Ce sont les nouvelles fraîches du conflit russo-ukrainien et de ses conséquences économico-politiques dans le monde par le journal mainstream 20 Minutes.
Ce lundi 31 octobre 2022, il est question de la pluie de missiles de croisière sur les installations énergétiques de Kiev [addendum : Kiev, où 80 % des consommateurs se retrouvent privés d’eau, de même que des centaines de localités dans sept régions du pays, ce que n’évoque pas l’article ci-dessous.], de la crainte américaine d’un déchirement avec la Chine, du gel du conflit arméno-azéri et des exportations ukrainiennes de céréales.
09h33 : « Plus de 50 missiles de croisière » lancés lundi sur l’Ukraine
La Russie a lancé « plus de 50 missiles de croisière » dans sa nouvelle attaque massive sur des infrastructures énergétiques de l’Ukraine lundi matin, a indiqué l’armée de l’air ukrainienne.
« Plus de 50 missiles de croisière de type X-101/X-555 ont été lancés à l’aide d’avions » de type Tu-95 et Tu-160 depuis le nord de la mer Caspienne et de la région russe de Rostov, a indiqué l’armée de l’air ukrainienne sur Telegram.
08h32 : Entretien Pékin-Washington à propos de la guerre en Ukraine
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken et son homologue chinois Wang Yi ont évoqué dimanche lors d’un appel la rivalité entre leurs deux pays et la guerre en Ukraine, a indiqué le département d’État. « Le secrétaire d’État a discuté de la nécessité de maintenir les lignes de communications ouvertes et de gérer de manière responsable les relations » entre les États-Unis et la Chine, a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price.
« Remettre la relation sino-américaine sur la voie d’un développement stable est non seulement dans l’intérêt des deux parties, mais aussi une attente universelle de la communauté internationale », a pour sa part indiqué la diplomatie chinoise. Les différends entre les deux superpuissances ne manquent pas : Taïwan, mer de Chine, droits de l’homme au Xinjiang (nord-ouest), rivalité technologique ou encore guerre commerciale.
07h09 : Poutine reçoit les dirigeants arménien et azerbaïdjanais pour des pourparlers
Le président russe Vladimir Poutine doit recevoir lundi les dirigeants de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan pour des pourparlers, après de violents affrontements armés à la frontière entre ces deux pays du Caucase en septembre, qui ont fait 286 morts. Il s’agissait du pire épisode de violence entre ces deux ex-républiques soviétiques depuis une guerre en 2020 autour du contrôle de l’enclave montagneuse du Nagorny-Karabakh, une région disputée depuis les années 1990.
Ce sommet entre le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliev intervient également au huitième mois de l’offensive lancée par la Russie en Ukraine, qui a suscité l’embarras des partenaires et alliés de Moscou. Selon le Kremlin, la rencontre sera consacrée à une discussion des accords mis en place lors d’une médiation de la Russie l’année dernière et à des « mesures supplémentaires pour renforcer la stabilité et la sécurité » dans la région.
06h50 : Des risques de famine
Dans son intervention vidéo quotidienne, le président Ukrainien a affirmé dimanche soir que « la Russie est la seule responsable du fait que la nourriture va devenir plus chère en Afrique de l’Ouest et en Asie de l’Est. La Russie est la raison pour laquelle la population, en Ethiopie, en Somalie ou au Yémen, va devoir faire face à des pénuries catastrophiques ».
Volodymyr Zelensky a donné en exemple un navire affrété par l’ONU, avec à bord 40.000 tonnes de céréales à destination l’Éthiopie, prêt à quitter le port de Chornomorsk et qui ne peut le faire. « L’Éthiopie est proche de la famine », a-t-il rappelé.
06h41 : L’offre de Moscou aux pays pauvres
Moscou assure être prêt à remplacer les exportations ukrainiennes avec les siennes pour les pays pauvres et offert de leur donner gratuitement 500.000 tonnes de céréales dans les prochains mois.
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On admire dans l’article suivant, toujours de 20 Minutes, le malaise à l’origine des tortillements du titre qui a du mal à admettre puis à « expliquer » le lien, pourtant prouvé depuis longtemps, entre djihadistes et forces ukrainiennes.
Depuis plusieurs jours, de nombreux internautes avancent que Kiev aurait fait appel à Al-Qaïda en soutien face aux troupes de Vladimir Poutine.
La présence de djihadistes en Ukraine est attestée, mais il s’agit de combattants islamistes tchétchènes qui affirment vouloir se battre contre la Russie, pour se venger des deux guerres de Tchétchénie.
Le groupe Ajnad al-Kavkaz, présent depuis des années en Syrie, s’est déclaré « neutre » à plusieurs reprises et aurait refusé l’allégeance à Al-Qaïda et à l’Etat islamique.
« Al-Qaïda débarque en Ukraine », « Zelensky fait un pacte avec le diable djihadiste pour sauver les meubles », « Les troupes de Kiev désespérées font appel à des terroristes »… Les rumeurs qui se multiplient depuis quelques jours sur les réseaux sociaux s’approchent plus d’un Kamoulox que des informations qu’il est habituellement possible d’y lire.
Pourtant, plusieurs internautes sont formels : Volodymyr Zelensky et l’Ukraine, acculés dans le conflit qui les oppose à la Russie depuis l’invasion de cette dernière, auraient fait appel à l’organisation terroriste islamiste Al-Qaida pour tenter de l’emporter face à Vladimir Poutine.
Si la rumeur a de quoi surprendre, elle n’est pourtant pas à prendre à la légère… 20 Minutes fait le point.
Si une grande partie des publications qui avancent ces allégations sont postées par des profils plus ou moins ouvertement prorusses, une recherche approfondie à l’étranger permet d’y voir plus clair.
Selon plusieurs médias du Moyen-Orient, dont Al-Monitor, des djihadistes se seraient bien rendus en Ukraine ces derniers jours. Mais ils ne seraient pas envoyés par Al-Qaida.
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