Régler la question des bidonvilles est la priorité absolue du gouvernement d’Hugo Chavez.
Ce 28 Août 2012 est l’occasion pour le Président d’officialiser la remise de 20.566 logements.
Désormais, le défi du gouvernement est d’intégrer la classe moyenne dans le programme gouvernemental de logement.
C’est l’objet de cette cérémonie.
Bonjour à toutes et à tous. Bonjour mais asseyez-vous s’il vous plait. Messieurs les ambassadeurs, merci beaucoup de nous accompagner. Bienvenue, s’il vous plaît, asseyez-vous. Je vais sauter, je vais courir jusque-là, puis sauter et atterrir au milieu. Mais je ne vais pas le faire, je m’entraine pour ça. Comment allez-vous là-haut ? Bon. Aujourd’hui, nous allons parler un peu… Nous n’avons pas beaucoup de temps ! On a seulement 10 minutes.
Bon, c’est le temps qu’on m’a accordé : 10 minutes. Ça va certainement durer 15 minutes car on est en direct sur toutes les chaines de radio et de télévision. Nous sommes en direct.
Et on va diminuer un peu l’adrénaline, n’est-ce pas ? Ce n’est pas Bilbao qui est ici ? Luis Bilbao. Bienvenue, il est infiltré ici. Positivement infiltré, je veux dire.
Salut muchachas, comment allez-vous ? Vous allez me laisser parler ? Qu’on me pardonne de tourner le dos à messieurs-dames les ministres. Mais je me sens mieux ici que dans le fond, tout là-bas. Regarde… Ma maison ? Bon, regardez.
Tout d’abord, je veux vous saluer toutes et tous, et parler de sujets très sérieux. C’est pour cela que je propose qu’on baisse un peu l’adrénaline pour que je puisse réfléchir. Non pas qu’avec beaucoup d’adrénaline on ne puisse pas réfléchir, non ! Quand je dansais le merengue, collé-serré, j’étais à fond et je réfléchissais aussi. Maintenant, - avec le merengue collé-serré, c’est l’adrénaline au maximum. Hein ? Maintenant, prête attention, prête attention à ceci...
Vous êtes très casses-pieds, vale.
Vous me déconcentrez ! On va parler de la grande mission "Logement du Venezuela", c’est ça ? Et on va parler, et pas seulement parler, non, on est en train de démarrer un plan spécial, nouveau, à l’intérieur de la grande mission "Logements du Venezuela". Mais avant d’aborder ce sujet, je veux faire un commentaire et quelques réflexions au sujet de l’économie.
Vous savez où en était l’économie vénézuélienne ? D’où nous venons ? D’un fossé ! L’économie vénézuélienne. Et l’économie est vitale pour un pays, c’est comme la sève d’une plante, comme le sang qui circule à travers le corps humain.
La croissance économique, pour le développement économique et social, est fondamentale.
À ce sujet, nous avons une très bonne nouvelle à annoncer aujourd’hui.
Ce matin, le Président de la Banque Centrale, le docteur Merentez, et notre ministre de l’économie et des finances, le docteur Giordani, ici présent, ainsi que le Président de l’institut national de statistiques, Elias Eljuri, ont donnés une conférence de presse.
Maintenant, comme je sais que la grande majorité des médias privés, malheureusement, traitent ces bonnes nouvelles qui sont bonnes pour tout le monde, pour eux aussi, malgré cela, ils essayent de les minimiser.
Ils essayent - comme on dit chez moi - de les ignorer.
Comme si rien ne s’était passé ! Et je crois que c’est l’une des plus grandes perversions que nous vivons actuellement au Venezuela, et dans une grande partie du monde, ambassadeurs.
C’est à dire, les grands médias monopolisés par des secteurs très puissants d’un point de vue économique, essaient de retourner la réalité, de la renverser, de telle façon que de nous, les démocrates, ils finissent par dire que nous sommes des dictateurs.
Des dictateurs ! Et ils le répètent tellement à travers le monde qu’il y a des gens qui croient que c’est vrai, que Chavez est un dictateur. Et il y a des véritables tyrans et des dictateurs qui finissent par être de "grands démocrates". C’est le "monde à l’envers", comme le dit Eduardo Galeano.
Et pour l’économie, c’est la même chose ! Donc, c’est très positif pour le Venezuela, pour nous tous qui vivons ici, et nous sommes, selon le dernier sondage, presque 29 millions d’habitants, n’est-ce pas ? Presque 29 millions d’habitants... Cet escalier, ils l’ont construit pour qu’on puisse descendre ou monter, n’est-ce pas ? Mais j’arrive, j’arrive, j’arrive ! On peut descendre par là.
Donc - j’arrive, j’arrive ! - rends-toi compte... L’économie… Tu prends des notes ? Tu prends des photos au lieu de prendre des notes.
Mais prêtez donc attention ! Prête attention.
Prête attention ! J’arrive, j’arrive.
Mais si je m’approche, ça va être un tourbillon ! Chavez, je t’aime ! Il se passe la même chose, ambassadeur : certains critiques disent que je ne peux plus marcher car je n’arpente pas les rues.
En vérité, on ne m’a jamais laissé marcher 100 mètres.
Non, on ne me laisse pas marcher.
À moins que ce soit de bon matin, et que je sois tout seul dans une rue, et je l’ai fait, je l’ai fait.
Donc prêtez attention : l’économie, l’économie, l’économie ! Vous vous y connaissez en économie, n’est-ce pas ? La croissance du PIB national, vous savez, nous savons tous, ce qu’est le PIB national, n’est-ce pas ? C’est tout ce qu’un pays produit, mesuré à prix constants.
On le mesure par trimestres, par semestres, bien sûr, et annuellement.
Et on le compare avec le trimestre similaire de l’année antérieure.
