Le wokes, ou les « éveillés » (aux souffrances des minorités), sont les enfants de la stratégie sioniste de victimisation en vue de prendre ou de conserver le pouvoir à la fois profond et médiatico-politique dans les pays que ces mêmes organisations sionistes ont fracturés au moyen du communautarisme.
Baromètre @L_autonome_ : avec le Covid, les menaces et insultes envers les profs se sont déplacées en ligne, et sont vécues plus durement.
« Dans un établissement, on a les collègues, la direction… Derrière l'écran, on est un peu seul face à sa classe » ⬇️ https://t.co/NvxS2hD6j7
— Libération (@libe) May 31, 2021
Chez nous, on peut dire que les racailles qui perturbent l’Éducation nationale sont en quelque sorte des wokes qui ne jouent plus le jeu que leurs créateurs leur ont assigné : après s’en être pris aux profs et à la France, encouragés qu’ils étaient par le trotskisme en charge des programmes et les médias anticatholiques antifrançais, ils s’en prennent aux juifs, ce qui n’était pas prévu au programme.
Aujourd’hui, tous ces wokes, en toute innocence et donc en toute inconscience puisqu’ils appliquent le programme antiraciste qu’on leur a inculqué, s’en prennent à ceux qui les ont créés – et lâchés dans la nature sociétale – en les traitant de racistes...
L’accusation de racisme est un boomerang et d’ailleurs, l’accusation d’antisémitisme aussi. On ne recitera pas la phrase de Bossuet revue et corrigée par Zemmour, mais elle matche bien avec ce retournement très... karma.
Simone Rodan-Benzaquen, directrice de l’American Jewish Committee (AJC) Europe, analyse comment l’antisionisme s’impose au sein de l’extrême gauche aux États-Unis, parfois avec des relents d’antisémitisme.
« Ce qu’ils font au peuple palestinien, c’est ce qu’ils continuent à faire à nos frères et sœurs noirs ici », crie la représentante au Congrès du Michigan, Rashida Tlaib, lors d’un rassemblement, laissant la foule fantasmer sur la signification du mot « ils ». De son côté, Teen Vogue tweete un article dans lequel on peut lire :
« L’histoire de la violence policière édictée sur des citoyens noirs et bruns non armés par les forces de l’ordre américaines reflète l’histoire d’Israël traitant les Palestiniens comme des insurgés violents. »
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Antisémitisme à gauche
En résulte un antisionisme souvent virulent que Vladimir Jankélévitch décrivait déjà en 1967 :
« L’antisionisme est une incroyable aubaine, car il nous donne la permission – et même le droit, et même le devoir – d’être antisémite au nom de la démocratie ! L’antisionisme est l’antisémitisme justifié, mis enfin à la portée de tous. Il est la permission d’être démocratiquement antisémite. »
Nous le savons, en Europe, c’est notamment à gauche que cette idéologie a eu des conséquences désastreuses. L’histoire de l’antisémitisme à gauche remonte à Bruno Bauer (1809-1882) et plus tard aux staliniens, qui avaient identifié le sionisme au capitalisme et à l’impérialisme. Ce sont les héritiers de cette gauche, parfaitement incarnée par le Parti travailliste britannique de Jeremy Corbyn, qui se sont fourvoyés dans une posture morale simpliste plutôt que dans une politique de la pensée.
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Aux États-Unis aussi, une partie de la gauche américaine semble depuis peu atteinte d’un syndrome similaire. C’est dans ce contexte qu’elle s’est rangée auprès de ces nouvelles générations pour lesquelles la question de l’identité est devenue le point central de la réflexion du monde. Aujourd’hui, ceux qui sont connus sous le nom de « woke » ont adopté des théories autrefois décrites comme marginales : postmodernisme, postcolonialisme, identitarisme, néomarxisme, justice critique, théorie de la race et intersectionnalité.
Avant même le conflit des dernières semaines qui a opposé Israël au Hamas, la journaliste et auteur Bari Weiss ainsi que d’autres avaient tiré la sonnette d’alarme, non seulement au sujet de cette idéologie elle-même et des dommages qu’elle cause à la démocratie libérale américaine, mais aussi des conséquences particulièrement dévastatrices pour les juifs.
Dans une vision simpliste, où le monde est divisé entre Noirs et Blancs, opprimés et oppresseurs, les juifs, qui ont essentiellement une identité « fluide », sapent cette vision puriste. Par conséquent, ils ont été commodément rangés dans la catégorie des « Blancs » et le sionisme dans la catégorie « colonialisme » et « racisme ». Il n’est donc pas surprenant que de plus en plus de témoignages d’étudiants juifs sur les campus américains décrivent des environnements extrêmement hostiles.
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Dans le contexte culturel et social américain actuel, où l’idéologie woke séduit en effet une grande partie de la jeunesse progressiste, cette vision du monde devient virale. Lorsque la top-modèle Bella Hadid, avec ses 42 millions de « followers », crie fièrement dans sa story Instagram : « Free Palestine, from the river to the sea » (« Libérez la Palestine de la rivière à la mer »), cette vision radicale et dangereuse est présentée de manière tellement glamour qu’elle devient virale et « mainstream » en quelques minutes.
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Cela a des conséquences, enfin, pour les responsables politiques. Prenons Bernie Sanders ou Elizabeth Warren, par exemple, tous deux sénateurs et ancien candidats à la présidentielle, qui au lieu de condamner rapidement et clairement l’antisémitisme qui s’est emparé du pays, préfèrent dénoncer « l’antisémitisme » ET « l’islamophobie » pour ne pas froisser leur base électorale. De là où nous nous trouvons, en France, tout cela semble douloureusement familier. Et les conséquences, nous ne les connaissons que trop bien.
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