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L’affaire Pélicot, ou comment politiser abusivement un fait divers

Toute la presse mainstream en ligne et version papier, et ce n’est pas un hasard, a relaté jour après jour l’évolution du procès Pélicot.

 

Le mari est accusé d’avoir fait violer sa femme, une « salope », selon sa propre expression, par une cinquantaine de types. Gisèle était endormie avec des médicaments, ensuite Dominique invitait sur les réseaux sociaux des types pour la prendre.

Ce manège a duré dix ans, puis le maître d’œuvre s’est fait gauler grâce à un vigile de supermarché, qui l’a vu filmer sous les jupes de femmes. Vraiment le truc de malade, un délit, pas encore un crime. La police arrive, saisit le portable du père Pélicot, et découvre un paquet de vidéos bizarres. Et là commence l’immense affaire Pélicot, qui est une fois de plus le procès de tous les hommes.

 

 

Car l’air de rien, la presse, qui obéit à la ligne progressiste, a pratiqué ce qu’on appelle une homothétie en maths, une fonction qui permet d’agrandir une figure en respectant ses proportions. Soudain, Gisèle devenait toutes les femmes, et son mari tous les hommes. Gisèle était la victime absolue, et les hommes tous des violeurs. Ce procédé malhonnête sera le fil rouge de tous les articles sur l’affaire.

Lapidation des hommes-Pélicot

Si on avait du pognon, et du temps à perdre, on attaquerait en justice les plumes qui ont apporté leur pierre à cette arnaque sociétale. La meilleure d’entre elles s’appelle Lorraine de Foucher, journaliste au Monde. Elle vient pour son œuvre de recevoir le prix Albert Londres qui récompense les meilleurs journalistes, c’est un peu le concours Eurovision de la presse, c’est toujours Israël qui gagne. La justicière pose avec un regard de défi pour les 30 millions de salauds, forcément amalgamés à Dominique Pélicot, dans l’article du Monde fier comme un coq – heureusement déconstruit – de sa médaillée.

Il faut pourtant parfois lutter contre soi-même pour lire ses articles. S’y reprendre à plusieurs fois, parce qu’une phrase suscite une image dérangeante, provoque une prise de conscience, creuse un gouffre dans nos schémas de pensée. « On me dit souvent : “c’est effroyable à lire”, reconnaît-elle. Ce à quoi je réponds toujours : "Imagine ce que c’est à écrire. Et ce n’est rien par rapport à ce que c’est que de le vivre." » À ses yeux, ce n’est pas rien, non plus, « pour le champ de la documentation des violences masculines », qu’elle explore depuis 2017, d’être récompensée. « Ça l’anoblit », assure-t-elle.

Lorraine explore donc « le champ de la documentation des violences masculines » depuis sept ans, ça c’est un vrai boulot. Pour le côté « effroyable », n’exagérons pas : au-delà des viols, personne n’a été battu ni assassiné. Cela aurait peut-être été mieux pour l’accusation, mais cela ne changera rien aux réquisitions, qui sont du jamais vu dans l’histoire du viol : des peines d’assassins, carrément !

Toutes les autres peines requises s’étalent entre dix et dix-huit ans de réclusion criminelle. Outre Joseph C. et Dominique Pelicot, le ministère public a requis dix ans de prison contre 11 accusés ; onze ans pour 2 accusés ; douze ans pour 13 accusés ; treize ans pour 6 accusés ; quatorze ans pour 6 accusés ; quinze ans pour 3 accusés ; seize ans pour 4 accusés, dix-sept ans pour 3 accusés ; et dix-huit ans pour le dernier, un des quatre hommes à être venu six fois au domicile conjugal des Pelicot pour violer Gisèle Pelicot.

« Par votre verdict, vous signifierez aux femmes de ce pays qu’il n’y a pas de fatalité à subir et aux hommes de ce pays pas de fatalité à agir. Vous nous guiderez dans l’éducation de nos fils, car c’est par l’éducation que s’impulsera le changement », a déclaré Laure Chabaud, l’une des deux représentantes du ministère public, en s’adressant à la cour criminelle de Vaucluse. (Le Monde)

C’est comme si on avait des dizaines de meurtriers, mais sans cadavre. Et pourtant, Gisèle est bien là, vivante, souriant aux photographes, c’est une star, on dirait même qu’elle se sent bien dans ce rôle, qu’elle y prend du plaisir.

