Dans une biographie à paraître jeudi, le candidat du Front de gauche à la présidentielle parle pour la première fois de son appartenance au Grand Orient de France.
"J’y suis entré en 1983", explique-t-il, après "le tournant de la rigueur". "Quand tout s’est cassé la figure, que reste-t-il ? La République. Donc, in fine, la liberté et l’égalité", ajoute-t-il.
Dans cette biographie intitulée "Mélenchon le plébéien", écrite par les journalistes Lilian Alemagna, de Libération, et Stéphane Alliès, de Médiapart, le candidat du Front de gauche à la présidentielle affirme comprendre "non pas la vision trotskyenne de la franc-maçonnerie, c’est-à-dire une machine à corrompre la classe ouvrière, mais je vois l’inverse : le lieu où se conserve le fil d’or. Où traverse notre histoire. Les temps profonds".
Mais ce livre nous apprend également autre chose : le logo et le nom Front de gauche appartiennent à son Parti de gauche. Et "en cas de divorce au sein de la famille Front de gauche, c’est à lui que reviendrait le label".