Il assurait n’être jamais « parti de la vie politique ». François Hollande a fait son grand retour sur la scène politique ce vendredi [31 août 2018] en critiquant sans le nommer son successeur Emmanuel Macron, lors d’un discours à Cherbourg (Manche) en forme de plaidoyer pour la social-démocratie.
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Visant son successeur, l’ex-président a notamment souligné « la mise en cause des services publics et des fonctionnaires », ou encore « la diminution des droits sociaux, au nom du travail, avec des retraités qui sont maintenant montrés du doigt ».
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"Rien ne se conquiert dans la prétention, dans l'oubli, tout se mérite", lance François Hollande pic.twitter.com/YuPGvIgSza
— BFMTV (@BFMTV) 31 août 2018
Face au populisme et au nationalisme « de nouveau au travail », il a en particulier tenu à expliquer la centralité qu’a, à ses yeux, la social-démocratie :
« Qu’est-ce qu’il y a entre le populisme et le libéralisme ? Il y a le socialisme, la social-démocratie, la gauche de gouvernement […], la mieux placée pour répondre aux trois enjeux essentiels de la planète et du pays », a-t-il avancé, évoquant la révolution technologique, le creusement des inégalités et le réchauffement climatique.
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« L’avenir de mon pays et la vie des Français sont des préoccupations légitimes de tout ancien président », a expliqué François Hollande. Tout en s’assignant aussi le rôle de « transmettre, faire que l’expérience acquise et la sagesse […] puissent servir aux plus intrépides dans les générations qui viennent ».