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L’illusion politique de "V pour Vendetta"

AteliER
Article initialement publié dans l'atelier E&R

V pour Vendetta (James McTeigue, 2005) est devenu un film culte auprès de ceux qui entendent contester, notamment sur Internet, un ordre politico-social jugé illégitime (le « système »).

En témoigne, par exemple, l’utilisation du masque de « V », héros du film, par certains individus de cette entité cyber-politico-médiatique opaque intitulée « Anonymous ». La référence au film est assez cohérente : l’analyse politique illusoire qui sous-tend le scénario de V pour Vendetta est en effet en tout point conforme à celle dont s’inspire une certaine forme de fausse contestation qui, si elle part souvent de bons sentiments comme le désir de justice et de liberté, aboutit néanmoins à une alliance objective avec les véritables forces de domination actuelles.

L’État, responsable ultime des malheurs du peuple

Qui sont les ennemis du héros dans V pour Vendetta ? Le gouvernement et son bras armé, la police – donc : l’État. Dans le monde réel, le réflexe spontané et légitime des populations vivant sous régime « démocratique » est de pointer la responsabilité des États dans les malheurs de ces populations. C’est effectivement l’apparence entretenue par le régime démocratique, qui postule (ce que la sociologie la plus basique dément chaque jour) que le peuple se gouverne lui-même parce que les hommes à la tête de l’État sont mandatés par lui pour le gouverner. Ces hommes d’élite seraient donc ceux qui exercent la domination légitime. Ils sont donc, dans l’esprit de la plupart des citoyens, les responsables ultimes des décisions qui s’imposent à la population. Parce qu’il est vécu ainsi, l’État est donc subjectivement responsable du malheur populaire.

Mais élargissons la perspective, plaçons-nous à une échelle extra-nationale et quittons la surface des choses politiques. Pour cela, suivons notamment le conseil d’Alain Soral et envisageons la possibilité qu’il y ait plus que deux joueurs dans le match dominants-dominés. Une question apparaît : qui aurait objectivement intérêt à faire s’affronter l’État et le peuple ? Ceux qui veulent détruire la souveraineté nationale. Qui a intérêt à détruire la (les) souveraineté(s) nationale(s) ?

En premier lieu, le capital et ceux qui le servent. Cette réponse n’est pas une essentialisation d’un simple paramètre économique, le capital. C’est un rappel du fonctionnement intrinsèque de notre système économique capitaliste. Le système politique actuel est mondialiste parce qu’il est asservi aux intérêts du capital : l’accomplissement de la logique du capital implique en effet la destruction de tous les obstacles à sa libre circulation, ainsi qu’à celle des marchandises et des travailleurs [1]. Ces obstacles étant principalement générés par l’enracinement national (les frontières, mais aussi les traditions, l’histoire, etc.), la nation souveraine est l’ennemie du capitalisme mondialisé, et réciproquement.

Pour le système économique actuel et ses acteurs dominants, l’État qui gouverne une nation est néanmoins un intermédiaire politique nécessaire. C’est lui qui applique les politiques et les fait respecter. Quoi de plus logique donc que les acteurs majeurs de l’économie capitaliste souhaitent placer à la tête des États de simples relais de leurs propres politiques ? Considérer l’État comme responsable suprême du malheur des peuples, c’est donc, en 2005 dans V pour Vendetta comme en 2012 pour ceux qui en reprennent le masque, dénoncer les décisions de la marionnette en oubliant de dire qui en tire les ficelles.

Pour filer la métaphore, si vos conditions de vie vous scandalisent et que vous souhaitez vous révolter contre les responsables de cette situation, l’intérêt bien compris du marionnettiste est de construire de toute pièce et de promouvoir massivement dans les médias une marionnette épouvantail, qui accomplira des actes vraiment horribles et vous fera penser qu’elle est la source ultime du malheur dans le monde (parce que ces actes spectaculaires à forte charge émotionnelle effaceront dans votre esprit les autres formes plus subtiles de domination et de violence). Ce ne sera pas toujours entièrement faux, pas toujours un simple montage médiatique, et pour vous défendre, vous devrez de toute façon commencer par neutraliser cette marionnette. Cet affrontement binaire est pourtant en réalité une diversion destinée à éviter à tout prix un affrontement entre les révoltés et ceux qui les dominent réellement. Il ne doit pas faire oublier la domination triangulaire ; c’est le troisième larron qui domine les deux autres et les fait s’affronter de manière proprement tragique.