Quelque chose cloche, quand on y réfléchit bien. Où est la souffrance ?

La « belle » au bois dormant

Certes, Gisèle incarne aujourd’hui la souffrance globale des femmes qui sont pas contentes, des femmes qui refusent qu’on les prenne juste pour un cul, un orifice pour tous les salauds du monde. Une réduction que Dominique a faite, mais nous, par exemple, Bobonne elle veut pas toujours, elle trouve toujours une raison de nous échapper, alors faut qu’on montre patte blanche, qu’on sorte le chéquier, qu’on mette la peau de mouton, comme le loup avec les trois petites cochonnes.

Voyez, si l’on voulait, en exagérant le trait, en pratiquant l’homothétie, on pourrait présenter toutes les femmes comme des putes, à l’instar de la Lorraine de Foucher qui présente en creux tous les hommes comme des violeurs potentiels.

Cette affaire n’est malheureusement que celle d’un couple tordu fait d’un salaud et d’une sainte, un fétichiste malade qui prostitue sa femme en loucedé sans même prendre un centime : on est dans le hors norme, le singulier, le rarissime.

 

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N’ayez crainte, Sofia va bientôt s’endormir...

 

Nous, on attend juste que le compagnon de Sofia Vergara (c’est pour un lecteur fou d’elle) nous appelle en nous disant « c’est bon, les gars, elle pionce ». Ouais, mais quel intérêt à prendre une morte ?

Une femme qui bouge – attention, on n’a pas dit qui se débat – c’est quand même mieux, non ? Et même une femme qui parle, qui répond... Certaines ont un de ces toupets.

 

 

Ruth Elkrief a-t-elle jeté un sort à princesse Gisèle ?

 

La gisèlemania des médias

 






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56 Commentaires

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  • #3461676

    Je suis une femme, et c’est en tant que femme, que cette affaire sordide pose plusieurs questions, auxquelles je donne mes réponses...
    1 - Prendre des anxiolytiques met-il dans un état tel que l’on ne se rend absolument plus compte de rien ?!
    Non, ce n’est pas un anesthésiant !
    2 - Avoir des rapports non désirés pour une femme de son âge ne peut que provoquer des troubles physiologiques évidents - brûlures, saignements - que l’on ne peut pas ignorer, alors passe pour une fois, mais plus de cinquante fois, qui peut le croire ?!
    Pas moi !
    3 - Subir pareil traitement et ne pas exiger le huis clos lors du procès, peut-il relever d’autre chose que d’une personnalité exhibitionniste et de façon totalement pathologique ?!
    Non, et sûrement pas, le coup du "C’est pour servir d’exemple !", non merci !

    C’est donc bien un couple de pervers, dont se gavent les hystériques féministes d’aujourd’hui, capables de porter plainte pour une main au Q plutôt que de balancer une gifle au crétin éméché, et nous sommes bien dans ce monde concocté par des monstres dégénérés et amoraux, qui fracturent notre société, sciemment, délibérément, et à tous les niveaux !

    Le pire étant sans doute qu’ils soient aussi en train de briser les relations hommes/femmes, en faisant de tous - ??!! - les hommes des coupables potentiels, et quand toutes ces khonnes malfaisantes s’en rendront compte, il sera trop tard, mais pas seulement pour elles : je les voue donc aux gémonies, tellement elles m’exaspèrent, et chaque fois que j’en ai l’occasion...

    MERCI à E&R de me la donner aujourd’hui, j’en profite donc, et c’est de bon cœur !!

     

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  • #3461688

    Personne pour relever que s’il y a des salauds, il y a aussi des mecs bien, comme ce vigile ?

