Nous espérions tous l’avènement d’une politique antimondialiste (Davos) et anti-altermondialiste (BRICS) dans le monde occidental.
Les Argentins l’ont voté.
Et les (alter)mondialistes les ont curieusement laissé faire.
Pour comprendre cette passivité apparente du camp mondialiste, il faut relever que ce camp en ses composantes (mondialistes et alter mondialistes) sont eux mêmes divisés : il y a moins de différence entre Trump et Poutine, qu’entre Poutine et Macron ou Trump et Macron.
Et donc, pour comprendre les divisions internes (par leur opposition apparente) des deux camps mondialistes opposés (tous deux veulent la domination, l’une centralisée, l’autre confédérale ou multipolaire), il faut aller chercher l’ADN idéoloqique de Javier Milei, "unique David contre tous".
Or, cet A.D.N. n’est pas économique car l’économie n’est pas "une idéologie" mais "une cuisine". Oui, Javier Milei est un libéral au delà de Friedman et/ou de l’école autrichienne. Mais une recette ne fait pas un bréviaire
Son idéologie politique est celle du christianisme : du Décalogue comme feuille de route politique économique et sociétal.
C’est ce qui l’oppose aux mondialistes , tous fils spirituels de l’Humanisme de la Renaissance dont la feuille de route est un antichristianisme militant.
Javier c’est Saint Augustin et Saint Thomas d’Aquin.
Et les mondialistes, Erasme et Machiavel.
A quoi reconnait-on un mondialiste d’un Décaliste chrétien ?
Le mondialiste reconnait tout devoir à l’Etat et rien à Dieu et donc donne tous ses droits à l’Etat et aucun à Dieu qu’il oublie méprise ou ignore.
le Décaliste chrétien reconnait tout devoir à Dieu jusqu’à sa naissance et rien à l’Etat si celui ne reconnait pas Dieu et donc remet tous ses droits dans les mains de son Créateur et aucun à l’Etat qu’il méprise et ligote.
Le discours de Javier à Davos, est le seul à avoir présenté son programme "au nom de notre Créateur" : c’est une rupture avec 5 siècles d’humanisme, dont le mondialisme est le rejeton obligé .
Depuis Saint Augustin et Gaume, il n’y a que 2 Cités : le Christianisme et le paganisme antique.
L’Humanisme, sa fille la Révolution, son petit fils le mondialisme, sont des tentatives de destruction du christianisme et de réssurection du paganisme antique où l’Etat est dieu et l’Homme sa chose.
Alors que dans le Christianisme, l’Homme est Fils de Dieu et l’Etat sa chose.
C’est bien au delà de l’Ecole autrichenne : c’est proprement contre révolutionnaire.
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