Cette métaphore n’est pas inutile, car elle permet, quand on revient au réel et à l’histoire, de rappeler l’existence de ce troisième larron dans les conflits apparemment binaires qui ont jalonné notamment le XXème siècle, conflits auxquels V pour Vendetta fait directement référence dans la caractérisation des adversaires du héros.

Agiter l’épouvantail du « fascisme » pour masquer la véritable domination

L’ennemi de V, c’est le « fascisme ». Utilisons des guillemets car ici, « fascisme » prend le sens mythique que lui donnent les médias et qui, globalement, est repris dans l’acception populaire. Qu’est-ce que le « fascisme », dans V pour Vendetta ? C’est un régime politique autoritaire, présidé par un psychopathe, qui garde le contrôle de la situation en s’appuyant sur une milice brutale et sur une propagande insistant sur les valeurs religieuses. Le tout donne une synthèse de tous les totalitarismes officiels à peu près aussi subtile que ce qu’on peut trouver dans les deux derniers épisodes de feu Terra Nova [2] ou encore dans les tracts de l’Action Antifasciste, une bouillie symbolique où se retrouvent entre autres des éléments rappelant notamment le stalinisme, Hitler, la Gestapo (le nazisme étant – ce n’est pas un hasard – la principale référence).

Ces formes bien connues de coercition ont été sacralisées par l’histoire officielle comme variations du même mal absolu. C’est d’ailleurs parce qu’elles sont sacrées, totales et intuitives, que ces formes peuvent générer une certaine émotion lorsqu’elles apparaissent à l’écran. C’est en effet uniquement à ceux (nombreux) qui y croient sans réserve que les formes sacrées du mal dans l’histoire officielle peuvent réellement faire peur.

En convoquant l’émotion – le rejet, le dégoût, et surtout la peur – par le biais de symboles, le scénario hollywoodien remplit son rôle : il associe une émotion très négative aux scènes où apparaissent les adversaires du héros, adversaires dont le film entend justement dénoncer l’ignominie. Autrement dit, l’utilisation de ces symboles permet de disqualifier les positions politiques et morales des adversaires du héros en utilisant la charge émotionnelle négative qui y est attachée par l’histoire officielle. Ce passage en force de la morale par le véhicule de l’émotion et à l’insu de l’intelligence est l’essence du spectacle hollywoodien.

Dans V pour Vendetta, les responsables ultimes du malheur populaire sont donc des personnages inspirés du nazisme, de l’URSS et, dans une moindre mesure, des régimes théocratiques. Or ce que le film met en scène, c’est un affrontement binaire entre les dominants de l’État et les dominés du peuple, certains personnages naviguant entre les deux mais tous prenant finalement parti dans ce match à deux équipes. V pour Vendetta est donc une représentation de l’histoire réelle comme un affrontement binaire entre les peuples et les régimes « fascistes » retenus par l’histoire officielle comme incarnations du mal.

La fonction politique d’un tel scénario est donnée à la fois par ce qu’il dit et par ce qu’il ne dit pas, les deux faisant partie du réel. Ce que V pour Vendetta ne scénarise pas, c’est un affrontement non pas binaire (ou linéaire) mais triangulaire entre les peuples, les structures politiques étatiques et un éventuel troisième larron. Dans un tel cas de figure, la meilleure stratégie d’un camp pour gagner le match consisterait à faire s’affronter les deux autres. C’est le fameux « diviser pour régner ». A contrario, le plus gros danger qui pourrait menacer un camp serait l’union des deux autres contre lui.

Ce que V pour Vendetta ne dit pas, c’est que la domination linéaire d’un État sur un peuple est une illusion de l’interprétation officielle de l’histoire récente destinée à masquer une domination triangulaire beaucoup plus subtile.