     

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  • #3461719

    On aurait pu se passer de la couv de charlie.
    Déjà cette histoire de Gisèle, c’est répugnant, c’est dégoûtant !
    Qui a envie d’entendre parler de ces trucs si moches ?
    Tout le monde il est moche, tout le monde il est mauvais !
    Même zola quii n’épargnait personne et ne nous passait aucune turpitude, Zola qui n’aimait pas le peuple ni la France, même lui n’aurait jamais décrit avec ces détails effarants des histoires que chacun aurait glissé sous le tapis.
    Et tant mieux !
    Bon Gisèle...
    Elle s’éveille de son coma, vaseuse, et ne se pose pas de question ?!!!
    Elle n’a pas un peu mal quelque part ? Il y a encore des médecins !
    Des années durant ?
    Il faudrait poser la question à des professionnelles : est-ce possible ?

     

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    • #3462170
      Le 7 décembre à 05:52 par Barbie Turick
      L’affaire Pélicot, ou comment politiser abusivement un fait divers

      Mourad Loucif
      casier judiciaire 24 mentions.
      Mourad Loucif, 30 ans, a été reconnu coupable par la cour criminelle départementale du Doubs et condamné à 15 ans de prison pour quatre viols et une tentative de viol. L’homme volait le téléphone de ses victimes avant de les agresser sexuellement.
      Ses victimes des filles de 15 a 17 ans.
      Un passé judiciaire chargé
      L’interpellation de Loucif, survenue le 23 juillet 2022, ne s’est pas faite sans incident, il a menacé de mort les policiers. Résident de Montbéliard, Loucif n’était pas un inconnu de la justice, avec un casier judiciaire listant pas moins de 24 condamnations pour divers délits, allant des violences aux vols, en passant par le port d’arme et des infractions liées aux stupéfiants.
      Aucun média n’en a parlé ?
      Pourquoi ?
      Parce que, il est victime de son environnement, d’une colère dû au passé de colonisé de ses parents, et d’une misère raciste, paternaliste infligé par le privilège blanc, et surtout il n’a pas les codes.
      La victime c’est Mourad, ne nous trompons pas.
      Sacré époque

       
  • #3461760

    Sur le plan physiologique vu son age 60 ans concernant la peau
    Comment ne pas se rendre compte de douleurs vaginals annals ?
    sur la paroie ou inconforts ?
    Dans la bouche avoir infections buccal dentaire avec mauvaise hygiene ?
    avoi nausees ts les matins mal de cran vertiges sans se poser des questions ?
    Ou sont les docteurs examens gyneco qu’elles auraient effectue pr des professionnels ? un couple libertin qui allait faire du naturisme Pelicot a refait le shema de la famille dysfonctionnelle de son enfance Pelicot il a viole sa fille c’est un secret de famille, Gisele le sait comment a t’elle pu laisser faire Pelicot photographier les petits enfants ?

     

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  • #3461787
    Le 6 décembre à 04:50 par Grandchibrax
    L’affaire Pélicot, ou comment politiser abusivement un fait divers

    Ce qui est vraiment intéressant c’est qu’aucun media ou presque ne parle du fait que ce monsieur est mouillé dans une histoire de meurtre. Commis il y a une trentaine d’années.

     

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  • #3461989

    Pour les "experts", qui, décidément, sont partout...
    J’ai été un long moment sous traitement type benzo pour un mélange de dépression/burn out, un moment donné j’ai été tellement mal j’ai fait comme une TS : j’ai pris quasi une tablette entière de benzo, je conduisais en plus. J’ai dû avoir une journée quasi complète de "trou noir" où je ne me souviens de quasi rien de ce que j’ai fait, mais je sais que j’ai fait quelque chose, puisque je conduisais (et que j’ai eu une sacré chance que je n’ai pas eu/provoqué d’accident) ; ça me fait dire que selon les benzo il faut une très forte dose pour que ce soit létal. Par contre en "redescente" je sentais que j’étais shooté par les benzo pendant un long moment, une sensation "cotonneuse" caractéristique. Je ne sais pas comment le médecin du couple n’a pas été alerté par ces symptôme que la femme a dû très certainement expérimenter.

     

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  • #3462032

    Quand elle sort du tribunal elle a plus l’air d’une starlette à Cannes que d’une victime de viols pendant 10 ans par des dizaines d’inconnus.
    Mon instinct me dit que cette histoire pue.

