Ce qui caractérise la situation actuelle, inédite dans l’histoire de France, à part peut-être la parenthèse 1940-1944, c’est la paralysie des hommes politiques et médiatiques par rapport aux choix autoritaires du gouvernement. Les grandes gueules se sont fermées dès le premier coup de fouet.
Alors qu’en temps normal il suffit d’une petite proposition de loi sur un sujet mineur pour déclencher les foudres des syndicats, le soulèvement des partis, les hurlements des députés et les pétitions des people, là, alors que la France plonge dans les profondeurs d’une crise économico-sociale sans précédent, l’opposition officielle regarde ailleurs.
Marine Le Pen s’occupe de chatons, Jean-Luc Mélenchon dénonce le climat. C’est tellement surréaliste qu’on a du mal à y croire. Rares sont les personnalités politico-médiatiques qui osent dire tout simplement aux Français, en état de sidération durable, ce qu’il se passe vraiment (c’est pourquoi, la nature politique ayant horreur du vide, de courageux médecins et scientifiques s’y collent) : on bascule dans la dictature mondialiste d’une collusion entre multinationales, institutions mondialistes ou européistes, et gouvernements corrompus.
Ces derniers étaient depuis tant d’années secoués par l’insoumission des peuples, des peuples régénérés et regonflés politiquement par les échanges horizontaux structurants sur l’Internet, qu’ils ont fini par opter pour le pire : détruire la démocratie (ou ce qu’il en restait) pour imposer leurs décisions sataniques. Appauvrir le pays pour conserver leur pouvoir, étouffer la liberté d’expression pour garder la main sur la parole publique, et actionner la répression à la moindre demande de justice.
Avant que ces potentats ne finissent dans les poubelles ou les fosses de l’Histoire, d’où ils n’auraient jamais dû sortir (mais ils ne sont que le salaire de l’ignorance et de la crédulité des Français), il faudra résister en bloc, échanger sous les radars et organiser notre défense. Déjà, derrière les scientifiques et médecins honnêtes, des bataillons de Français se mettent en ordre de marche. Les enfants abandonnés se débrouillent entre eux.
« Le vrai scandale politique c’est que c’est surtout un choix autoritaire, un choix d’une société aseptisée autoritaire. Mais qui a débattu de ceci ? Peut-être que les Français ne sont pas d’accord, peut-être que les députés et les sénateurs ne sont pas d’accord avec ça. Qui a décidé que cette société devait être à ce point une société sans risque où même les enfants seraient amenés à être élevés sous cloche ? Ceci est infernal, ça s’appelle une dictature, une dictature sanitaire. »
Dans les médias, la parole lucide est si rare qu’elle passe pour folle, malade, à enfermer. Et pourtant, ce mardi 22 décembre 2020, l’éditorialiste du Figaro Ivan Rioufol ne balance que des évidences, ce que le Net non aligné crie depuis neuf mois déjà, dès le début du premier confinement, la mise sous cloche de tout un pays, le gel de toute activité, de toute pensée, de toute réaction surtout.
La différence se fait sur le courage. Les hommes de courage surnagent, les autres coulent ou sont voués aux gémonies. C’est ce que les salauds appellent la « haine », mais qui n’est que la réaction naturelle à leur saloperie. L’esprit de résistance a déserté les instances d’opposition classiques soumises à la lâcheté et aux petits calculs.
La presse de gauche a abandonné le terrain à la dictature mondialiste – car le covidisme, c’est la pointe acérée du mondialisme, l’aiguille de la seringue qui doit paralyser les peuples –, vérifiant une fois encore la théorie selon laquelle la gauche officielle n’est que le moyen pour la droite dure, celle qui est toujours aux commandes, la droite de la Banque et de la Répression, de faire croire à la démocratie.
On en veut pour preuve les deux couvertures – honteuses – du jour de la presse dite de gauche :
On était chez Pascal Praud, on va y rester parce qu’il s’y passe des choses. L’ex-RN Jean Messiha, désormais libre de ses mouvements (d’humeur), a balancé le 21 décembre un gros pavé dans la mare qui a fait bafouiller l’animateur. Il était question de l’affaire Benayoum, cette beauté qui a servi de cheval (ou jument) de Troie aux trolls sionistes pour relancer l’antisémitisme français.
C’est à 3’52 que Messiha fait exploser sa ceinture :
« Les juifs de France devraient quand même demander un certain nombre de comptes à des organisations comme la LICRA, comme l’UEJF et comme d’ailleurs un certain nombre d’intellectuels juifs qui ont poussé cette invasion migratoire depuis les années 80 avec les vagues successives d’immigration... »
« D’abord les juifs de France ça n’existe pas », le coupe opportunément Élisabeth Lévy, qui sent l’incendie approcher.
