À propos du Brexit l’agence de presse Russia today a informé ses lecteurs du fait que de hauts responsables de l’U.E. ont entamé des discussions à huis-clos pour préparer une réponse commune à un possible vote positif au Brexit le 23 juin.
La même dépêche précise que le Premier ministre britannique David Cameron a confirmé qu’en cas de vote favorable au Brexit, il entamerait immédiatement le processus…formulé par l’Article 50 du traité de l’Union européenne (T.U.E.). [ Source :
https://francais.rt.com/internation...
Depuis la ratification du traité de Lisbonne introduisant dans le droit positif l’article 50 du T.U.E., est la seule possibilité juridique de sortie de l’U.E.
Depuis cette même date, tous les leurres du « souverainisme », tous les arnaqueurs de « la renégociation des traités européens », tous les escrocs et captateurs d’héritage du pseudo « néo-gaullisme » et tous les forbans de la pseudo « gauche radicale » ont fait feu de tout bois pour cacher aux Français l’existence de cet article 50 salvateur, ou pour en dénaturer complètement le contenu.
Seulement voilà : maintenant que nous sommes devant l’éventualité possible et très concrète qu’un État décide de sortir de l’UE, tous les responsables de l’UE, tous les chefs d’État et de gouvernement, tous les diplomates, et tous les juristes passent aux choses sérieuses.
Et les choses sérieuses, c’est que la seule possibilité légale, juridique, et politiquement acceptable, par toutes les parties prenantes, c’est d’appliquer les traités européens et donc d’avoir recours à l’article 50 du T.U.E.
Les événements prouvent qu’il n’y a pas d’autre possibilité et c’est ce que confirme la dépêche de Russia Today.
Cette dépêche commet une légère imprécision en indiquant que « le traité prévoit une période transitoire de deux ans de négociations ».
En réalité, il s’agit d’une période transitoire MAXIMALE de deux ans et, si l’accord de sortie n’est pas conclu pendant cette période, l’État sort juridiquement de plein droit de l’U.E.
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