Ce qui veut dire que la croissance de l’économie vénézuélienne au second trimestre de 2012, qui correspond aux mois de Avril, Mai et Juin, a été de - après une étude minutieuse, réalisée par une armée de vénézuéliens et vénézuéliennes, experts en la matière et qui ont beaucoup d’expérience, à la Banque centrale du Venezuela - a été de 5,4 ! 5,4 ! 5,4% ! C’est un pourcentage.
Maintenant, la croissance du premier trimestre a été de 5,8. On en fait la moyenne, et ça donne la croissance du premier semestre : 5,6%, ce sont les chiffres, n’est-ce pas docteur Giordani ? Si je commets une erreur, vous avez le micro juste là. 5,6%. Jorge, tu as des références sur quelle a été la croissance de l’économie des États-Unis, par exemple, sur cette année en cours ? Vous avez des données ? Elles ont été publiées ? Oui, bien sûr Président, l’économie nord-américaine a eu une croissance, au cours des derniers trimestres, d’une moyenne de 1 à 1,5%, moins de 2%.
Dans ces eaux là n’est-ce pas ? Entre 1 et 1,5. Bibao, et en Europe ? Toi qui passes ton temps à parcourir le monde ? Luis est là, c’est un savant sur tous ces sujets.
Où en est l’Europe sur ce semestre ? - 0,2. Moins ? Négative ! Et ils sont - que mes frères arabes me pardonnent, c’est une expression qui n’est pas bonne - la « Mecque » du capitalisme.
C’est soi-disant l’exemple à suivre ! The United States of America ! America.
Le modèle… Comment s’appelle t-il ? Comment s’appelle t-il, ambassadeur, vous qui parlez anglais, le "rêve américain" ? American ? American dream.
L’ambassadeur du Brésil : merci, Marcondes d’être ici.
L’American dream.
Le rêve américain.
Ou l’État-providence en Europe, ça s’est effondré ! Et personne ne sait où est la sortie, personne ! Bon, nous autres pensons savoir, en toute modestie, où pourrait être la sortie pour ces peuples : lorsqu’arrêterons de gouverner, dans beaucoup de ces pays, l’oligarchie, les grands capitalistes qui sont ceux qui gouvernent en réalité, et qu’ils s’ouvrent à une véritable démocratie, comme nous l’avons fait ici, au Brésil, en Argentine, en Bolivie, en Équateur et dans toute cette partie du monde ! Un nouveau monde est en train de naître ici ! Sur notre continent, dans le Mercosur ! Dans l’ALBA ! Et ici au Venezuela, bien entendu.
Mais c’est une bonne chose… Non pas que l’on soit content de cela, non, non.
Simplement, il est bon de savoir...
La petite s’est endormie ? Et quel âge a t-elle ? Elle a environ deux mois ? Cinq mois, elle s’est endormie, que Dieu la bénisse.
Et ce joufflu qui est là, il est bien réveillé lui, hein ? Et il y a une autre fille là-bas ! Que Dieu te bénisse.
Qu’est-ce qu’avait dit José Marti ? "Les enfants rient, ensuite s’ouvrent les Cieux".
Lorsqu’un enfant rie, les Cieux s’ouvrent. Les Cieux s’ouvrent... Ils sont les Cieux.
Ils sont Dieu, incarné dans de petits êtres.
Vivent les enfants ! Pour eux, le plus grand amour, et pour eux, la Patrie que nous sommes en train de sauver.
La Patrie que nous sommes en train de sauver est pour eux.
Elle est pour eux et non pour nous.
Maintenant, prête attention...
Hola ! Hola, compère ! Que Dieu te bénisse, mon fils.
Avec ces lunettes on dirait un intellectuel, c’est déjà un intellectuel.
Maintenant, prête attention...
Vous devez étudier l’économie, même les enfants doivent étudier toutes ces choses.
L’économie, la science.
Hola ! Il y a une enfant qui crie, tout là-haut ! Attention avec les enfants, là-haut.
Bon, rendez-vous compte, je reprends, je reprends, je reprends, je reprends le sujet, regardez, maintenant...
Je disais que c’est une bonne chose de comparer : le Brésil, le Brésil continue sa grande bataille pour la croissance et il va bien.
La crise mondiale nous a tous impactés, certains plus, d’autres moins, nous autres avons chutés durant l’année 2008, n’est-ce pas, Jorge ? 2008-2009.
Mais avec la croissance du deuxième trimestre, nous avons combien de trimestres consécutifs ? Sept trimestres consécutifs de croissance.
Sept trimestres consécutifs.
Maintenant, prêtez attention, une autre bonne nouvelle : les prix du pétrole.
Vous savez que lorsque nous sommes arrivés au gouvernement, lorsque le soldat que je suis est arrivé au gouvernement, nous donnions le pétrole ! Dis-moi, Marcondes, quel pourrait être le coût de production d’un baril ? Tu étais là le soir où Dilma nous a fait un repas ? La conversation avec Dilma son équipe et nous tous était exquise.
Nous parlions du pétrole.
Le Brésil a de grandes réserves, mais en profondeur, pour une grande partie d’entre elles, à environ 5.000 mètres, c’est ça ? 7.000 mètres sous l’eau et le sel.
Dis-moi si un baril à 7$ le baril n’est pas donné ? Un baril de pétrole à 7 ou à 10$ le baril, c’est donné ! C’est comme si tu me disais :
"- Chavez, compère, je t’achète cette montre".
" - Bon, je te la vends, combien tu m’en donnes ? 1 bolivar ? Autant que je te la donne ! Pourquoi me payer 1 bolivar ? Autant que je te la donne ! " Ils donnaient le pétrole ! À tel point que ça ne couvrait presque pas le coût de production ! Pas même pour payer la dette extérieure qui était gigantesque, le pays était en faillite ! Ils avaient coupé en morceau le pays, ils privatisaient le peu qui restait de la République ! De la richesse nationale ! Bon, ils l’ont emportée pendant plus d’un siècle et ils nous ont laissés la misère et la pauvreté.
