L’Union européenne a créé un groupe de contact avec l’opposition biélorusse choisie par Washington.
Josep Borrell, haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, a présidé la réunion en présence de Sviatlana Tsikhanouskaya, ancienne candidate malheureuse à la présidence biélorusse, aujourd’hui en exil en Lituanie.
Au tout début de l’opération militaire spéciale russe, Sviatlana Tsikhanouskaya a annoncé la création d’un « gouvernement biélorusse en exil ». Elle vient de se s’auto-proclamer chef de l’État.
Lors de la rébellion d’Evgueny Prigogine, les autorités ukrainiennes ont appelé à renverser le président biélorusse Alexandre Loukachenko. Kiev dispose d’jà d’une force d’environ un millier de Biélorusses, le Bataillon Kastous-Kalinowski.
Prudent, Josep Borrell n’a pas reconnu ni cette armée, ni ce gouvernement en exil, mais l’a désigné comme représentatif « des forces démocratiques et de la société civile ».