Plus le temps passe et plus les complotistes ont raison. Il faut dire que souvent le temps donne raison aux esprits critiques en ce que la vérité n’est pas une donnée immédiate car elle est bien souvent malmenée par les intérêts des uns ou la malhonnêteté des autres. Israël, qui se faisait le chantre de la vaccination comme elle se fait le chantre de la démocratie au Moyen-Orient, démontre qu’elle est en matière sanitaire aussi peu crédible qu’en matière politique. Un échec.
Un homme politique qui, en revanche, sort grandi de cette crise, c’est bien Florian Philippot. Et les élections régionales l’ont rappelé : on ne gagne pas à faire de la politique politichienne comme disait le père de celle qui s’est effondrée, mais l’on gagne à parler vrai et sans ambages pour celui qui passe de 0,65 % des voix aux élections européennes de 2019 à près de 7 % dimanche dernier (6,95 %) !
« 40% des nouveaux contaminés sont vaccinés » selon l’ex directeur général de la santé israélien !
On continue tête baissée à foncer vers le tout-vaccinal ou on réfléchit, on se calme et on autorise enfin les traitements ?! https://t.co/PBOIE4iGTJ— Florian Philippot (@f_philippot) June 22, 2021
Rappelons qu’en Israël, la campagne de vaccination, réputée la plus rapide au monde, réalisée principalement avec des injections du vaccin à ARN de Pfizer, la population comporte à ce jour 5,5 millions d’habitants primo-vaccinés et 5,15 complètement vaccinés, soit respectivement 60,8 % et 56,9 % de la population (source : Le Figaro).
Pour le journal de droite (ou réputé comme tel) la raison est simple : avec le variant indien l’immunité collective ne fonctionne qu’avec 90 % de vaccinés. Ce niveau de vaccination étant inatteignable, le virus se propage. On retrouve le sempiternel « si l’Europe ne marche pas, il faut plus d’Europe », « si le communisme n’a pas marché, c’est qu’il fallait plus de communisme », « si le nazisme n’a pas marché, c’est qu’il... », non pardon.
Quant à l’Angleterre, l’autre parangon de la vaccination, ce n’est guère mieux : 11 625 cas positifs ce jour au Royaume-Uni, au plus haut depuis fin février !
Cependant, la conclusion de l’article du Figaro est épique, nous vous en laissons toute la saveur originelle sans rien y retoucher (avec un prix spécial du jury pour « Et la résurgence de l’épidémie au Royaume-Uni montre que l’effet sur la circulation du virus est malgré tout positif ») :
La vaccination en Israël n’est pas du tout un échec même si 40 % des nouvelles infections concernent des personnes vaccinées. L’immunité collective n’étant pas atteinte et la protection des vaccins contre la transmission du virus n’étant pas totale, rien d’étonnant à cela, surtout face au variant delta plus contagieux. La protection contre les formes graves est en revanche une première victoire. Et la résurgence de l’épidémie au Royaume-Uni montre que l’effet sur la circulation du virus est malgré tout positif. La gageure reste d’atteindre l’immunité collective pour éviter une circulation élevée ad æternam du Covid-19, chaque nouvelle vague épidémique augmentant le risque d’émergence de variants. Si un variant se révélait être plus mortel et résistant aux vaccins (et non seulement plus contagieux), la situation serait beaucoup plus périlleuse. D’où l’appel à la vigilance tant au Royaume-Uni qu’en Israël.
Le tout-vaccin est donc une très mauvaise stratégie, d’abord parce qu’elle est coûteuse (mais rentable, ceci expliquant cela), ensuite parce qu’elle est dangereuse (aucun recul nécessaire), enfin parce qu’elle ne prendra pas en charge tous les variants qui pourraient apparaître, comme le rappelle d’ailleurs Le Figaro.
Mais nous savons que les vaccins ne pouvaient disposer d’une AMMc (Autorisation de Mise sur le Marché conditionnelle) qu’à la condition expresse qu’il n’existât pas de traitement efficace alternatif. Ainsi la disparition de toute information – ou leur massacre en règle – consacrant les vertus de certaines molécules comme l’hydroxychloroquine, l’azithromycine ou, pire, l’ivermectine.
L’OMS a organisé ce travail de sape de manière méthodique, comme le rappelait l’indispensable article que nous avions traduit hier dans nos pages.
Les Fauci leaks, c’est à dire les mails échangés par Anthony Fauci, cacique inamovible du pouvoir médical aux États-Unis, et déjà pointé du doigt par les associations homosexuelles qui rappelaient à l’époque de l’AZT que sa place était devant un peloton d’exécution, ces mails donc ont révélé l’ampleur de la fraude ! (notons la magnifique propagande de France Info sur ce sujet : « Mais contrairement à ce que l’on peut lire sur les réseaux sociaux, les échanges de Fauci n’apportent rien de nouveau sur le Covid-19 et sa gestion » – Ha ha !)
Les complotistes n’ont pas toujours raison, car il ne faut pas voir des complots partout. Mais ils n’ont pas toujours tort, car il ne faut pas en voir nulle part non plus. C’est un équilibre qui vient naturellement à celui qui double un esprit critique d’une large et profonde culture historique. C’est le travail modeste que nous essayons d’offrir chaque jour sur le site E&R.