Maintenant, le prix du pétrole après une chute prononcée en début d’année est revenu à son juste niveau : il est maintenant au-dessus de 100$ le baril.
C’est un prix qui est juste.
Un prix qui est juste.
Maintenant, pour revenir sur la croissance de l’économie, la croissance de l’économie : en cela nous avons, tous les vénézuéliens et vénézuéliennes, et surtout ceux qui sont en âge d’être actifs, en âge de travailler, dans le secteur public et dans le secteur privé : nous devons tous nous unir ! Et le secteur financier, le secteur agricole, le secteur industriel, le secteur manufacturier, le commerce ! Nous devons travailler dur pour continuer de redresser l’économie nationale.
Maintenant, retenez ces chiffres, par exemple, on va voir si je les ai bien retenus : la croissance, d’un point de vue sectoriel, par exemple la croissance des activités et services du gouvernement, au cours de ce second trimestre, a été de 7,5%.
C’est l’activité du gouvernement central.
Surtout, Giordani, on mesure avec ça la croissance de l’offre éducative et la santé, n’est-ce pas ? D’autres services publics sont-ils inclus ? L’eau, l’électricité se mesurent à part.
Oui, les prestations sociales, Président...
Les prestations sociales, la sécurité sociale.
7,5% : un chiffre au-dessus de la moyenne, qui est de combien ? 5,4 % Vous voyez ? Vous ne prenez pas de notes, c’est pour ça que vous oubliez rapidement.
5,4 ! Maintenant, prêtez attention : il y a des économistes ici ? Nous avons un économiste.
Un économiste, un avocat...
L’économie est une chose très sérieuse, si sérieuse, qu’on ne peut la laisser seulement aux économistes, attention ! Tous mes respects pour les économistes, mais comme vous le savez, je paraphrase Clémenceau, "le Tigre", qui a dit un jour que la guerre est une chose trop sérieuse pour être laissée seulement aux généraux.
C’est la même chose pour l’économie.
Hein ? Hola ! Sois attentif ! Prends des notes, prends des notes ! Quelle est la croissance des services du gouvernement ? Tu vois ? Tu me prends en photo au lieu d’être attentive.
Service de gouvernement : 7,5 % - toutes les trois - 7,5 %.
Ensuite vient un secteur qui a connu également une très très forte croissance.
Bien sûr, je le répète, ces services de gouvernement : éducation, santé, sécurité sociale, c’est l’État - n’est-ce pas ? - qui occupe son espace dans le développement économique et social.
Dans le capitalisme, ce n’est pas comme ça.
Dans le capitalisme, tout cela finit par être privatisé : éducation, santé, sécurité sociale, etc.
Ensuite, le commerce.
Cela, il faut le répéter encore et encore, et en discuter encore et encore, car vous savez qu’il y a certains médias au Venezuela qui disent tous les jours que le Venezuela est en faillite, que le pays est en train de couler, que Chavez est en train de faire couler le pays, etc.
Le commerce, au cours de ce deuxième trimestre, bon, a connu une croissance de, voyons voir, 9,8 Jorge, n’est-ce pas ? C’est environ ça, non ? Sur le commerce, tu as le tableau ? Vous connaissez les chiffres par coeur.
Non, je les ai appris mais je crois que tu as le tableau, au cas où.
Au cas où j’oublierais un chiffre.
Non, parce que depuis trois jours j’étudie ce qui va bien et ce qui va mal, pas seulement ce qui va bien : la production minière par exemple, a chutée.
Donc depuis hier, je fustige les personnes responsables de cela, pour relever la production minière, surtout celle du secteur primaire : le fer, l’acier, la bauxite, l’aluminium et d’autres minéraux stratégiques que nous ne pouvons pas négliger.
Bon, maintenant, le commerce a augmenté, oui : 9,8 %.
Parlons des institutions financières : la Banque publique et la Banque privée.
La croissance de la Banque est gigantesque ! 34,7 %, c’est bien ça, Jorge ? 34,4 : vous avez juste un 3 d’écart.
Je me suis trompé de quatre.
Bon, non, pas de quatre : de trois dixièmes.
34,4% : la Banque ! Bon, seule la banque du Venezuela qui est désormais la première banque de ce pays, après qu’elle ait été récupéré, à elle seule, notre Banque du Venezuela, regardez, seulement, seulement dans le secteur immobilier, en crédits immobiliers, les logements, la croissance au cours du premier trimestre a été de plus de 70%, à la banque du Venezuela.
Mais c’est pareil dans presque tout le secteur bancaire.
Et cela a beaucoup à voir, avec les mesures que nous avons prises.
Tout cela n’est pas tombé du ciel : tout ce dont nous parlons, tous ces numéros, ces mathématiques.
Non ! Mesures politiques, lois, stimulations, impulsions, décisions politiques, politiques ! Regardez, lorsque quelqu’un vous dit - je dois faire attention car nous sommes en direct à un acte gouvernemental et non en campagne électorale, nous devons faire attention à nos expressions car ceci n’est pas une campagne électorale.
Maintenant, mais, lorsque quelqu’un vous dit par exemple, surtout à vous, les jeunes : "il faut dépolitiser je ne sais quoi", "il faut dépolitiser ceci", attention ! Attention.
Car c’est le discours le plus réactionnaire qui existe : c’est la négation de la politique ! Et quelqu’un a dit, je crois que c’est Aristote, non ? L’homme est un animal...
politique.
C’est Aristote, n’est-ce pas ? Nous sommes des animaux politiques ! Politiques : "la polis", cela vient du mot grec "la polis", la cité, la vie de la collectivité ! Dépolitiser quelque chose reviendrait à enlever le coeur à cette chose ! Si c’est un être humain, un être social.
