Interrogée par David L’Épée, Ingrid Riocreux, auteur du livre La Langue des médias, explicite le phénomène de la parole médiatique dominante, ce langage des journalistes qui charrie plus ou moins consciemment l’injonction oligarchique, une pensée spécifique sur tous les grands thèmes d’actualité soumise au règne de la « dépêche « AFP », ce syndrome du copier-coller. Unicité due au formatage des écoles de journalisme, les individus formatés formatant ensuite le public. D’où le concept de « dérapage », qui condamne toute sortie de route.