L’amélioration technique, c’est elle qui a donné naissance à la société de consommation, et c’est elle qui incite les gens à racheter le nouveau modèle de smartphone chaque année. Avant elle, il n’y avait pas de problème de sur-consommation des ressources. Alors je ne vois pas comment on pourrait dire qu’elle est la solution.

Je ne crois pas que ce soit l’amélioration technique qui ait donné naissance à la société de consommation mais plutôt les modèles économiques basés sur l’usure et la croissance.

J’attire ton attention sur le phénomène d’obsolescence programmée par exemple.
Ou encore, on peut s’amuser à demander aux gens les améliorations entre windows XP et windows 7 autres que le logo. 95% des utilisateurs n’ont rien remarqué je pense.

petit_poney, sans la technique, l’ère industrielle n’aurait jamais vu le jour. Sans la technique, nous serions toujours avec une agriculture qui demande presque 1 personne au travail pour 1 personne nourrie. Dans ces conditions, difficile d’imaginer la société de consommation. Pour que toutes ces marchandises soient accessibles à un grand nombre de gens, il faut les produire pour pas cher. Et cela, seule la technique le permet. Par exemple, acheter un meuble pour 99 euros, ce n’est pas possible quand il est fabriqué entièrement à la main. Avant l’ère de la technique, la consommation de marchandises était forcément très limitée.

Sans la technique, nous serions toujours avec une agriculture qui demande presque 1 personne au travail pour 1 personne nourrie.

Cela remonte aux tous debuts de l’agriculture. Il était vite devenu possible, bien avant les machines, pour une personne, de produire pour plusieurs. Et ceci d’autant plus que les productions étaient plus riches et variées. La monoculture sans repos des terres et sans roulement, non contente de détruire les sols, et très inefficace, contrairement à l’idée reçue.
La technique peut tout faire, bien comme mal.

Dans ces conditions, difficile d’imaginer la société de consommation. Pour que toutes ces marchandises soient accessibles à un grand nombre de gens, il faut les produire pour pas cher. Et cela, seule la technique le permet. Par exemple, acheter un meuble pour 99 euros, ce n’est pas possible quand il est fabriqué entièrement à la main. Avant l’ère de la technique, la consommation de marchandises était forcément très limitée.

Ere de la technologie, ère de la technique, cela ne veut rien dire. Il a toujours eu technique dès le moment que l’homme a transformé son environnement et l’a utilisé ses éléments au délà de leur fonction naturelle première, ce que des animaux réalisent aussi, mais de manière primitive, sans évolution, depuis des centaines de milliers d’années.
Parlons plutôt d’ère de l’électronique ou du plastique, cela semble mieux cibler notre monde actuel et sa genèse.

Cela dit nous sommes d’accord sur le rapport quantité-consommation. Les entreprises de production masse ne peuvent que continuer à générer du profit de plus en plus à la fois par la financiarisation sur les places boursières et par la réduction de la qualité des produits au profit de la quantité, permettant par la même occasion de réduire l’éventail des disciplines des ouvriers pour les faire passer d’artison à machine.

Il y a moins de consommation de masse parce que les gens, englués dans ce système, n’en sont certainement pas sortis. C’est tout simplement qu’ils ont de plus en plus le cul à l’air.
Donc l’article, c’est du concentré de merde en conserve.

Ratatak, moins on utilise de technique, moins on peut produire des objets en quantités phénoménales. C’est ce que je voulais dire, par opposition au commentaire qui disait que plus on utilise de technique, plus on va pouvoir diminuer le nombre des objets. Soit l’inverse.

Il y a moins de consommation de masse parce que les gens, englués dans ce système, n’en sont certainement pas sortis. C’est tout simplement qu’ils ont de plus en plus le cul à l’air.

Quitte à être un peu simpliste, je répondrai à cela par ce dessin de Konk : http://dessins.de.konk.free.fr/les_boeufs/responsables_et_coupables.jpg. Si ce dessin ne dit sans doute rien d’intéressant sur l’économie, il a au moins le mérite de faire réfléchir.

bien sûr ! surtout en Grande-Bretagne LE pays maxi du Grand Capital et de la pressuration du pauvre peuple, c’est là qu’a explosé le nombre des gens réduits au chômage, à la précarité, à la retombée dans la misère (regardez les films Raining Stones, etc).
Quand à moins de papier, avec internet ça se comprend.
Mois de vacances bien sûr. d’abords maintenant les jours de congés ne servent plus à partir en vacances mais à faire les courses et les démarches diverses et autres, qu’on pouvait autrefois faire en sortant du travail, mais maintenant impossible vu la réduction surréaliste des heures d’ouverture et de disponibilité des ateliers et services publics et privés. tout est épuisé (les gens aussi) et il n’en reste pus pour partir en vacances, et surtout pas partir 4 semaines, comme c’était la coutume autrefois. Et puis où pourrait-on partir en vacances de nos jours, dans un monde où les hotels sont devenus si chers qu’il n’est plus possible ni au peuple ni à la classe moyenne de voyager, seulement les cadres sup’ et la bourgeoisie.
Moins de matières premières, ça veut dire tout simplement qu’on a délocalisé les industries, le gag !
donc c’est tout du chiqué ces stats.

Aujourd’hui, alors que nous sommes en crise, les consommateurs ont un téléphone portable, un ordinateur, une connexion à Internet, un lecteur mp3, une console de jeu, un réfrigérateur, un téléviseur, un aspirateur, et j’en passe plein. Durant les Trente Glorieuses, mes parents n’avaient rien de tout ça (sauf peut-être le frigo), et ils étaient loin d’être les seuls. De plus, mes parents gardaient leur biens pendant des décennies, alors que de nos jours, bien des gens changent de téléphone portable tous les ans.

En réalité, nous consommons incomparablement plus, aujourd’hui en temps de crise, que nos parents en plein boom économique dans les années 70, quand c’était le plein emploi et que les perspectives d’avenir semblaient bonnes. Pourquoi ? Parce que la valeur de chaque marchandise baisse continuellement, ce qui implique qu’on doive en consommer toujours plus pour soutenir l’économie. Si le "pic des objets" arrive, alors la croissance ralentit, alors la crise arrive. Il faut se demander d’où vient la crise. Est-ce que nous consommons moins parce que nous sommes en crise, ou bien est-ce que nous sommes en crise parce que nous consommons moins ? Dans un système qui requiert obligatoirement une croissance continue, la crise arrive obligatoirement un jour ou l’autre. Sauf s’il est possible de croître indéfiniment, mais j’en doute. Alors lorsque la crise inéluctable arrive, il faut peut-être se méfier avant de conclure que cela va impliquer une baisse de la consommation. C’est peut-être l’inverse.

La population occidentale possède déjà tout, dépense de plus en plus de temps et de son argent dans des services virtuels sur Internet. Quoi de plus logique que de constater une stagnation des biens possédés ? Cette étude est interessante toutefois, elle vient poser un contrepoint aux idéologies de décroissance. Et confirme la virtualisation de nos économies.