Ah ! S’il est asocial ou antisocial, alors nous pouvons dire qu’il est antipolitique ou apolitique.
Donc attention lorsque quelqu’un déclare qu’il faut "dépolitiser PDVSA" ! Qu’il faut "dépolitiser le logement" ! Qu’il faut "dépolitiser l’économie" ! Ah bon.
Il est bon de savoir ce que signifie cette expression et cette idée et ce qui se cache derrière elle.
C’est la négation de l’État, c’est la négation du collectif, c’est la négation de la Constitution ! Qui est la carte politique fondamentale, qui nous rassemble toutes et tous.
C’est nier la Constitution, nier les lois, nier les institutions de l’État : tout ça, c’est politique ! C’est nier le plus grand de tous les pouvoirs qu’il y a en ce monde après le pouvoir de Dieu : le pouvoir populaire, le pouvoir du peuple, c’est quelque chose de profondément politique ! Ça, c’est politique ! La politique !
Bon, maintenant, le commerce, la Banque, la croissance de la Banque, nous avons dit combien ? 34,4 %.
Et ensuite arrive, pour terminer ces réflexions d’une minute...
Et pourquoi tu ris, negra ? Ces réflexions de deux minutes, alors...
La croissance du secteur de la construction, le secteur de la construction.
C’est l’un de ceux qui a connu la plus forte croissance de tous les trimestres précédents.
La construction ! La construction de routes,, d’autoroutes, de chemins de fer, de métros, et - c’est là où je voulais en venir - de logements, de logements, oeuvres publiques, écoles, hopitaux, Centre de Diagnostic Intégral, le métro, le téléphérique, le tramway, des lycées, de nouveaux centres universitaires et des logements, des immeubles, des logements surgissent de partout dans le Venezuela nouveau.
Bon, l’industrie de la construction a une croissance - on va voir si je me souviens des chiffres, Giordani - de 17,6 %, c’est ça ? Bingo.
17,6 % : une croissance extraordinaire ! Car en plus, il y a quelque chose d’important : ce n’est pas pareil, par exemple, que la fabrication de chocolat connaisse une croissance de 20 %, c’est très bon, extraordinaire, au fait que la construction connaisse une croissance de 17,6 %.
Car comme le disait aujourd’hui même le docteur Giordani, il nous le dit toujours, c’est un maître pour nous tous.
Il me le dit depuis Llare (1992), depuis la prison de Llare, lorsque nous avons commencé une thèse que nous n’avons pas encore terminée, c’est mon tuteur...
Pour l’économie, l’industrie de la construction est une véritable locomotive : elle emporte l’économie.
Elle la dynamise car elle implique : portes, bois, plastique, ciment, chevilles, etc.
Matériaux de construction, main d’oeuvre : cela génère beaucoup d’emplois, l’industrie de la construction, asphalte, etc.
Tout ce qu’implique le fait de construire des logements, construire des espaces comme celui-ci : technologies, investissements...
Et quelque chose que répète toujours Giordani : tout ce qui est nécessaire à la construction est de production nationale.
C’est la production nationale, tout se produit ici ! Tout se produit ici ! Bon, maintenant, cette grande impulsion de la construction au Venezuela provient, surtout au cours de ces derniers trimestres, de la grande mission "Logements du Venezuela".
Et c’est le sujet de la réunion d’aujourd’hui, non ? De la grande mission "Logements du Venezuela", et le démarrage, à l’intérieur de la grande mission, d’un nouveau plan contient jusqu’à maintenant trois programmes, trois programmes qui ont déjà démarrés.
Mais nous travaillons là-dessus depuis un moment, depuis un moment : pas moins de deux ans.
Et ces idées se mettent en place, c’est comme si elles se mettaient en marche tout doucement : on allume un moteur, un deuxième, puis un autre...
Aujourd’hui nous allumons de nouveaux moteurs, de nouveaux programmes à l’intérieur de la grande et très novatrice mission "Logements du Venezuela".
Rappelons-nous que dans le registre qui a été créé, se sont enregistrées plus 3,7 millions de familles, chefs de famille, qui nous ont dit : "Je n’ai pas de logement à moi".
Bon, compère, l’un des plus grands défis que nous nous sommes lancés - pas le plus grand - c’est que, entre 2011 qui est déjà passé et 2018 - je dirais plutôt 2019, Rafael, car c’est à cette date que se terminera le prochain cycle du gouvernement - et 2019, nous devons, nous allons construire ces plus de trois millions de logements qui manquent au Venezuela.
Et nous avons commencé… Si je descends, vous ne vous levez pas, n’est-ce pas ? Ok.
Sûr ? Sûr, sûr ? Sûre, negra ? Tu vas rester assise ? Ok.
Ne va pas me trahir ! Non, parce qu’une fois j’ai essayé de faire ça et j’ai fini au sol : ils m’ont fait tomber ! Je vais solliciter la protection des ambassadeurs : une protection diplomatique.
Non, parce que j’aime marcher ici mais ils ne me laissent pas le faire ! J’arrive, attends.
Maintenant, rends-toi compte, J’arrive, j’arrive.
Non, je ne vais pas pouvoir aller tout là-haut.
Regardez, étant donné qu’il est 6 heures de l’après-midi, je vous invite à ce que nous regardions une transmission à la télévision.
Tu viens d’où ? Ah ! Tu es biélorusse ? Oui ? Comment ça va ? Bien, merci Monsieur le Président.
Tu es consul.
Et l’ambassadeur ? L’ambassadeur est parti à la base...
Merci Messieurs les ambassadeurs et consuls ! Merci Monsieur le consul.
Merci beaucoup.
Vous parlez espagnol ? Il faut remercier la Biélorussie, la Russie, le Brésil, l’Argentine, Cuba, la Chine, l’Iran et tous les pays qui nous aident pour atteindre l’objectif de la grande mission "logements du Venezuela".