Le jeu politique, ses règles, son histoire et... le joueur-arbitre-historien

Revenons maintenant à ce que nous disions plus haut. Qui a donc intérêt à faire s’affronter les peuples et les États ? Ceux qui veulent détruire ou empêcher l’union de ces deux camps. Or, l’union d’un peuple et de l’État qui le gouverne constitue une nation souveraine. Les ennemis objectifs des nations souveraines sont, comme nous l’avons dit, le capitalisme et le mondialisme – le second étant essentiellement l’instrument politique du premier. Le match pour la domination politique réelle et, donc, pour la maîtrise de son destin, est donc un match qui peut effectivement, au final, se réduire à deux camps, mais seulement lorsqu’on parle des deux suivants : les nations souveraines contre le capitalisme mondialisé [3]. Dans la politique bien comprise, tous les autres camps, s’ils ont certes des subjectivités très diverses, sont en réalité des alliés objectifs de l’un ou de l’autre de ces deux-là. Pour le dire autrement, aujourd’hui, l’affrontement entre nations souveraines et capitalisme mondialisé surdétermine la politique.

Mettre en scène le malheur des peuples comme résultant en dernière instance de la coercition autoritaire et « fasciste » des structures étatiques, c’est donc bien agiter un épouvantail historique pour détourner l’attention de ce qui se joue réellement. Un épouvantail qui d’ailleurs, parce qu’il approche des 70 ans, commence à s’abîmer sérieusement et à perdre de sa capacité d’épouvanter, comme l’a rappelé Marine Le Pen au « journaliste » Michel Field le 5 mars 2012 :


Clash entre Marine Le Pen et Michel Field sur TF1 par puremedias

L’utilisation du masque de V par certains « Anonymous » semble confirmer la fonction politique des scénarios binaires du type V pour Vendetta, à savoir dissimuler la domination réelle. La particularité des vainqueurs du jeu pour la domination est qu’en même temps qu’ils jouent, ils écrivent à la fois l’histoire du jeu et la règle de ce jeu. Donc lorsqu’on a compris à qui profitent à la fois la règle du jeu et l’histoire de ce jeu, on a compris qui le gagne, et donc qui domine.

Au sein de l’équipe gagnante du moment, l’un des joueurs est capitaine. S’il n’a pas le pouvoir d’agir à la place des autres joueurs, il peut tout de même jouer de son influence pour orienter leurs actions et impulser la tactique de l’équipe. Or la particularité ultime de ce capitaine de l’équipe gagnante, c’est qu’il est aussi l’arbitre du match ! On comprend donc au passage que s’attaquer à l’équipe qui gagne le jeu, c’est s’attaquer entre autres à l’arbitre, et donc très logiquement écoper d’un carton rouge. Ces deux-là l’ont bien compris qui, afin de pouvoir continuer à jouer et toucher leur salaire, ont choisi de se désolidariser d’une équipe ayant osé tacler le joueur-arbitre-historien (même avec des crampons en mousse, c’est un crime de lèse-majesté) :

La lutte pour la domination politique se joue donc à beaucoup de joueurs, mais a ceci de particulier que l’un d’entre eux est à la fois membre de l’équipe gagnante, historien du jeu et arbitre de tous les matchs officiels.

Contester la vision absolutiste de l’histoire : une hérésie

V pour Vendetta raconte certes une révolte populaire, à travers l’union de la rue et de l’armée pour renverser une élite tyrannique. Mais transposée dans le monde réel, la lutte politique qui y est mise en scène est une illusion. C’est emmerdant, car un film qui ne parle pas du monde réel est une pure fiction sans aucun intérêt. À moins que cette relation au réel ne provienne justement du fait que ce qui est raconté est une illusion : ceux qui dominent réellement ont en effet tout avantage à voir masquée leur domination. Pour cela, l’idéal est d’en raconter une autre, et si possible de rendre cette dernière particulièrement épouvantable.

