Le tabloïd anglais The Sun fanfaronne en titrant "Pendant que le monde vacille, les dirigeants peuvent-ils s’offrir 1 million de livres de chambres d’hôtel ? Yes they Cannes".
En effet, selon le quotidien britannique, repris par le quotidien italien Corriere dela Serra, Nicolas Sarkozy a séjourné dans la suite présidentielle de l’hôtel Majestic de Cannes lors du sommet du G20 pour 37 000€ la nuit. Le président français est ainsi le dirigeant à avoir investi le plus dans son confort personnel. A côté de lui, le Premier ministre britannique David Cameron et sa chambre à 1 900€ de l’hôtel Mariott passerait presque pour un spartiate.
34 000€ la nuit pour Obama
De même source, on apprend que le président US Barack Obama a quant à lui déboursé 34 000€ pour sa suite au Carlton. Il est suivi de près par le Président du conseil italien Silvio Berlusconi, 30 000€. Le Président chinois Hu JIntao a lui déboursé 10 000€ pour une suite au Gray d’Albion.
Ces coûts représentent seulement les hébergements. Il faut y ajouter les tarifs des déjeuners et diners. De plus, des stylos "Dupont" (plusieurs centaines d’euros l’unité) ont été offert aux 33 dirigeants présents. En outre, des sacs Hermes ont été donné aux huit épouses de chefs d’état présents. Et c’est sans compter es frais de sécurité pour le déploiement de 12 000 policiers et militaires pour sécuriser la zone. Un conseiller de Sarkozy dément
La question qui fâche est bien sûr, qui a réglé les factures ? Pour la chambre de Nicolas Sarkozy et les différents cadeaux, il fait peu de doutes que c’est l’Etat français, aidé par des donateurs privés tels Véolia ou la Société Générale. Pour mémoire, le principal objectif du G20 était de trouver une solution à la crise de l’Euro, en régulant notamment l’activité des banques.
Concernant celles des autres dirigeants, The Sun, citant un porte-parole de la mairie de Cannes, affirme que c’est la France qui a réglé les frais d’hébergements des dirigeants et de leurs proches collaborateurs. Contacté par Metrofrance.com, la même Mairie de Cannes dément et affirme que chacune des délégations présentes au G20 a réglé sa note.
De son côté, Franck Louvrier, conseiller communication du chef de l’Etat affirme au Monde.fr que la suite n’aurait couté "que" 3 500€ mais reconnait que "mais des suites existent à ce prix là".