Comment elle s’appelle ? Alani.
Alani, elle est réveillée, regarde-là ! Regarde les beaux yeux qu’elle a.
"J’ai des yeux noirs, qui veut me les acheter ? Je les vends car je suis sorcier, et qu’on m’a mal payé ! Je vends des yeux noirs, qui veut me les acheter ?" Que Dieu la bénisse et la protège.
C’est ta petite soeur, non ? Top là ! Ta petite soeur te laisse dormir ? Qui fête son anniversaire ? Toi ! "Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux ann…" Comment tu t’appelles ? Liuz, encore une fois : "Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, Liuz ! joyeux anniversaire ! Éteins la bougie, éteins-là.
Souffle fort, souffle ! Elle a éteint la bougie ! Allez, vas-y.
Que Dieu la bénisse.
Bon, Amen.
On va faire une transmission, d’accord ? On va faire une transmission.
Rafael Ramirez, quelle transmission doit-on faire ? Ministre ? C’est une transmission pour montrer le développement de Ciudad Tiuna, Président.
Prêtez attention, on va montrer un complexe d’habitations que nous construisons avec des entreprises chinoises - les chinois sont ici ? - des entreprises chinoises, Ni Hao, juste-là, à Fuerte… Hola ! Ni Hao ! Liu ! L’avaleur de bombes ! Liu, l’avaleur de bombes.
Et Éric est là ? Éric.
Hola, bienvenue, les chinois, un applaudissement pour eux et pour tous pour tous nos frères des autres pays, de Chine, du Brésil, de Biélorussie, et de tous les pays qui nous accompagnent.
Rendez-vous compte, regardez, ce que nous initions aujourd’hui, c’est un programme spécialement dédié à la classe moyenne, aux revenus moyens : les secteurs aux revenus moyens ! Pourquoi ? Parce que la grande mission logement a donné la priorité à ce qui était le plus urgent, n’est-ce pas ? En premier, les sinistrés : nous avons toujours des familles vivant dans des refuges, à Fuerte Tiuna et même au palais présidentiel, on a des familles qui vivent encore là-bas ! Mais comme je le leur ai dit : ils sortent de là pour aller dans leur maison, pas pour aller de nouveau dans le bidonville, non ! Dans leur maison, dans leur maison digne, dans leur bonne maison, dans leur nouvelle maison ! C’est un engagement que nous sommes en train de tenir.
Ce n’est pas facile, bien sûr, ce n’est pas facile, mais nous avons déjà construit, entre l’année passée et cette année, Rafael ? Nous en sommes presque à 300.000 logements, non ? 240.257 logements.
Nous allons sur les 300.000.
Maintenant, prêtez attention : ce sont des logements pour les secteurs - en commençant par les secteurs qui en ont le plus besoin - ce sont des logements subventionnés : un logement qui a un prix, ou un coût, de 300.000 bolivars, si toi, par exemple, tu as un revenu en-dessous du salaire minimum, la subvention, selon la loi que nous avons faite, est de combien ? 100%.
Dans la situation - qui doit être transitoire - où tu as un revenu inférieur au salaire minimum.
Si tu as un revenu équivalent à deux salaires minimum, il te sera subventionné, presque la moitié, n’est-ce pas ? Presque 50%.
54%.
Et cette grille, je veux la modifier.
Tu sais pourquoi, mon cher ami, Mario Isea, Président de la banque Banavi ? Parce que quand je vois la grille, je me dis la chose suivante : une subvention de 2%, c’est très peu.
Et c’est ce qui est prévu pour les familles dont le revenu est égal à quatre salaires minimums, n’est-ce pas ? 2% ! Je préfère que nous mettions un minimum de 10%.
Minimum : 10%.
Ce qui veut dire que les familles dont les revenus sont de deux salaires minimums, - bon, il y a une bande, non ? - dont la moyenne des revenus est de deux salaires minimums, pardon, quatre, quatre salaires minimums, la subvention, qui sera la plus petite - 2% c’est trop peu, n’est-ce pas ? Trop peu : au moins 10% et on déplace la grille, entre 10% et 100%.
20 ! Auront droit à 20% ceux qui reçoivent - Mario, aide-moi - ceux qui perçoivent un revenu d’environ trois salaires minimums.
Tu n’as pas la grille avec toi ? Trois salaires minimums : environ 28%.
Tu as la grille avec toi ? Oui, elle est là.
Molina ? Président, elles ont droit à 28% si elles ont trois salaires minimums.
Au lieu de 28, arrondissons à 30 ! Pourquoi 28 ? Arrondissons à 30 ! Pas vrai ? Faisons en sorte que les choses soient rondes.
Ok.
Mais écoutez ça.
C’est pour les familles dont les revenus sont égaux ou inférieurs à quatre salaires minimums.
Il faut se rappeler que le salaire minimum au Venezuela, grâce à la révolution, et à l’impulsion que nous avons donnée, est l’un des plus hauts d’Amérique latine.
L’un des plus hauts.
Bon, avec l’augmentation qui arrive en septembre, il va dépasser les 2.000 bolivars, le salaire minimum.
À cela, on doit ajouter le ticket d’alimentation, et cela te met le revenu minimum au-dessus de 3.000 bolivars.
Et selon les statistiques de notre ami Elias Eljuri, un pourcentage élevé - je ne l’ai pas à l’esprit, Giordani - de familles vénézuéliennes disposent de deux revenus.
Tu as ce pourcentage ici, Jorge ? Près de deux personnes par famille, Président.
Oui mais quel pourcentage sur le nombre de familles ? Non, je ne l’ai pas.
Tu ne l’as pas.
C’est Elias qui l’a, bon.
C’est un pourcentage élevé.
