J’en peux plus des moutons qui tentent de reprendre le discours Soral sans auto réflexion. Amalgamer féministes, humour, USA n’importe comment démontre une pauvreté intellectuelle limite. J’aime lire et entendre Soral, mais il n’est pas un gourou. Il affirme souvent haut ce que plusieurs pensent tout bas avec une belle argumentation. Mais.... on a le droit de débattre aussi et de ne pas être d’accord avec tout.

Je suis féministe (attention j’ose dire ça ici !!!) et trouve vos propos insultants et faux. Féminisme est un mot repris à tort et à travers par la fausse gauche et la droite qui dans les deux cas omettent l’importance de ce mouvement dans l’histoire ou ne le respectent plus. La théorie du genre est de l’extremisme stupide tout comme ce genre de commentaire amalgamant tout dans le même panier.

Il y a beaucoup d’humoristes femmes anglophones intelligentes très drôles... À vous d’être un peu plus curieux et de vous ouvrir au monde anglo avant de le juger. Vous n’en perdrez pas votre culture si votre patriotisme est réel^^.

Si les anglos jugeaient la France que par Hanouna, en oubliant Molière, on pourrait vite la mettre dans les toilettes.

Je rejoins le commentaire en reponse au commentaire initial. Il y en a parfois qui font une soupe imbuvable en y melant tout ce qu’ils ont appris docilement a detester avec Alain Soral ou E et R, les jeux paralympiques, la gauche, le feminisme, les jeux videos, Melenchon, Israel, c’est parfois n’importe quoi. Alors quand en plus c’est pour en conclure en souriant qu’on est tellement bien a droite parce qu’on y rit mieux, il y a de quoi se taper la tete contre les murs quand on est un peu exigeant lntellectuellement. Un peu d’efforts svp ...

y melant tout ce qu’ils ont appris docilement a detester avec Alain Soral ou E et R

Heuu écouter Alain Soral ou en autre intellectuel, ne veux pas dire croire ou pas croire, détester ou pas ses discours ou analyses, on écoute, on lis, on analyse et après on se fait chacun sa petite idée, cela s’appelle le choix de la réflexion, a vous lire, tout ce que dit Alain Soral est du pain bénit pour les lecteurs d’ E&R, détromper vous.

½
Listener a raison, et les deux qui répondent, sans même le comprendre, lui donnent encore plus raison.
Le commentaire de Listener est drôle, jovial, il a du panache, il peut se perdre, peu importe, cela fait partie d’un élan généreux ;
Le commentaire des deux pingres qui suivent est triste, sans idée, et éco-responsable.

On pourrait s’en tenir là, mais s’il faut absolument donner dans le genre pompeux, et tout pré-mâcher à la valetaille de gauche qui ne sait pas faire les liens, je m’en charge :

En France, l’humour est très politisé, or la politique est une chose lourde qu’il est difficile de faire danser. Le peuple est naturellement sérieux, il faut être aristocrate se faire un sport ou un jeu autour de choses sérieuses (ça, je l’ai piqué à Simone Weil, pas à Soral). Laissons aux anglais cette distance élégante, l’humour dont on va parler sera l’humour français, celui d’un peuple qui a décapité son Roi (ou croit l’avoir fait) et qui depuis 200 ans vivotte sur cet exploit, se donne de l’importance : c’est le triomphe des idées de gauche (le peuple, la liberté, les droits, etc.). Mais ce peuple n’est plus pas drôle, il s’est enfoncé dans son sérieux, dans une boue de faux-prestige, il a perdu de sa gaité, mais a gagné en férocité, en aigreur, critique, révolte, etc. Il est « lourd », lourd.. Tout ce qui lui reste, pour s’en sortir par le rire, c’est de saborder gentiment (avec légèreté..) son navire, et de regarder gaiment couler ce qui jusqu’ici l’emprisonnait dans la lourdeur.

