Bien le bonjour.
Il n’est d’axiome plus explicite que la démocratie est la dictature de la majorité, surtout lorsque les minorités deviennent cettedite majorité ; et peu nous importe qui sont-elles, vu qu’elles font partie intégrante de notre humanité, jusqu’à preuve du contraire.
Autrement dit, c’est l’oligocratie dans toute sa splendeur. L’autorité de plusieurs petits groupes d’individus tacitement, ou même sans le savoir, coalisés contre la majorité silencieuse aboulique ; cette dernière même étant la virescence d’une minorité qui triompha d’une autre majorité apathique, etc. La définition même du cercle vicieux. Icelui pouvant se transcender en cercle vertueux à condition de trouver la juste orthonormalisation, donc un consenso-tribut socio-ontologique mille fois plus lourd et complexe à payer que la défectuosité, cette dernière étant apparentée à la solution de facilité. Mais qui est à l’origine de cela ? Satan... c’est nous. L’humanité dans son adolescence, le meilleur des mondes possibles ?
Rien n’est parfait ici-bas, mais la tengence à l’imperfection est plus que remarquable en cet âge, comparativement à d’autres séquences.
Sans compter toutes les entités hégémoniques parasitaires qui fomentent le phénomène, pour mieux en tirer profit. Diviser pour mieux régner sur un monde de bacs à sable plutôt que la vie en bonne intelligence entre sapientes . Ceci aussi fait partie de nous. Tout cela n’est pas le produit de contingences inexplicables ou de démonstrations sociologiques pertinentes, mais bel et bien de notre faute, à tous. Le phénomène du bouc emissariat est le témoignage de notre irresponsabilité et de notre lâcheté face à nous-même. La révolution est cependant en marche, car autrement nous ne serions pas ici. Pour l’instant, c’est une phase de transition. Rien n’est perdu.
Espérons que tout ceci se solde dans la sagesse, comme par le biais de consensus tels les cercles proudhon mais appliqués à tous les domaines humains, vecteurs d’égalité et de réconciliation au demeurant, plutôt que dans la gloriole priapique brutale d’accoutumée ne menant à rien.
Merci et bien à vous.
Au revoir.
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