Mais bon, prêtez attention : ce plan, nous l’avons conçu et nous l’avons lancé pour les familles dont les revenus sont supérieurs à quatre salaires minimums.
C’est à dire ceux qui perçoivent 5.000, 6.000, 7.000, 8.000.
C’est combien le maximum ? Jusqu’à 15 salaires minimums.
Donc c’est un plan novateur, qui fait beaucoup baisser le prix du logement.
Vous pensez, la classe moyenne… On va parler de la classe moyenne.
De quelle manière la bourgeoisie arnaque la classe moyenne ! Certains ne s’en rendent pas compte.
Certains sont tellement intoxiqués qu’ils ne se rendent plus compte de rien, et c’est l’un des objectifs de la grande bourgeoisie : intoxiquer, tromper les gens.
Je me souviens de cette femme qui était devenue une furie, elle avait déchiré le - comment ça s’appelle ? - le sac de riz et elle l’a lancé à la figure d’Eduardo Saman lorsqu’il était mon ministre du commerce et que nous régulions les prix pour protéger le consommateur ! La femme n’était pas contente et elle lança le riz à la figure du ministre ! Si on lui faisait payer 1.000 bolivars pour un kilo de riz, elle les payerait sûrement ! Sa haine contre nous est telle que ça ne la dérangerait pas de se jeter du 40ème étage si la haute bourgeoisie le lui demandait.
"Je suis heureuse de sauter car la bourgeoisie me l’ordonne".
Et elle se jette.
Alors que tout ce que nous faisons vise à protéger le consommateur, la famille ! Et peu nous importe si elle est de classe pauvre, de classe moyenne ! Tous ces plans sont pour tout le monde.
Vous vous souvenez des "quotas-ballon" ? Des crédits indexés ? Des gens ce sont même suicidés, vous savez.
Et pas seulement ici, dans beaucoup d’endroits au monde.
Ici, la banque privée avait installé, avec les gouvernements aux ordres qu’il y avait ici et qui permettaient cela...
Ah ! C’est à cela que se réfèrent certains lorsqu’ils disent qu’il faut "dépolitiser" l’économie.
C’est ça le capitalisme ! Il y a un très bon livre de John Kenneth Galbraith, "l’économie…", lisez-le ! Nous devrions le rééditer, demander la permission à la famille du grand écrivain Galbraith, qui a écrit jusqu’au dernier jour, à plus de 90 ans.
"L’économie de la fraude innocente", il s’appelle.
C’est un livre qui se lit rapidement et de plus il écrivait de façon très pédagogique.
"L’économie de la fraude innocente".
Dans ce livre, il explique comment les grands capitalistes du monde, lorsqu’ils se sont rendu compte que ce nom, les peuples ne pouvaient plus se le voir à cause de tout le mal qu’il a fait au monde or les peuples, malgré la tromperie, ressentent le capitalisme, donc ils lui changèrent le nom, ils passèrent du nom de "capitalisme" à celui "d’économie de marché".
Mais c’est le même capitalisme ! Ils lui ont donné un autre nom ! C’est une entourloupe ! "L’économie des marchés libres".
Tout est libre, tout est libre pour exploiter les peuples.
Donc sont nés les crédits indexés, les quotas-ballon, les escroqueries bancaires, tu te souviens ? Avec ces pré-ventes de logements.
Nous avons mis fin à tout ça ! L’IPC ! Nous avons fait une loi pour punir ceux qui faisaient payer l’IPC, l’Indice des prix à la consommation.
Tous les ans, le prix des logements augmentait ! Et il y a des entreprises qui prenaient plus de temps pour construire, ils ne les livraient jamais, car l’année suivante ils prenaient 20 de plus, 20 de plus et 15 de plus, imagine un peu ! Et ils ne terminaient jamais… Et certains ont fui le pays sans payer la note.
Ils ont emporté le fric ! Et ils sont maintenant pratiquement tous aux Etats-unis m’accusant de les poursuivre, en plus.
"Chavez est un dictateur", alors qu’ils ont volé je ne sais combien de millions de dollars.
C’est pour ça que nous avons fait ces lois ! Pour interdire les quotas-ballon.
Ah ! Où étais-tu le 11 avril ? (coup d’État de 2002).
Ici, à Caracas ? Bon.
Le seul décret que Carmona a eu le temps de signer avant de prendre - comment dit-on dans les plaines ? - "les jambes à son cou", Non ? Tu te souviens ? Les jambes à son cou.
Avant de partir en courant dans les poubelles de l’histoire avec tous ses alliés, le seul décret que Carmona a eu le temps de signer concernait les crédits indexés.
Le ministre des finances que Carmona avait nommé - un homme de ces partis d’extrême droite qui maintenant vit très bien aux États-Unis - élabora un décret et Carmona le signa, ce fut le seul, le temps lui a manqué.
Il remit en vigueur les crédits indexés ! Le seul décret ! Ils veulent revenir pour ça ! Pour l’économie ! Pour continuer de piller le peuple ! Bon, à Fuerte Tiuna, nous avons commencé à construire des milliers de logements, et il y a un secteur, face à la vallée, là où il y a… oui, la vallée, l’académie militaire, en direction de "los proceres", vers Longaray, il y a un secteur très très beau que nous avons réservé pour ce plan.
Je tiens à le présenter.
Nous allons faire la transmission par satellite, nous sommes prêts ? Rafael, qui reçoit la transmission, là-bas ? Jacqueline Farias.
La parole est à vous, à Fuerte Tiuna.
Depuis ici, Président, où nous sommes en train de construire 116 immeubles.
Dans toute la capitale, nous construisons 600 immeubles, ici, à Ciudad Tiuna, grâce à ces terrains qui ont été remis par Fuerte Tiuna nous construisons 116 immeubles.
Nous sommes dans la zone construite par le gouvernement de la République populaire de Chine.
