Dans la série La France blanche qui boite sauvée par les blacks et les rabzas...
Dans le genre film tradi de qualité revu et corrigé par la bien-pensance, on avait chroniqué le remake de Belle et Sébastien. Aujourd’hui, c’est au tour du Jouet de Francis Veber avec Pierre Richard (1976) de passer à la moulinette du socialo-sionisme, parce qu’on en revient toujours à ça. On sait que ça peut être exaspérant de retrouver ce concept un peu partout mais pardon, c’est pas de not’ faute. Nous on est là pour soulever les pierres et voir ce qui cavale dessous. On est des entomologues.
C’est donc Jamel qui fera à 47 ans le bon immigré au service du gosse de la bourgeoisie (financière), avec la structure désormais classique d’Intouchables, le gentil Noir dégourdi qui sauve le vieux Blanc coincé handicapé. Une allégorie (ou une métaphore, franchement, on sait plus faire la diff entre ces figures de style) de la France d’après, celle de Macron, ou de Hollande même, voire de Sarkozy, puisque c’est lui qu’a commencé à plonger la tête de notre pays dans la baignoire de l’Union européenne.
La version de 1976 est à la fois charmante, philosophique et divertissante.
La version antiraciste est inepte, jusque dans la bande-annonce, putassière au possible. On a honte pour Jamel, qui n’est jamais sorti du rôle du bicot bègue, une forme d’humiliation pour la communauté maghrébine. Les rabzas français d’aujourd’hui, c’est pas ça : ceux qu’on connaît sont nettement plus dignes. Même Bassem a plus de droiture, c’est dire.
On ne va pas ergoter trois heures sur ce film de propagande antifrançais ET antimaghrébin puisque, comme dans tout conflit triangulé, ce ne sont pas les côtés du triangle en conflit qui gagnent : c’est la pointe, qui sert de « sauveur », tout en foutant la merde.
On retrouve le triangle pervers de SOS Racisme, avec la bande à Julien Dray en embuscade, les immigrés montés contre les Français à partir de 1984. C’est en 1995 que le programme de haine antifrançaise devient officiel avec le film de Kassovitz, un bourgeois « fils de », La Haine.
Depuis, La Haine a fait des petits, et un tas de réals pro-racailles s’engouffrent dans la brèche pour chier sur la France, les flics et les Français. Le Festival de Cannes et la soirée des César applaudissent à rompre ; normal, c’est la mode, ou plutôt, la ligne du pouvoir profond.
Mais quelque chose nous dit que la guerre mondiale qui se lève va tout changer. Ça rigole moins, tout d’un coup !