L’humour ne peut pas être de gauche car la gauche sait qu’elle est illégitime, c’est son péché originel. Elle sait que jusqu’à la fin des temps elle sera dans l’opposition à, dans la contestation de.. de quoi ? de ce qui Est (la plupart du temps), et qu’elle n’arrive pas à accepter (les inégalités, les déterminismes, etc), ayant choisi d’exclure le MAL du problème, celui-ci étant pour elle comme une présence contre-nature, que l’on pourrait nier, rejeter.. exterminer.

2/3
La droite est, par tradition, du côté l’ordre naturel, elle s’en accommode et essaie de construire autour de cet ordre (les forts gouvernent et protègent parce qu’ils sont forts, parce qu’ils n’existent qu’en vue de cela), la droite s’affirme, sans états d’âme (honte ou fierté), et non en réaction d’orgueil indigné. Ce n’est pas pour rien que ces noms droite/gauche ont une connotation péjorative pour l’un, favorable pour l’autre. C’est que culturellement, tout ce qui est Bienveillant est à droite. Le Christ ne siège pas à gauche du Père, il aurait trop peur de glisser sur une peau de banane ou de s’asseoir sur un coussin péteur. Le gauche est gauche... et même souvent glauque.. (mystère des proximités linguistiques..).. le tordu l’attire, la complexité maladive, l’à rebours de toute chose.. Murray parlait des connivences entre socialisme et occultisme (non ce n’est pas une idée de Soral, non plus).
La droite est droite, elle cherche ce qui est droit, pense droit, file droit. Simplicité, sobriété. Elle se fout de la créativité, du marginal, du dérangeant, (ces totems dont la gauche raffole) seul le résultat compte ; Un pavé de béton, même s’il répond à une théorie très complexe de tel penseur marxiste, ça reste un pavé de béton, c’est à dire une bouse de polymère en face de n’importe quel manoir de moindre importance.

La droite a accepté le MAL, elle lui a donné un sens, une réponse (religion), elle le digère, l’assimile. C’est une question réglée, elle peut commencer à en rire. Elle le fait souvent, ce qui la met la gauche tout rouge, car elle ne l’a pas accepté, elle, le Mal, c’est contraire à son programme. Ou seulement quand il s’agit de se montrer ouvertement mauvaise et méchante vis-à-vis de ses ennemis, mais alors l’aigreur l’emporte et pointe sous le pantalon, ce n’est plus drôle, c’est lourd, obèse de ressentiments et de coïts avortés..

3/3
La gauche le sait, elle n’est pas drôle, elle assomme tout le monde dès qu’elle ouvre la bouche. Alors elle essaie toujours de se trouver un « personnage » de droite à moquer, pour faire rire dans ses spectacles. Le rire lui permet cette ambiguïté (est-ce que je ris avec, ou contre ? Avec bien sûr, mais seule ma droite le sait.. ma gauche l’ignore, et se persuade que c’est contre, pour se croire encore combative, montrant les dents, cette chienne de garde prétentieuse qui n’aime se voir rire qu’avec des canines !) ; Coluche, Desproges en abusaient de cette technique. Tout le monde trouvait que Bourdon était le plus drôle des Inconnus parce qu’il assumait le rôle du droitard dans le trio. Et Dieudonné a passé un cap quand il a quitté le camp de la gauche (le camp du bien), et qu’il a fait dans le mal-pensant qui remet les choses à l’endroit (le camp de la droite).

"Cela ne fonctionne plus, entre temps les jeunes de cité ont lu les livres de Kontre Kulture et ont regardé les spectacle de Dieudonné".

Là, il me semble que vous vous emballez cher ami... La majorité des jeunes de banlieue connaissent en revanche les répliques de "Mafiosa" et de "Scarface" par coeur, j’ai pu le vérifier.

Certes, mais les japonnais, eux, ils ont bien morflé, et pourtant...

Vous avez raison les japonais ont bien morflé... mais ils étaient les colons initiaux. Du point de vue américain ils ont eu ce qu’ils méritaient, un peu comme les allemands.

Ceux qui ont bien morflé, ce sont les coréens, successivement colonisés par les chinois (1637) et les japonais (1910).