Déloger un épouvantail ou un paravent tyrannique de la très subtile domination réelle n’a jamais permis à une population de se libérer de l’esclavage réel. Pour cela, il lui faudrait neutraliser aussi ceux qui ont placé là cet épouvantail afin de masquer leur propre domination. Problème : dire d’un épouvantail que, bien que moralement terrifiant, réellement destructeur de liberté et générateur de souffrance, il ne fut finalement qu’une marionnette dans les mains d’intérêts qui le dépassaient, c’est le rendre faible, un peu victime, certainement humain, et c’est rompre avec une vision mythique et surtout théologique qui voudrait faire de cet être humain un absolu, en l’occurrence l’incarnation du Mal. Cette contestation d’une vision absolutiste de l’histoire est une hérésie, car la domination de ceux qui écrivent cette histoire emprunte son fondement à la théocratie (il existe un absolu, et c’est lui qui légitime le pouvoir en place).

Pour comprendre qui domine réellement le jeu politique aujourd’hui, il faut donc comprendre, au-delà du débat visant à distinguer le vrai du faux, quelle partie précise de l’histoire est véritablement sacrée.

[1] D’une certaine manière, on peut d’ailleurs dire que le capitalisme est au système économique ce que le mondialisme est à la mondialisation. De même que le mondialisme vise à conférer aux institutions supranationales des pouvoirs politiques supérieurs à ceux des institutions nationales, le capitalisme travaille à faire de la logique propre du capital le principe suprême de l’économie.

[2] Voir Ancien Testament et géopolitique dans la série Terra Nova (C. Silverstein et K. Marcel)

[3] Pour filer une fois de plus la métaphore, notons une certaine correspondance avec le réel en termes de volumes de population : des joueurs finalement assez peu nombreux, un certain nombre de supporteurs dans le stade, un nombre beaucoup plus important de téléspectateurs et enfin un nombre largement majoritaire de gens qui n’ont rien à foutre du match ou n’en ont même jamais entendu parler.

 






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  • #117430
    Le 14 mars 2012 à 11:53 par Mohamed
    L’illusion politique de "V pour Vendetta"

    Sérieusement, qui a écrit cet article ? Je me suis arrêté à l’analyse de V for Vendetta....et j’ai rigolé doucement. V for Vendetta est à la base un Comics du très excellent auteur Alan Moore, je sais de quoi je parle c’est mon petit plaisir les Comics. Il a écrit notamment aussi, pour la petite histoire, From Hell (adapté en film) et Watchmen (également adapté en film). Ce sont des Comics des années 70-80 assez intéressant et critique. Concernant V for Vendetta, il y a quelque lecture à faire à son sujet, mais très certainement une lecture qui ressort, est la critique de l’Angleterre des débuts années ’80, gouvernée par une Margarett Tatcher d’une poigne de fer. C’est tout, faut arrêter les délires là. Alan Moore est un petit artiste anarchiste certes, mais sans aucune prétention.

    En 2005, on sort le film, évidemment de mon point de vue c’est une daube infâme. Ceci dit les petits arnarchistes souvent gauche-bobo et étudiants à Sorbonne ou équivalent, ou autre jeune encroûté, ont adoré ce film. Il y a eu la dessus une mouvance, une sorte de "culture" avec ce masque de Guy Fawkes. Moi je parlais d’inculture, car la plupart pour ne pas dire tous, ne connaissent pas Guy Fawkes, "ce terroriste" catholique qui a participé à un attentat contre le Roi d’Angleterre. La fameuse "Conspiration des Poudres".

    PS : Les films V for Vendetta, Watchmen et From Hell, sont de mauvais films, comparé aux Comics.

     

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    • #117479
      Le Mars 2012 à 13:38 par Guillaume
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      Au critiqueur au-dessus de moi... et de tout !

