Le succès de Jurassic World par rapport aux deux précédents films de la saga dinosaurienne de Spielberg prouve en creux que plus la dose de propagande infligée au public est grossière, plus elle est rejetée. Mais si on diminue cette dose, afin de la rendre invisible, et donc digeste, elle est alors dénoncée comme manipulation occulte, ou tout bonnement ignorée. Question dramatique : comment Hollywood va-t-il pouvoir continuer à nous abreuver de son merveilleux nectar sioniste ?
- Les diamants, comme les juifs, sont éternels
Dans le blockbuster Jurassic World, les armatures classiques sont remplacées par le réalisme, l’humour et l’information. Les volets 2 et 3 étant complètement plombés par des injections massives d’antiracisme, de féminisme, de jeunisme et d’écologisme délirants.
Dans l’épisode 2, ce sont les femmes, une blanche et une noire, qui sauvent l’humanité du danger (musulman ou nazi, au choix), les hommes se révélant incapables de faire face. Dans le 3, c’est au tour de la famille moyenne américaine aux relents de blaireaux, menacée de dissolution, de se couvrir de gloire. Le sionisme, incarné par le mathématicien qui professe la Raison (pure), est présent dans les deux premiers épisodes, Spielberg ayant toujours veillé à confier un maximum de rôles à des corréligionnaires, histoire de fustiger le nazisme : Raiders of the lost Ark, Schindler’s List, Saving Private Ryan, Munich... Seul Lemondejuif.info ose un parallèle audacieux entre juifs et dinosaures : les premiers, qui auraient dû disparaître à cause des persécutions qui jalonnent leur histoire, finissent toujours par ressusciter. Les diamants, comme les juifs, sont éternels (ça, c’est de nous).
Le même site rappelle que dans la bataille qui ouvre Lincoln, le dernier Spielberg en date, c’est encore un juif, le général Frederick Salomon, qui s’illustre. En face, le sénateur de Louisiane Judah Philip Benjamin, le premier opposant du président « bleu », favorable à l’esclavage, ne figure hélas pas dans le film. Comme les abolitionnistes noirs, tout bonnement éliminés au profit des bons Blancs. Un parti pris de scénariste qui vaut à Steven de nouveaux ennuis avec la communauté intellectuelle noire aux États-Unis, très sensible (on se demande bien pourquoi, y a quand même la shoah en face) sur le dossier de l’esclavage. On ne reviendra pas sur la polémique, relatée par Philippe Marlière sur un blog de Mediapart, ou par Mounadil al Djazaïri.
- Terra Nova propose tout l’éventail des coupes de cheveux (sauf le crâne rasé)
Sa série ratée, Terra Nova, l’aventure d’une petite communauté humaine (une espèce d’élite…) qui recommence la vie 85 millions d’années en arrière, afin de ne pas commettre les fautes du… futur, ressemble terriblement à Fort Israël encerclé par des carnivores arabes. À l’arrivée, une fiction de coiffeurs gorgée de sentiments écoeurants, du théâtre de boulevard avec dinos dans le placard. Pondre une telle niaiserie, à l’ère des séries hyperréalistes qui passionnent le téléspectateur, parce qu’elles ne le prennent pas pour un jambon, montre que le maître du divertissement était en train de perdre la mesure de l’évolution du public. Mad Men, The Wire, The Shield, et même Engrenages, la petite française de Canal+, sont fabriquées par des auteurs à la hauteur pour un public plus exigeant que celui de Plus Belle la Vie ou Terra Nova. Narcos, la dernière pépite de Netflix, sur le modèle du Traffic de Soderbergh, lève le voile sur la naissance d’un narco-État. Fictif, et documentaire. On apprend des choses, par exemple que c’est Pinochet qui a déplacé le trafic de cocaïne en Colombie en fusillant les dealers chiliens (et aussi quelques milliers de gauchistes). Mais ça, c’est dans la série. En réalité, Pinochet développait des labos clandestins, et arrosait l’Europe et les États-Unis de « black cocaine » au début des années 1980. Le Guardian nous apprend que le chimiste otage du dictateur chilien a même dû bosser sur la production d’anthrax et de gaz sarin. Pinochet, Hussein, Baghdadi… les amis des Américains ont toujours senti le gaz.