Je salue mon grand Président Hugo Rafael Chavez Frias, tendrement, de la part de toute ma famille.
Je vous suis très reconnaissante pour mon logement, car je vis avec mes parents et nous sommes une grande famille.
Actuellement, nous...
Un problème de retransmission.
Bon, pendant ce temps, merci Jacqueline, salutations à toute la famille. Prêtez attention, je ne connais pas le nom de la dame qui est là, je ne connais pas le nom de la dame qui est là, Rose.
Ah ! Rose, Rose si merveilleuse, fleur si magnifique...
Salut chevelu, comment vas-tu petit gars ? Qui t’as coupé les cheveux ? Il ne t’a laissé que les oreilles ! Rose ! Madame Rose et sa famille.
Il y a là-bas un groupe de familles...
Prêtez attention à ce détail, que je veux préciser.
Car c’est très sérieux, très sérieux.
C’est plusieurs familles qui ont aimé l’endroit.
Elles sont là-bas.
Et aujourd’hui, nous allons signer...
Et je crois qu’il y a ici un autre groupe de familles qui va s’installer là-bas, levez la main pour voir ? Ah ! Tu vois ? Bon, ces appartements nous allons les terminer...
Dans quelques mois nous livrerons les premiers.
Mais dans ce secteur où travaillent les entreprises chinoises, il y a là l’entreprise CITIC - ou est Liu ? - une des entreprises les plus grandes du monde, je vous félicite, vous avancez bien.
Vous m’avez promis que vous alliez rattraper les russes.
Vous allez rattraper les russes, et les dépasser.
Car les russes ont piqué un sprint et ont sorti de terre je ne sais combien d’immeubles au fond, là-bas, en face de las Mallas, vers Coche et las Mallas, vous les avez vus ? Un ensemble d’immeubles comme je n’en avais jamais vu au Venezuela.
Ce sont les entreprises russes.
Les chinois ont commencé un peu après.
Mais madame Jon Bo m’a dit, ainsi que Liu et Eric, les chinois : "Regardez, ces russes, dans trois mois, ils seront loin derrière nous, vous allez voir".
Et je crois que les chinois vont très vite tenir parole.
Ils travaillent là-bas jour et nuit.
Il y a eu, il y a peu, un accident : Liu, il faut augmenter les mesures de sécurité.
Une grue est tombée, heureusement les compagnons qui ont été blessés ont récupéré, n’est-ce pas ? Grâce à Dieu.
Il faut faire très attention car ce sont des immeubles très grands, il y a des gens tout en haut, ils montent des grues, des blocs, du ciment… C’est une activité à risque, non ? Bon, risquée, oui.
Parfois, il pleut, ça glisse, le vent qui souffle là-haut...
Il y a beaucoup de facteurs.
Maintenant, prête attention : que se passe t-il ? Là, dans ce secteur, plusieurs milliers de familles ont déjà décidé...
Rafael, combien de familles de classe moyenne ont déjà accepté d’acquérir leur appartement, là, dans ce secteur de Fuerte Tiuna, le secteur A et le secteur B, nous leur donnerons un nom plus tard, et ces noms vous les choisirez vous, pas moi.
L’ensemble va s’appeler Ciudad Tiuna.
Rafael, dis-moi.
Oui, Président, actuellement se sont inscrites 769 familles.
Quand terminerons-nous ces appartements ? Nous les terminerons en 2013.
Quel mois de 2013 ? Président, partiellement, les deux premiers immeubles seront prêts en février 2013 et le reste en septembre 2013.
Regarde, on a là un représentant de l’entreprise chinoise.
Il est là : cadre-le.
Regarde.
On dirait un petit chinois, vale ! Bon, compère, comment tu t’appelles ? Diego ! Il s’appelle Diego.
Et toi, tu t’appelles comment ? Diego, toi aussi ! J’ai ici deux Diego.
Et toi ? Diego aussi ? Richard ! Richard, coeur de lion.
Bon, prête attention : donc, dans environ un an, on commencera à livrer des appartements, c’est ça, Molina ? Oui ? Là, dans la vallée.
Un peu plus de 700 familles.
Mais combien d’appartements avons nous dit que nous réserverions pour ce plan ? 2.500.
2.500 ce qui veut dire qu’il en reste presque 2.000 de disponible.
Je lance un appel et on va ouvrir aujourd’hui un "0 800 mon foyer", pour que toutes les familles de la classe moyenne qui sont intéressées appellent à ce numéro et s’inscrivent pour être intégrées à ce plan.
Plan : "0 800 - mon foyer".
Maintenant, prêtez attention.
Combien coûte le mètre carré de terrain à Caracas, actuellement, si tu veux acheter ? On te le vend combien ? Combien ? Plus de 100.000 ? De 10.000.
10.000, pardon, le mètre carré ! Fais les comptes : 10.000x100, vers la Castellana, qui est une zone très jolie.
Ah non ! Là-bas, ça doit être très cher ! Pour la classe moyenne, tout ceci est inaccessible ! La classe moyenne est exclue également par le grand capitalisme ! Rendons-nous compte de cela ! Et donc la classe moyenne finit par vivre en location ou dans des bidonvilles.
Et que laisse t-elle à ses enfants ? De la pauvreté ! De la pauvreté, compère ! Maintenant, prête attention : il s’avère que ces terrains à Fuerte Tiuna, leur coût, leur valeur, leur prix pour vous est égal à zéro ! Vous ne payerez pas un centime pour ce terrain ! Rien ! Ce terrain appartient à l’État, au peuple, pour le peuple.
Ce que je voulais c’était remercier le Président, lui faire parvenir mes bénédictions, toutes celles qui remplissent mon âme.
Je voulais lui dire : Président bien-aimé, Président ami, tout fleuri entre tes mains.