      Message classique du garçon tout-puissant : "petit article, d’ailleurs l’auteur de la Bd Vendetta est aussi assez petit dans son genre, comme celui - revenons-y - de l’article justement... qui n’a rien compris ! puisqu’il fait cas d’un truc sans prétention auquel il donne de l’importance... alors qu’à moi, forcément intelligent, avisé, connaissant tous les rouages, les perfidies, les fonctionnements subtils de notre système... eh bien à moi, on ne la ferait jamais... et patati et patata... alors ai-je bien rigolé à la lecture de ça... car je suis the best, the meilleur... et tralali et tralala"

      Bon, et à part ça ?
      Notre critiqueur n’a-t-il pas vu pas que beaucoup se réclament de ce V-là ?
      Que le dénoncer alors aussi subtilement est donc des plus utiles ?
      Non ! notre critiqueur critique... car notre critiqueur, semble-t-il ! ne sait faire que ça !

      Une idée ! en passant !... si notre critiqueur nous faisait un aussi bon article ? Hein ?
      Sûr, que ce n’serait pas banal, ça !

       
    • #118601
      Le Mars 2012 à 15:45 par PEDROLITO
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      je suis d’accord avec toi concernant les médiocres adaptations cinématographiques,elles dénaturent complétement l’oeuvre originel des bd d’alan moore,en ce qui concerne from hell il est interessant de noter les nombreuses références a la franc maconnerie et au satanisme notamment dans la visite de londres de william gull qui suggere l’influence d’architecte franc macon dans la construction des églises ;alan moore a soutenu le mouvement occupy wall street et a répondu de facon véhémente aux critiques de frank miller( un autre illustre scénariste) concernant ce mouvement

       
    • #118950
      Le Mars 2012 à 05:57 par Arnaud
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      @guillaume : Non, guillaume ne te sens pas aussi médiocre. Tu sais avoir un peu de culture n’est pas dangereux. Ne soit pas effrayé comme ça... lol

      En tt cas, je suis complétement d’accord sur le premier posteur. C’est ça le niveau E&R ?? Pitoyabe, heureusement que les séries d’Henri Guillemin sortent, ca compense...

       
    • #119006
      Le Mars 2012 à 11:01 par PEDROLITO
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      pour V : sacré v tu serais pas un peu parano par hasard ?si je comprends bien selon toi les auteurs de la bd avaient a la base l’intention de manipuler les lecteurs.....tu ne maitrises manifestement pas le sujet car sinon tu saurais qu’ Alan Moore est un anarchiste,il n’a aucune prétention a manipuler quiconque ;il faut arreter d’etre en permanence suspicieux envers tout et tout le monde si tu veux paraitre un minimum crédible...

       
    • #119069
      Le Mars 2012 à 12:55 par V
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      @PEDROLITO
      .
      La paranoïa est un concept destiné à briser les défenses naturelles des hommes en les faisant passer pour des fous dès qu’ils raisonnement et se défendent contre les agressions, que ce soit au niveau matériel ou idéel. Cette insulte à le même objectif que l’insulte d’antisémite : châtrer les capacités d’auto-défense et de réflexion des gens. Pourtant, dans un monde ou le mensonge et les complots sont légions, la paranoïa est salvatrice !
      .
      " si je comprends bien ..." . Non, tu ne comprends pas. L’auteur de cette BD est un gauchiste de base qui croit avoir décelé l’origine du mal. Il se trompe bien évidement, mais son boulot sera repris par plusieurs afin de servir leur dessein. D’ailleurs, l’auteur se fera enfler à plusieurs reprises, soit par des maisons d’édition ( entres autres, Marvel si ma mémoire est bonne ) , soit par des studios de ciné. ( en fait par des outils médiatiques à disposition de l’ennemi véritable ). C’est pourquoi on peut dire sans se tromper que l’auteur de "V" fait parti des idiot utiles. Il se sera fait manipuler toute sa vie en croyant être un rebelle, avec ses cheveux gras et ses grosses bagues façon gothique. Mais bon, il faut dire aussi que l’univers d’Albion est propice à la tromperie, puisque c’est un nid d’intrigues, et que le fait de baigner dans une guerre cognitive à longueur de temps, ça n’aide pas à percevoir le juste.

