que se perdre en conjectures devant les altermoiements du Kremlin, malgré les mises en garde et les protestations véhémentes de certains chefs militaires depuis la guerre du Donbass en 2014, jusqu’à la guerre en Ukraine. L’arrestation des meilleurs chefs militaires (cf. Surovikine et Popov) ainsi que la subordination des militaires aux civils ne peut que laisser songeur l’observateur attentif à propos de la volonté réelle et non supposée du Kremlin de gagner cette guerre. Pour ma part, j’ai toujours émis l’idée que les objectifs réels de cette guerre devaient être cherchés beaucoup plus dans le changement de paradigme mondial décrété par Klaus Schwab, que dans une quelconque mesure préventive d’une agression de l’OTAN, qui de fait n’a fait qu’avancer ses pions en brûlant les étape, depuis le déclenchement de cette opération de libération. Etrange idée que cette libération des Ukrainiens, étant bien entendu que les temps ont changé depuis 1945 et cinquante année d’occupation des pays d’Europe de l’Est. Certes Poutine a beaucoup investi dans la modernisation de la triade nucléaire, mais cela n’est pas un motif suffisant pour annihiler ce qu’il reste encore des peuples slaves sur le continent eurasiatique. A ce sujet, il serait très intéressant de révéler la part des revenus tirés des investissements de marché - je veux parler des marchés financiers en dollars, tels les matières premières et autres produits carbonés - dans le financement des forces armées russes. Là encore, le roi dollar a créé ses propres ennemis supposés, dans ce qu’il est convenu d’appeler le shadow banking via les banques des groupes d’hydrocarbures russes, qui ont vu dans Glencore, un exemple à suivre. Malheureusement Gazprom est en complète faillite et les revenus non pétroliers dépassent désormais nettement les revenus pétroliers dans les revenus de l’Etat russe, depuis que l’accès aux liquidités en dollars ont été sévèrement restreintes. Alors certes la carte Mir est de nouveau autorisée dans les banques turques, mais je doute que cela suffise à la mise en place d’un système de paiement alternatif sans les marchés afférents.
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