Avec ma petite famille, maintenant pas si petite que cela, nous allons vivre tout près de nos écoles, de nos centres d’étude, de la maternelle, de la faculté, de l’école écologique Simon Rodriguez, du lycée bolivarien Alberto Mioles Rojas, et de l’IAE où je suis en train de passer mon diplôme en relations internationales.
J’ai à côté de moi mon fils ainé, il est étudiant en droit, nous vivons avec ma maman, ici à Longaray, et pour nous, c’est une grande bénédiction.
Sont en train de se consolider les paroles du libérateur : "Cette terre appartient à ceux que Dieu a fait naître sur son sol", merci.
À vous Président.
Ces familles sont là, heureuses car elles savent où elles vont vivre, elles sont certaines de ne pas devoir payer un capital de départ et ils m’ont tous déclarés avoir les capacités d’assumer cette forme de paiement que garantie la révolution.
À vous, Président.
Merci Jacqueline, merci pour ce beau message, madame Mariani et madame Rose, ainsi que leurs familles, merci beaucoup.
Et à tous les frères chinois de l’entreprise CITIC.
Je vais vous dire autre chose, en écoutant le beau message de Mariani, je me suis souvenu que dans le registre que nous avons fait pour la grande mission "Logements du Venezuela", avec plus de 7,3 millions de personnes inscrites, près de 50.000, ont déclaré avoir un revenu supérieur à 4 salaires minimum.
Nous avons là un premier panel dont beaucoup d’entre vous font partie, non ? Vous vous êtes inscrits dans la grande mission logement ? Et vous vous situez au-dessus de quatre salaires minimum.
Toutefois, à partir d’aujourd’hui, nous activons le 0 800 "Mon foyer".
J’insiste : si vous, mon amie, si vous, mon ami, familles de la classe moyenne de la population, vous avez un revenu supérieur à 4 salaires minimum, c’est à dire supérieur à 8.000...
Donne-moi les chiffres exacts.
Mince ! Vous ne les avez pas.
Vous devriez savoir ça par coeur.
4 salaires = 7.121 mon commandant.
Comment ? 7.121, jusqu’à 4 salaires minimum.
Quatre salaires minimum.
Ça ne peut pas être ça.
Ça ne peut pas être ça car nous avons le salaire minimum, bon, il augmente le premier décembre.
Oui, à 1.780.
À 2.000 ! 2.000 ! Le salaire minimum va dépasser 2.000 bolivars.
Donc nous pouvons dire que c’est 8.000 bolivars.
Si vous avez un revenu supérieur à 4 salaires minimum et que vous n’êtes pas enregistré, que vous n’êtes pas propriétaire de votre logement, que vous soyez de Caracas ou de n’importe quelle région du pays, appelez à partir de ce soir, c’est ça Rafael ? De quelle heure à quelle heure ? Le système est déjà installé.
Il est déjà installé.
Appelez pour voir si on me répond.
0 800 "Mon foyer".
Notez-le s’il vous plait.
Commencez à appeler ! Nous vous répondrons et nous ferons la planification.
Pour les messages, il y a une page web : www.granmisionviviendavenezu... et sur Twitter : @programasectoresmedios.
Par toutes ces voies, faites-nous parvenir vos données, nom de famille, téléphone, adresse et nous vous rappellerons, pour les réunions.
Regardez, en ce moment, seulement jusqu’à aujourd’hui, nous avons ce programme, ou ce projet là-bas, à cuidad Tiuna, 2.500 appartements qui seront prêts à partir de septembre 2013.
Il manque seulement un an.
À Macaracuay, là, à l’encantado, ça s’appelle.
Vous connaissez ? Vous êtes de là-bas ? Tu es de là-bas ? Là-bas, tout au fond, celle qui m’a lancé 20 baisers, je lui en renvoie un : Tu me dis que tu es de Macaracuay ? Envoyez un micro là-bas...
Où sont les micros ? Ils sont là-bas, ils volent.
On va voir ce que tu vas nous dire sur Macaracuay.
On a combien d’hectares là-bas, Rafael Molina ? Il y a 6,5 hectares pour la construction de 1.200 appartements.
Donc on est en train de parler de 50 appartements par hectare, c’est ça ? À peu près, non ? 5x5=25 Hein ? En moyenne, oui.
5x5=25 5x6=30 Bon, 1.200 appartements sont prévus pour Macaracuay, à "l’encantado".
Tu vis là ? Non, Président, je vis à "Los Chorros"et il y a un an, mon mari s’est inscrit dans la grande mission logement située dans le centre commercial "El Milenio".
Bon, nous vivons avec ma mère et j’ai deux enfants...
Vous vivez où ? À "Los Chorros", sur l’avenue du Rosario, à l’Est.
Merci car mon papa, révolutionnaire et camarade, a acheté cette maison il y a très longtemps, il y a 36 ans.
Nous vivions à la maison lorsque mon père mourut et bon, il nous était absolument impossible alors que nous avons tous deux une profession, que nous sommes des battants, d’acheter un logement.
Car nous avions beau mettre de côté, jamais, jamais nous n’arrivions à économiser suffisamment pour avoir de quoi faire l’avance du capital de départ.
C’était impossible pour nous.
Et grâce à vous et à Dieu, avec cette nouvelle mission de "zéro avance préalable", nous allons pouvoir avoir notre logement.
Merci, Président, nous vous aimons, ma famille et moi.
Comment vous appelez-vous ? Beaucoup de baisers, pour vous, la santé et la bénédiction.
Comment tu t’appelles, et ton mari ? Mon nom est Gabriela Soza.
Je travaille à la clinique populaire Lebrun et un jour, j’ai eu l’honneur et le plaisir de vous faire un baiser et aujourd’hui, je vous en fais encore plus : des milliers de baisers ! Je t’aime.
Je t’aime, femme patriote.
Bon, un salut à toi, à tes enfants, à ta famille, à ton époux.