L’accord de libre-échange transpacifique (TPP), qui rassemble 12 pays représentant 40% de l’économie mondiale, sera officiellement signé le 4 février en Nouvelle-Zélande, a annoncé jeudi un ministre néo-zélandais.
Le TPP doit permettre de créer la plus vaste zone de libre-échange au monde, qui inclura les États-Unis, le Canada ou le Japon, mais pas la Chine.
Les négociations avaient débuté en 2008 et se sont achevées après une session marathon de plus de cinq jours en octobre à Atlanta.
Le ministre néo-zélandais du Commerce, Todd McClay, a annoncé jeudi que le texte serait signé à Auckland le 4 février, ce qui « marquera la fin du processus de négociation ».
« Après la signature, les 12 pays pourront entamer leur processus de ratification. Ils auront deux ans pour le faire, avant que l’accord n’entre en vigueur », a-t-il ajouté.
Le TPP réunit l’Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les États-Unis et le Vietnam.
Chaque pays doit ratifier le texte en n’y opérant aucune modification, une contrainte qui pourrait s’avérer difficile pour certains d’entre eux. De nombreuses voix critiquent les effets pervers du texte sur les droits des travailleurs, l’environnement ou encore l’accès aux médicaments.
Très vaste, l’accord vise à fixer les règles du commerce et des investissements internationaux au 21e siècle et compte pousser la Chine à adapter ses propres règles en matière de commerce, d’investissement et de droit commercial à celles établies par le TPP.
Il prévoit une ouverture substantielle des marchés des produits agricoles pour le Canada, les États-Unis et le Japon, que cela soit pour le sucre, le riz, le fromage ou le bœuf.
Il concerne aussi des secteurs comme l’échange de données et la propriété intellectuelle qui n’étaient pas couverts par de précédents accords multilatéraux.