Pour le très infantilisant Spielberg, un changement de stratégie s’imposait.
Quand le spectateur zappe le sionisme
Le producteur (Spielberg en l’occurrence), qui décide de tout dans le système de divertissement américain, contrairement au français, où le réalisateur est roi (un certain temps, celui du tournage), a donc pris soin de gommer tous les aspects merdiques sus-cités : au diable la bienpensance, les femmes qui gagnent et les hommes soumis, les Noirs vainqueurs et les juifs souffrants. Le héros aux traits caucasiens (ou europoïdes) se tient droit, dans la plus pure tradition eastwoodienne (easthollywoodienne pourrait-on dire), pour remettre un machisme éclairé au goût du jour : les jambes, ET la tête. Ce qui représente une avancée décisive par rapport à Bruce Willis, qui s’enorgueillissait de n’avoir jamais lu aucun livre, à l’instar de George W. Bush qui, il est vrai, en avait lu un : la Bible. Le côté écolo pleurnichard qui faisait chier tout le monde s’est métamorphosé, chez le héros, en connaissance scientifique du comportement animal (et accessoirement féminin), tout à fait compatible avec le néomachisme. On n’est pas chez le tueur fou des réserves de chasse africaines, on pense à feu le banquier Édouard Stern, capable d’exterminer des centaines de nobles bêtes dans une quête maléfique, ou le député otaniste Pierre Lellouche, connu pour ses frasques cynégétiques. Non, là, Owen (le nom du héros) réussit à trouver un destin commun à l’homme et à l’animal, qui signe une réconciliation que nous espérons tous. Car la grande extinction animale programmée en préfigure une autre.
Autre plaie universelle, le féminisme prend lui aussi son coup dans l’aile : la sensuelle Claire, winneuse névrosée à la férocité lesbienne, obnubilée par les chiffres, finit par envoyer valdinguer sa camisole en marketing, pour vivre enfin sa pleine nature de femme, un peu dingue (elle fonce vers le danger sans réfléchir), un peu décalée (elle garde ses chaussures crème à talons hauts), tout en découvrant le bonheur de laisser un mâle la guider. Ça nous change du trumeau fourestien incontinent, qui rabaisse ses congénères au rang de pisseuses de sacristie (tu parles d’un progrès féministe). Qui veut d’une telle créature dans son lit, dans sa vie, dans sa boîte ? Personne. Même pas Fourniret. Alors que Claire, brillamment incarnée par Bryce Dallas Howard…
- Bryce Dallas Howard, belle plante rousse aux yeux métalliques, petits seins et gros cerveau (mais moins gros que celui de l’homme tout de même)
Pour une fois, on échappe à la pénible leçon d’antiracisme, même si les protagonistes sont choisis avec soin, histoire de ne froisser aucune des communautés qui composent la très cloisonnée ou très inter-raciste Amérique actuelle : le PDG du parc paléontologique est indien d’origine (cf. le nouveau boss de Google) ; son Iznogood est un gros redneck lourdingue qui veut transformer les carnivores en armements pour maintenir l’avance militaire américaine sur le reste du monde ; le rire sur pattes Omar Sy occupe le job de secondant d’Owen dans l’enclos des vélociraptors (c’est sûrement pas grâce au Pôle emploi), et il y a même un Arabe blessé, à la fin, assis dans le hangar, qui a l’air gentil. Petite concession fugace à l’Amour universel et trompeur qui baigne toutes les productions hollywoodiennes. Faut pas fâcher le reste du monde. Et ses royalties.