     

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  • #3462282

    Lapidation des hommes-Pélicot



    Quelques accusés :

    Mahdi L. 36 ans, employé d’un transporteur ;
    Redouan El F., 55 ans, infirmier ;
    Omar D., 36 ans, agent d’entretien ;
    Saifeddine G., 36 ans, chauffeur routier, accusé de tentative de viol aggravé ;
    Abdelali D., 47 ans, sous curatelle ;
    Ahmed T., 54 ans, plombier, accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot, alors qu’elle avait les poignets et les chevilles attachés ;
    Husamettin D., 43 ans, ouvrier, condamné deux fois pour trafic de stupéfiants ;
    Mohamed R., 70 ans, retraité, condamné en 2017 par la Cour d’Assises de la Gironde pour avoir violé sa propre fille qui n’avait pas 15 ans ;
    Nizar H. 40 ans, sans emploi, condamné à huit reprises, notamment pour des violences conjugales ;
    Redouane A. 40 ans, sans emploi, condamné à dix-neuf reprises ;
    Karim S., 40 ans, poursuivi pour détention d’images pédopornographiques ;
    Hassan O., 30 ans, sans emploi, condamné à treize reprises pour des affaires de vols, de trafic de stupéfiants et de violences ; en fuite, il est le seul des accusés à être jugé en son absence.

     

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    • #3462562

      Inévitablement, statistiquement le métissage massif de la population exige des dégâts collatéraux.
      La chance que nous avons c’est qu’une fois débarrassé des centaines de milliers de colons qui foutent le bordel, l’on pourra se métisser avec les dizaines de millions qui restent puisqu’apparemment ils sont Français.

       
  • #3462483

    En tant que femme ayant pris des psychotropes en tout genre et étant menopausée, je ne crois pas à cette histoire.
    Deja, Temesta (et autres anxyolitques) ne sont pas des somnifères. En faire avaler 10 à l insu de la personne dans la nourriture (donc ne pas maitriser bien son assimilaton), jamais aucun sous-dosage et réveil ou pseudo-reveil, et au contraire, pas de sommeil pendant 20h...c est vraiment fort ! Madame est juste dans le cirage le lendemain matin et en 10ans et 50fois, aucun ratage...
    Enfin, pénétration avec capote sur une femme agée endormie, avec autres contraintes apparemment (pas de parfum, etc), sur rendez-vous, et bien, il faut vraiment avoir la dalle...et que madame n est pas de secheresse vaginale (sinon, elle ne remarque pas le lubrifiant ?) ou de brulure le lendemain ? SI sodomie, impossible de ne pas le deviner le lendemain matin.
    Histoire non plausible.

     

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    • #3463408

      Suis étonnée qu aucun médecin ne lui ai proposé une prise de sang en 10 ans, ils auraient découvert les benzodiazepines...j en ai pris aussi et même à dose très léger on se sent vaseuse le lendemain etc, et mis dans la nourriture écrasée on sent l amertume dans une purée ou autre ....je ne crois pas à cette histoire....

       
  • #3466691
    Le 17 décembre à 11:09 par Christinette
    L’affaire Pélicot, ou comment politiser abusivement un fait divers

    Cela me fait penser, je ne sais pas pourquoi à Rosemary’s baby de Polanski.

    "Rosemary est une femme heureuse, qui se consacre totalement à sa maison et à son mari de qui elle souhaiterait avoir un bébé. Guy, de son côté, voudrait devenir un acteur reconnu mais sa carrière peine à démarrer. À la suite de circonstances bizarres, les Woodhouse deviennent amis avec Roman et Minnie Castevet, un couple d’âge avancé, qui vit au même étage qu’eux et qui se transforme en « parents » de substitution à l’égard de Rosemary et Guy.

    Une nuit, Rosemary a des hallucinations et fait un cauchemar. Elle rêve qu’elle est violée par le diable en personne devant Guy, les Castevets, et d’autres locataires de Bramford. Quand elle se réveille, elle trouve des égratignures sur son corps. Guy lui dit qu’il l’a littéralement violée pendant la nuit car il ne voulait pas laisser passer l’occasion pour elle de concevoir. Elle découvre peu après qu’elle est enceinte avec un terme au 28.06.1966."

     

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