A cinq mois de la présidentielle, l’extrême gauche est au plus bas dans les sondages : les candidats de ses deux formations en lice, Philippe Poutou (NPA) et Nathalie Arthaud (LO), sont scotchés à 0,5%, tandis qu’à la gauche du PS, Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) stagne à 6%.
Face à la crise économique qui contraint la gauche réformiste à des adaptations parfois douloureuses, les solutions radicales prônées par la gauche de la gauche ne prospèrent guère dans l’opinion.
Au contraire, c’est le Front national (FN) qui, pour l’instant, semble profiter de la crise, en se maintenant à près de 20% des intentions de vote.
Suite de l’article : Les Echos