ça m’a donné le cafard.

S’il te plait, entre Zaza Napoli et ses biscottes, et trois mecs qui se perforent la boite à caca dans la rue (j’exagère un peu je sais), l’un du domaine du divertissement potache, l’autre est du domaine d’une réalité sociale. Il y a quand même un grande différence.

Je dirais pour ma part que les revendications actuelles sont la résultante d’un conditionnement des masses par des multinationales comme McDonald entre autres. Ils font régulièrement des campagnes publicitaire qui mélangent allègrement des questions sociétales et du pur business (le but de la pub étant de générer un retour sur investissement). On avait droit aux alentours des années 2000/2001 un campagne de publicité, avec deux mecs face à face dans un fastfood qui se regardent tendrement avec une voix-off qui disait un truc comme : "Ce soir, ces deux hommes vont faire l’amour ensemble" (je traduit, "Ce soir, ces deux hommes vont s’enculer")

Je me souviens bien de cette publicité qui passait à la télévision alors que mon neveux en bas-âge était à côté de moi. J’ai ressenti une gêne que je n’aurais jamais ressenti si j’avais regardé "La Cage Aux Folles" avec mon neveux au même âge.

Attention quand même à ne pas se tromper de combat, il faut quand même faire le tri sinon vous allez finir par avoir un regard complètement faussé sur des choses sans importance. Je penses qu’une campagne de publicité mcdonald des années 2000 est mille fois plus perverse et tendancieuse qu’un film de la fin des années 70’s qui en plus est une comédie, une caricature.

Réponse à MaxC.

Dans la même veine que ta publicité des années 2000 j’entendais pas plus tard qu’hier à la radio l’inénarrable Stéphane Bern expliquer à des jeunes enfants que désormais les rois et les reines d’aujourd’hui pourront se marier avec des personnes de même sexe car ils jouissent des droits de chaque individu.

Dieudo l’a dit. Faut savoir vivre avec son temps, faut pas s’bloquer.

Mais n’oublies pas une chose. Tout ce qui est excessif est dérisoire. Les excès d’hier comme ceux d’aujourd’hui. Les pitreries de Serrault ne m’arrachaient pas un sourire à l’époque. Pas plus aujourd’hui les revendications tarées de la gay pride.

Attendons quelques années. Tout devrait rentrer dans l’ordre. L’esprit français a une tendance à la tranquillité et la modération.

Les pitreries de Serrault ne m’arrachaient pas un sourire à l’époque.

Je n’ai pas dit que c’était un film génial, moi non plus ce n’était pas vraiment mon film préféré à l’époque où on nous servait ce genre de film à la télévision. De plus, Serrault n’a jamais réellement quitté le personnage par la suite, il est devenu une caricature de Zaza avec ses attitudes verbales. J’ai toujours trouvé ça pathétique.

Au plaisir.