On sent d’ici les détournements des farceurs : après les uritrottoirs, les chitrottoirs (« Chier debout à Paris à l’horizon 2020 »), les sodotrottoirs... Anne, sans déconner, c’est vraiment donner le bâton pour se faire battre !
J'ai honte de voir comment sont en train de finir les hommes
Où sont les hommes les vrais avec classe et tenue pic.twitter.com/5ubnenDbBP— Lisa HK (@elisahk92) 11 août 2018
On espère que cette nouveauté qui va changer le visage de la capitale ne sera pas attaquée par les Roms, qui pourraient par exemple pomper les litres d’urine destinés à fertiliser les petits bacs de fleurs au-dessus. Ou utilisée par les exhibitionnistes LGBT pour montrer leur saucisse aux touristes ou aux enfants. Paris a eu assez de mal à faire revenir les touristes après les épisodes terroristes tragiques de 2015, l’invasion migratoire de 2016, sans oublier la prolifération des rats de 2017 !
En tout cas, si tout le monde respecte les uritrottoirs et si le succès se confirme, l’Anne de Paris ne devrait pas connaître de problème pour sa réélection en 2020. Elle a tant fait pour la Ville-Lumière : explosion des loyers, des impôts locaux, endettement record sur des décennies, engorgement de la circulation ultra polluant, déstabilisation dramatique des bobos par le changement de prestataire de vélos, montée de la violence tous azimuts, saturation des centres d’accueil de clandestins... Non, vraiment, Paris a besoin de l’Anne comme l’Anne a besoin de Paris.
Maintenant, un peu d’info sur ces uritrottoirs, un nom déjà bien merdique. Il y en avait déjà quelques-uns place de Clichy, gare de Lyon et dans le Ve arrondissement. Depuis, l’installation s’est accélérée au cœur de la capitale, dans l’île Saint-Louis, du nom d’un grand roi, on le rappelle qui a fait la France. Le premier « maire » de Paris avec une vision remarquable... qui s’est un peu perdue en route.
L’avantage de cette pissotière bio c’est qu’elle est sans odeur, et que l’urine est recyclée. Le journal 20 Minutes précise :
« “L’urine est stockée avec de la matière sèche (de la paille) qui peut ensuite être transformée en compost”, explique Laurent Lebot, l’un des deux designers de l’entreprise Faltazi. »
Comme toujours à Paris, il y a des mécontents, pas forcément de droite. Car on le sait, avec Hidalgo, dès qu’on n’est pas content de sa politique de destruction culturelle, on est soit un macho, soit un facho, et souvent les deux en même temps.
Heureusement, la démocratie est l’une des vertus prônée par Hidalgo et sa suite :
« La mairie de Paris et celle du IVe arrondissement rappellent que ces urinoirs sont installés à titre expérimental, et pour répondre à une “demande des riverains”. “On est tout à fait prêts à discuter du lieu”, assure Evelyne Zarka, première adjointe au maire de l’arrondissement Ariel Weil. »
Nous demandons à ceux qui seraient tentés de faire des commentaires acides de s’arrêter tout de suite : que ceux qui n’ont jamais pissé contre un mur à Paris lancent la première bouteille d’urine sur les gauchistes aux commandes. Bien.
Pour parler plus sérieusement, il est marrant de constater à quel point Hidalgo et consorts sont hors sol : leur seule manière d’affronter un réel difficile, en gros la brésilianisation de la ville, c’est de lancer des contre-feux sociétaux. Le problème, c’est que les pissotières bio ne peuvent pas grand-chose contre l’augmentation des loyers et des impôts locaux.
Des urinoirs connectés ! Les Grandes Gueules se saisissent de la polémique pour lancer un débat national :