Rappelons à nos lecteurs ce que la presse semble bien prendre soin de laisser de côté dans cette histoire :
Saakachvili a été un président géorgien fort peu russophile, conseillé par notre Glucksmann junior « national », dont l’épouse d’alors a été vice-Premier ministre du même Saakachvili ; après l’Euromaïdan, Saakachvili et Eka Zgouladze (Mme Glucksmann) ont pris la nationalité ukrainienne et ont exercé des fonctions politiques dans leur nouvelle patrie antirusse, lui comme gouverneur de la région d’Odessa, elle comme vice-ministre de l’Intérieur, à l’époque où il s’est agi de maltraiter le Donbass. En bref, Saakachvili est un pantin de l’Empire, que celui-ci semble vouloir jeter comme un vieux mouchoir usagé.
L’ex-président géorgien Mikheïl Saakachvili a été « empoisonné » aux métaux lourds en prison en Géorgie et risque la mort s’il n’est pas correctement soigné, selon un rapport médical diffusé lundi par son équipe juridique.
Âgé de 54 ans, M. Saakachvili, qui est également le meneur de l’opposition dans ce pays du Caucase, a été transféré à l’hôpital l’année dernière après une grève de la faim de 50 jours observée en protestation contre son incarcération pour abus de pouvoir, qu’il dénonce comme étant politique.
Dans un rapport rendu public par ses avocats, le toxicologue américain David Smith affirme que les « tests ont révélé la présence de métaux lourds » dans l’organisme de l’ancien chef de l’État et que les symptômes qu’il présente « sont le résultat d’un empoisonnement aux métaux lourds ».
« Avec un degré raisonnable de certitude médicale », ces agents toxiques, parmi lesquels du mercure et de l’arsenic, sont apparus dans l’organisme de M. Saakachvili après son emprisonnement, a ajouté M. Smith.
Selon les auteurs de ce rapport daté du 28 novembre, l’intéressé reçoit un traitement médical qui lui est néfaste sans surveillance appropriée.
Le « risque accru de mortalité est imminent » sans un traitement adéquat, « qui semble lui avoir été refusé ou qui est indisponible » en Géorgie, a averti M. Smith.
Les autorités géorgiennes ont assuré que Mikheïl Saakachvili bénéficiait de tous les soins nécessaires, la présidente Salomé Zourabichvili déclarant qu’il revenait à la justice de décider s’il devait être remis en liberté pour raisons de santé.
Une autre médecin, Mariam Jishkariani, qui présidait un conseil de docteurs qui ont examiné M. Saakachvili, a déclaré lundi à l’AFP qu’il avait été « diagnostiqué avec des lésions cérébrales et une neuro-intoxication ».
« Il souffre d’un certain nombre de maladies graves, qui sont incompatibles avec son enfermement », a-t-elle ajouté.