Et puis, surtout, premier film produit par un activiste juif où la judaïté n’apparaît pas au premier plan, ni même en filigrane. Rappelez-vous, dans Independance Day, le monde sera sauvé par un vieux juif, qui répondra « personne n’est parfait », quand quelqu’un lui avouera, avec regret, qu’il n’est pas juif… On sent qu’Hollywood a retiré sa grosse patte griffue (on peut s’amuser avec les clichés, non ?), parce que la propagande grossière ne convainc plus grand monde. Non que les juifs soient détestés dans le monde entier – même si leur image n’est pas folichonne, notamment à cause de la politique d’extrême droite de l’État d’Israël –, mais glisser une quenelle de shoah dans le fion d’un mosasaure (moïsaure ?) ne serait probablement pas opportun. Certes, les obsédés du complot verront dans Indominus Rex une allégorie de l’islamisme (Daech), et le mosasaure, qui trône au sommet de la chaîne alimentaire, l’animal-dieu qui sauve l’humanité. Autant dire que le mosasaure est le moïsasaure.
- Moïsasaure en action
Nous voilà donc avec un film qui ne présente pas les hommes comme des goys culpabilisés à tendance homosexuelle, les femmes comme des amazones coupeuses de glands, les ennemis comme des targettes à détruire, même si le Chinois (le Dr Henry Wu), en charge du laboratoire génétique, s’autorise de drôles de mélanges d’ADN… Là aussi, contrepied de la pensée dominante : alors que tout Hollywood rêve de cartonner en Chine, où, on le rappelle, une trentaine de productions internationales seulement sont tolérées par an, l’Asiatique paraît fourbe et calculateur, n’ayant aucune limite dans ses expériences sur la Vie. Quand on sait que les Coréens sont en train de cloner un mammouth, que les Chinois sont capables de refiler du lait frelaté à leurs bébés, ou de récupérer 10 000 cadavres de porcs empoisonnés flottant sur une rivière polluée pour les refourguer aux rôtisseries locales, on applaudit des mains et des pieds, comme les singes. Ce qui n’a pas empêché Jurassic World de faire un malheur chez Xi Jinping. C’est même grâce au public chinois que le film est devenu le plus profitable de l’histoire. Les Chinois, pour qui Wu est un grand sorcier à l’intelligence supérieure, ne voient pas les choses comme nous.
Tout le hit-parade de la bienpensance en prend pour son grade, tandis que les victimes d’hier reviennent en grâce. L’homme reprend sa place, avec une certaine humilité, de numéro un de l’Humanité, loin devant les femmes et les enfants, qui font que des conneries (le parc entier part en sucette quand c’est Claire qui le dirige) et chient souvent dans leur froc. Dans Jurassic World, les mômes foutent un boxon pas possible sans pouvoir le réparer, et c’est encore le père qui nettoie le souk. Pas bienpensant, mais enfin réaliste. On retrouve le lion, roi de la savane, qui fait régner l’ordre ancien (on n’a pas dit « nouveau » !). Il était temps de renouer avec les vraies valeurs.
- Ici, le héros explique à la femelle une
méthode infaillible pour qu’elle se sente
mieux dans son corps
Ah, qu’on est loin des expériences socialistes désastreuses de l’État français depuis 2012, qui provoquent honte et recul dans tous les domaines. On n’a jamais vu un tel ramassis d’incompétents et d’imbéciles dangereux des deux sexes. À côté du gang de piranhas hollandistes, les sarkoziens et les chiraquiens, pourtant assez doués dans le genre, font pâle figure. Notre élite déconnectée s’attaque carrément à la sexualité, à l’éducation, à la civilisation, à la vie, quoi. Ils peuvent dénoncer le soi-disant fascisme, le fantasme de l’Ordre Nouveau est bien celui du pseudo-socialisme, ce monstre moderne qu’il est impossible de critiquer, sous peine de perdre toute relation sociale, sans parler d’élimination économique. Les complices du grand Kapital (eh oui) et de l’idéologie mortifère américano-sioniste ont pour tâche de déconstruire l’expérience française, qui aura mis un millénaire à se forger. Ceux qui sont aujourd’hui à la tête de l’État sont de faux Français, qui travaillent pour une entité étrangère, parfois même étrangère à l’humanité. Guerre guerre guerre, ils n’ont que ce mot-là à la bouche : guerre à la beauté (ils ont chié sur Versailles), guerre à l’intelligence (t’as qu’à écouter Najat), guerre au peuple, guerre à la France !