       
    • #119188
      Le Mars 2012 à 19:16 par Rocambole
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      J’ai écrit un commentaire auquel personne n’a répondu, tant pis, mais là je vois qu’il y a quand même un vrai refus de comprendre la bd et son auteur (donc je ne parle plus du film, nous sommes bien d’accord). La lecture que beaucoup font de "V pour Vendetta" (le comic) est assez simpliste : "un justicier très gentil avec un masque renverse les très vilaines personnes qui sont au commande". Non, je l’ai déjà expliqué, mais vous pouvez le lire comme ça si vous avez l’intelligence d’un bigorneau.
      Le problème du film est de faire d’une oeuvre subtile, ultra référencée, bien ancrée dans son époque, très critique et parfaitement maîtrisée une daube infâme et manichéenne. Alan Moore, même si je ne l’apprécie pas particulièrement (sur le plan philosophique, du moins), est un auteur complexe et parfois assez provocateur : parler de ce qu’il a écrit serait sans fin, les intervenants prenant, chacun leur tour, les détails qui les ont marqué et repoussant les autres interprétations d’un revers de la main. Le résumer vite fait dans un commentaire, surtout en quelques lignes, fait un peu "gamin", non ?

      à V : "dans un monde ou le mensonge et les complots sont légions, la paranoïa est salvatrice !" Génial ! On dirait la phrase d’un personnage d’Alan Moore (ou même de Frank Miller). "Non, tu ne comprends pas", "gauchiste de base", "l’origine du mal", "percevoir le juste".
      Finalement, V, tu portes bien ton nom : une personne qui refuse les points de vue divergents et à une vision finalement assez binaire et manichéenne de la société (sans vouloir t’offenser, c’est quand même ce qui ressort de ton dernier post). La paranoïa, c’est juste un bonus, et après tout tu as peut-être raison puisque, comme on dit : "même les paranoïaques ont des ennemis". Mais je te recommande tout de même de t’intéresser de plus près aux travaux de Moore qui, s’il n’est pas exempt de défauts, est tout de même un "personnage" assez intéressant.

      Il existe un livre, "Alan Moore, Tisser L’invisible" qui parle ce grand scénariste.
      Les bagues d’Alan Moore, c’est surtout pour entretenir son image de mystique : pour rappel, il se dit aussi adorateur de Glycon (un dieu dont l’inexistence a été plus ou moins prouvée).

       
    • #120057
      Le Mars 2012 à 15:11 par V
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      J’entends ce que tu écris. :-) Mais vois-tu, la différence entre toi et moi, c’est que toi, tu t’intéresses au personnage, comme le ferait un fan, alors que moi, j’en est rien à cirer du personnage, je ne m’attarde que sur les flots d’infos et leurs conséquences.
      Si tu pense que Moore a publié et s’est fait une notoriété grâce à son talent, et pas du tout parce que ses propos servaient des intérêts " supérieurs ", t’es bien naïf.
      .
      Blâmer l’état étant un de ses dadas, on peut aisément imaginer qu’à la City, ça devait plaire ce genre de quiche. C’est vrai que l’idéologie élitiste anglo-saxonne ne repose absolument pas sur la diabolisation de la politique et donc de sa structure étatique ... Hip hip hip hourra Moore !

       
  • #117452
    Le 14 mars 2012 à 12:30 par Guillaume
    L’illusion politique de "V pour Vendetta"

    Excellent !
    - je désespérai d’un type intelligent venant enfin démythifier (et démystifier, itou !) pareille mouise ;
    - piège pour adolescents boutonneux en mal de révolte contre un papa dans tous ses Etats.

    Avant, pouvait-on encore dire qu’un bon film était aussi un film à succès : "My Fair Lady", "Blade Runner", "Orange Mécanique", "Le Limier", "Eyes wide shut", etc. ; mais - magie de l’époque ?- peut-on aujourd’hui affirmer sans vergogne que tout grand succès est de facto une merde infâme : "Les Ch’tis", "Intouchables"... et, je me dispenserai d’aller voir "The Artist"... car, si les Ricains ont aimé ! - je n’ai d’ailleurs jamais vu, Dieu m’en garde : "Avatar" !

    Alors, merci pour la qualité de l’article... Car ce V-là, ce V-lib (lib, comme "liberté pour bobos") est à "1984" - film remarquable, fidèle au roman éponyme ! -, ce qu’un Mac Do est à... un Navarin d’agneau ; une ficelle picarde ; un boeuf bourguignon !

