Macron : « Nous ne laisserons rien passer, nous serons intraitables ! »
L’abaya est cette robe portée principalement par les beurettes, ces filles nées de parents immigrés. Les uns disent que c’est une tenue musulmane déguisée, genre une offensive islamiste, les autres une robe traditionnelle qui est devenue une fringue de tous les jours, un marqueur culturel, sans plus.
Gaby en mini-jupe ?
Les néolibs, qui cherchent en permanence à cacher leur bilan désastreux (la liste, on va pas la refaire ici), multiplient les contre-feux sociétaux et les psychoses artificielles sur une nation en état de choc depuis 2015. Comme un bon petit incendie horizontal relayé par les identitaires vaut mieux qu’une colère verticale à la Gilets jaunes, le pouvoir macronien a donc mis le feu à la rentrée avec cette histoire de robe.
La prochaine fois, ce sera les strings ou les soutifs, vous verrez, ou alors la couleur verte (celle de l’islam) qui sera dans la ligne de mire. On verra peut-être même un jour les croissants disparaître des boulangeries, rapport à la même religion.
Les directeurs d’établissements vont devoir filtrer : la Attal a été bien claire en frappant son petit poing sur la table. Après avoir poussé un petit cri aigu, elle a dit qu’il faudra pas laisser entrer les djihadistes en abaya. Pourrait y avoir en plus une ceinture de bombes dessous.
Ce n’est pas une loi, mais une injonction du ministre, qui commande à une armée de 850 000 profs et 300 000 employés, le premier budget de France (avant que celui de la Défense ne lui passe devant, avec les 435 milliards promis).
Crédit social à la française
Le problème, c’est qu’il y a des robes de toutes formes, qui ressemblent à l’abaya mais qui n’en sont pas. C’est ce qu’on appelle la zone grise, qui ruine la binarité, et le manichéisme. Exemple avec ces questions pratiques posées à Sonia Backès, chargée de la Citoyenneté auprès de la Bornstein, ce qui veut tout et rien dire (en général, ça touche au crédit social ) :
Politiquement, l’abayagate est une main tendue de Macron à l’extrême droite islamophobe. C’est dans la droite ligne des attaques du Système – pouvoir visible et pouvoir profond mêlés – contre l’extrême gauche islamophile.
La preuve avec le rimailleur Kevin Bossuet, sous le regard bienveillant de mamie Lévy, commissaire politique de la chaîne :
« Le problème aujourd’hui en France, c’est la gauche Médine, c’est la gauche Corbyn ! »
« Le fait que des enseignants soient pour le port de l'#abaya à l'école et contre l'interdiction promue par Gabriel Attal est très inquiétant. Ils appartiennent à cette gauche Médine prête à sacrifier la laïcité sur l'autel de l'électoralisme victimaire. C'est grave ! » @CNEWS pic.twitter.com/0wnEDj04RK
— Kevin Bossuet (@kevinbossuet) September 1, 2023
Sympa le bandeau « une bonne chose » pour Jospin ! Les macrono-idenditaires ont vraiment tous les tocards avec eux.
Ici, on n’est pas pour les invasions barbares le poignard entre les dents, mais pour le respect de la communauté maghrébine laborieuse, qui n’a rien à voir avec la racaille, et qui est assimilée de force à elle. C’est comme si on assimilait tous les juifs français aux escrocs franco-israéliens en fuite à Herzliyah ! Vous imaginez le tollé ?
Pour l’ex-flic Bruno Attal, toujours aussi raffiné, les filles qui portent des abayas sont des voleuses :
Il faut dire que l’abaya a certains avantages.#abaya pic.twitter.com/PUoyhYM9MP
— Bruno Attal (@Bruno_Attal_) August 31, 2023
C’est toujours mieux que de dénoncer les voleurs de grand chemin ! C’est moins risqué, Nono...
Il a prononcé le D-word. pic.twitter.com/AGiFuXBeQw
— Glupatate (@glupatate) September 1, 2023
On espère qu’aucun chef d’établissement ne finira comme Samuel Paty suite à la directive attalienne.
Notre conclusion intelligente : ceux (les éléphants socialistes et leurs cornacs) qui ont fait venir des millions d’immigrés depuis les années 80 les désignent aujourd’hui comme une menace démographique et culturelle. Ça a un nom, ça.