Sous de fallacieux prétextes humanitaires, ils démolissent le french way of life, que le monde entier nous envie. Pour preuve, la France est le premier pays visité dans le monde : tous les voisins de terre, touristes solvables ou clandestins noyables débarquent chez nous ! Inversement, qui veut aller se prendre une rafale de pruneaux en sortant du Burger King de Los Angeles ? Ou vivre dans ce camp fortifié paranoïaque qu’on appelle Israël ? Ou se balader en Arabie saoudite et buter sur une décapitation en pleine rue ?
La plupart des faux intellectuels, particulièrement ceux issus du formatage de l’Université, qui arrosent Le Monde de leurs chroniques prétentiardes, ne supportent pas que la connaissance passe par des chemins vulgaires. La principale qualité de Thierry Ardisson fut d’introduire du débat de haut niveau (relativement à la télé, hein) au milieu de la promo des bimbos et des tâchons du showbiz. Quand Éric Laurent vient parler du 11 Septembre, de Bush et des magouilles terroristes américaines en 2003 sur le plateau de TLMP, c’est autre chose que les échanges en rase-mottes de Ruquier, ou l’intelligence artificielle des invités de Public Sénat, quand ils s’attaquent à la pieuvre Daesh (c’est mieux que de s’interroger sur l’autre pieuvre, n’est-ce pas). Spielberg a réussi un braquage mondial avec ce quatrième opus, parce qu’il a eu l’intelligence de ne pas truffer son cake des grumeaux de propagande habituels. Qui commençaient à faire vomir le public. Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Si Spielberg s’est fait violence pour déjudaïser Jurassic World, il n’en reste pas moins le premier supporter de la cause juive. Le 27 janvier dernier, il donnait un discours devant 300 rescapés de la shoah, réunis dans le camp d’Auschwitz, (de plus en plus) tristement célèbre.
Judaic World
- Le roi du Judenrat d’Hollywood arrive à Auschwitz (malgré les promesses des nazis)
« Si vous êtes un Juif aujourd’hui, en fait, si vous êtes une personne qui croit en la liberté de religion, la liberté d’expression, vous savez que, comme beaucoup d’autres groupes, nous sommes la cible une fois de plus face à des démons vivaces de l’intolérance, de l’antisémitisme. Les extrémistes radicaux et fanatiques religieux provoquent des crimes haineux – ces personnes qui veulent, une fois de plus, vous dépouiller de votre passé, de votre histoire et de votre identité… »
Propos que Lemondejuif.info du 27 janvier 2015 résume par :
« 70 ans après la Shoah, nous sommes une fois de plus confrontés aux démons vivaces de la haine du Juif et de l’intolérance. »
Le Monde Juif (attention, rien à voir avec un éventuel supplément juif du Monde, qui n’en a pas besoin) poursuit :
« Le réalisateur américain, Steven Spielberg, a mis en garde lundi à Auchwitz [il manque un « s », NDLR], en Pologne, contre une résurgence de l’antisémitisme et de l’intolérance, en Europe et dans le monde, à la veille du 70ème anniversaire de la libération du camp d’extermination par l’Armée Rouge. Spielberg a mis en garde également contre “les antisémites, radicaux extrémistes et fanatiques religieux” qui n’hésitent plus à tuer, en référence aux récentes attaques islamistes qui ont ensanglanté Paris début janvier et qui ont tué 17 personnes, dont 6 Juifs. »
Pas en reste, la radio d’État RFI agrandit le camp (pour s’excuser de ses anciennes émissions propalestiniennes ?) :