Panique à la centrale de commandement, au PC (poste de commandement) de la France occupée ! Panique chez les élites et leurs obligés ! Panique chez Mario Stasi, de la LICRA, et chez Pascal Praud, de la télé !
Grosse séquence chez @PascalPraud suite aux propos que j’ai tenus contre la @_LICRA_ et l’@uejf suite au déferlement antisémite contre #MissProvence.
Réponse de @MarioPstasi :
« Faites donc taire Jean Messiha !
Ne l’invitez plus ! ».
Et ce type est avocat.
Lamentable.#hdpros pic.twitter.com/EwQrKFr1dG— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) December 22, 2020
Aujourd’hui, il suffit d’une phrase pour mettre le feu à la télé, au débat, aux réseaux sociaux. La France est une forêt, il fait chaud, très chaud, c’est la sécheresse, et une étincelle peut tout allumer. Mais ce ne sera pas une guerre civile, celle qu’attendent les zemmouriens, une guerre du bas contre le bas. Ce sera une guerre du bas contre le haut, ou plutôt la résistance à la guerre que le haut mène contre le bas depuis des mois, de manière de plus en plus ouverte.
Dans L’Heure des pros du 22 décembre 2020, ne manquez pas le plaidoyer d’Axel Kahn, sur la demande du Praud, pour la vaccination massive et obligatoire (à partir de 2’52) :
« Le vaccin est évidemment un bienfait pour l’humanité... Cela étant dit, vous me demandez comment essayer de convaincre les gens. La première chose, je crois, c’est la transparence, c’est la clarté. Quand j’essaye de dire que personnellement je vais me faire vacciner, et quand j’essaye d’indiquer qu’il faut que les gens se fassent vacciner, j’ajoute immédiatement, volontairement, dans la liberté, parce qu’ils en seront convaincus... Je sais qu’il y a un mouvement tellement fort contre le vaccin en France que si on imposait la vaccination alors la réticence, la réaction serait certainement pire que ce que à quoi on parviendra par l’adhésion. Et puis je rappelle quelque chose quand même que les gens commencent à vivre avec l’apparition de ces nouveaux mutants : c’est que la Covid-19, le SARS-CoV-2, c’est une parfaite saloperie, on ne s’en tire pas et on ne s’en tirera pas tant qu’il n’y aura pas d’immunité collective. Mais l’immunité collective elle ne peut pas être spontanée, il y a déjà 61 000 morts en France et l’immunité moyenne en France est de 12 %. Vous voyez le nombre de morts qu’il faudrait accepter, se voir imposer, pour parvenir à une immunité collective spontanée. Par conséquent, la seule immunité collective qui est possible, est l’immunité collective vaccinale. Tant qu’il n’y aura pas ça, eh bien l’économie ne repartira pas, les jeunes ne retrouveront pas toute leur liberté et pour tout dire, on restera fortement emmerdés. »
Le dilemme proposé par ce « grand » scientifique : c’est le vaccin ou la mort du pays !
La révolte de Pascal Praud
Vingt-quatre heures après la sortie anti-LICRA de Messiha, le président de cette association confessionnelle a aussitôt été invité pour un long droit de réponse par le dérouleur de tapis rouge de service. On ne sait pas d’où vient ce privilège mais c’est ainsi. C’est à partir de 1’05’48. On n’est plus sur L’Heure des pros, mais sur L’Heure de Mario. C’est alors que Pascal Praud, peut-être encouragé par le courage quasi suicidaire de Jean Messiha, prend un risque avec sa carrière :
Mario Stasi : « Vous comprendrez que lorsqu’on a un délire aussi nauséeux, toxique, sur une antenne de télévision et que, pardon, mais que un sujet chasse l’autre sans qu’on puisse pointer du doigt que tel ou tel est toxique, il nous devait d’être ici pour dire que monsieur Messiha n’a pas sa place, je suis désolé monsieur Praud, n’a pas sa place sur des plateaux. »
Pascal Praud : « Non mais Mario Stasi arrêtez, arrêtez ça, je veux dire arrêtez ça, franchement ! Non non non non non mais arrêtez ça, vous n’êtes pas là pour donner des bons points, de savoir qui a sa place, qui n’a pas sa place ! Attendez Mario Stasi s’il vous plaît ! Vous êtes là pour répondre à Jean Messiha et vous êtes pas là pour donner des injonctions, de savoir qui doit parler, comment il doit parler, etc. C’est absolument insupportable et intolérable ! Donc maintenant vous répondez, vous répondez et vous répondez, comment dire, sur le fond, et vous gardez vos commentaires pour vous. »