« Soixante-dix ans après, Auschwitz, un camp immense, long de plusieurs centaines de kilomètres situé dans le sud-ouest de la Pologne, incarne à lui seul le symbole du génocide nazi. […] Ces commémorations revêtent une dimension particulière en Allemagne. Le souvenir du nazisme appartient à l’histoire de ce pays. Alors, avant de rallier le camp d’Auschwitz pour la cérémonie, le président allemand Joakim Gauck s’est exprimé devant le Bundestag : “Il n’y a pas d’identité allemande sans Auschwitz. La mémoire de l’Holocauste reste le devoir de tous ceux qui vivent dans notre pays. Tant que je vivrai, je continuerai à souffrir du fait que la nation allemande, malgré son héritage culturel remarquable, a été capable des crimes les plus horribles contre l’humanité. Aucune interprétation, aussi convaincante soit-elle, ne permettra jamais à mon coeur et à mon esprit de connaître le repos après cette histoire. Une rupture s’est imprimée dans la texture de notre identité nationale, suscitant une douleur immuable dans nos consciences.” »
- Hitler n’était pas présent à la commémoration des 70 ans d’Auschwitz
Si le Führer entendait ça… Notre bien-aimé président, présent au raout de Steven, y va lui aussi de sa petite génuflexion :
« La montée de l’antisémitisme depuis plusieurs années en France, c’est une blessure que la République doit soigner, en garantissant la sécurité de la communauté juive. Ce sont ces forces de l’ordre et ces militaires postés devant les écoles juives et les lieux de culte et qui le resteront aussi longtemps qu’il le faudra. »
On rappelle que la surprotection de la communauté juive entraîne probablement plus d’antisémitisme (regardez, ils bénéficient d’un traitement spécial !) que sa dilution à égalité de traitement dans la société française. Mais bon.
La shoah, paradoxalement, se fait de plus en plus présente dans l’actu, au fur et à mesure qu’on s’éloigne d’elle. Le 7 septembre de l’an de grâce 2015 que Dieu fait, des objets de l’Allemagne nazie ont été saisis à la braderie de Lille (on se demande si un poivrier et une salière allemande des années 30 peuvent encore être conservés sans risque chez soi) ; à Strasbourg, dans une école de médecine, on a retrouvé des restes de victimes de la shoah, découpés par un médecin SS ; et enfin le meurtre pendant la gay pride de Tel-Aviv d’une jeune fille par un dingue ultra-orthodoxe (cherchez le pléonasme) a provoqué le limogeage de six hauts gradés de la police israélienne. On fourre ça dans la récolte shoatique du jour parce que c’est un peu, indirectement, la faute aux nazis. Explication : sans nazis, pas de shoah, pas d’Israël, donc pas de gay-pride à Tel-Aviv, et pas de judéonazi meurtrier. Oui, on a traduit « ultra orthodoxe » par « judéonazi », plus proche de la vérité. Ces incendiaires criminels sont le bras armé de l’extrême droite juive la plus pure. Quand on entend « ultra orthodoxe » dans les JT, on imagine juste un barbu en caftan, qui chante Dieu et diamants en dansant au son de la clarinette de Woody Allen, ce Casimir maigre ami des enfants. Même topo pour Tsahal, ce joli nom romantique pour une armée d’occupation qui tire sur des gosses. Ou Merkava, qui fait penser à tout sauf à un panzer qui démolit des maisons palestiniennes. Les mots sont importants. Les images aussi.
- Juifs haredim à Vienne en 1915
La pression du Net produit ses effets. Pour maintenir ses marges, la propagande s’adapte à un public qui commence à voir les ficelles (chez nous, c’est un peu la faute à E&R). Les producteurs de films doivent retirer les morceaux trop gros, qui restent dans la gorge des consommateurs. Si avant il était possible de s’étouffer avec un Spielberg, aujourd’hui, ça passe mieux. Peut-être qu’il s’agit là d’un progrès. On espère que notre Spielberg à nous, le dinosaure triste Arcady, ce sommet de propagande sioniste (et de platitude réalisatrice), évoluera. C’est ça, ou la disparition de l’espèce.