     

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    • #117552
      Le Mars 2012 à 15:56 par joseph
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      C’est là le critère ultime en effet : plus le film est encensé, adoubé par les médias, plus on peut être sûr que c’est une daube intégrale !
      ainsi, fort de ce constat, j’ai pu échapper à "bienvenue chez les ch’tis" et à "intouchables" ! Omar Sy est sympathique au possible mais ce n’est pas un acteur ; et que dire de Bienvenue chez les ch’tis ?
      on peut toujours se replonger dans le visionnage de classiques des années 40 et 5O, les grands films italiens par exemple...le cinéma français n’étant plus qu’une succursale d’Hollywood, j’ai crains fort qu’il faille se contenter des rediffusions des films de Louis de Funés pour passer le temps...ou des reportages animaliers- tout sauf ce que nous sert en ce moment sur les écrans !

       
    • #117939
      Le Mars 2012 à 08:49 par Guillaume
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      @Joseph

      Très juste !... en ce qui concerne le cinéma italien notamment (Le Fanfaron, La Dolce Vita, Umberto D, Le Voleur de Bicyclette, Les Monstres, L’Argent de la Vieille ; Affreux, sales et méchants...), comme les De Funès qui, s’ils m’énervaient un peu naguère, me sont aujourd’hui délicieux au regard de ce qu’on nous sert !

       
    • #120153
      Le Mars 2012 à 19:36 par PEDROLITO
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      A V Franchement je t’avoue que je reste dubitatif quant a ta"théorie" selon laquelle la notorité de Moore est du a des "forces"tapis dans l’ombre dont il sert indirectement leurs interets apres tout ses bd n’ont pour la plupart aucune prétention politique.c un tres bon scénariste voila tout,il ne faut pas chercher plus loin..Admettons que je me trompe dans ce cas j’aimerais vraiment savoir quelle sont les interets qu’il sert,a la rigueur je peux te rejoindre si ton propos est de dire que son comics v for vendetta a été récupéré par les anonymous mais cela n’enléve rien a son talent de scénariste qui est injustement méconnu.En ce qui concerne le film Moore a categoriquement refusé que son nom apparaisse au générique du film et a décliné l’offre des producteurs de toucher des droits d’auteurs si ca ne tenait qu’a lui sa bd n’aurait pas été adapter au cinéma

       
  • #117502
    Le 14 mars 2012 à 14:30 par la resistance des carnutes
    L’illusion politique de "V pour Vendetta"

    Le film culte s’appelle FIGHT CLUB.
    Premier dialogue du film :
    "3 minutes, this is it, ground zero"...avant que des tours emplies de serveurs bancaires n’explosent, notamment deux qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux WTC 1 et 2.
    Et cette boule plastiquée qui défonce une boutique, n’est que la réplique d’une "oeuvre d’art" installée sur le parvis du world trade center".
    Prémonitoire façon Aron Russo.
    V for Vendetta, c’est la prothèse de la thèse/antithèse.

     

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  • #117531
    Le 14 mars 2012 à 15:14 par Coach1650
    L’illusion politique de "V pour Vendetta"

    Dans le même ordre d’idées, je vous conseille vivement la lecture de "Révolte consommée" de J. Heath et A. Potter

     

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  • #117569
    Le 14 mars 2012 à 16:33 par Joe
    L’illusion politique de "V pour Vendetta"

    L’auteur ou le groupe d’auteurs nous montre ici un modèle triangulaire dans lequel les relations sont à mon sens simplifiées. Je m’explique : à son arrivée au pouvoir, Mr Obama s’est rapidement retrouvé pris dans l’engrenage de la guerre en Afghanistan.

    On nous présente aujourd’hui Obama comme une simple marionnette dont le secteur financier tire les ficelles.

    Or que s’est il passé en 2009 ? L’état avait pris la décision de mettre fin à la guerre et de ramener les troupes. Du même coup, elle mettait également fin à un marché pesant des centaines de milliards annuels, celui des contractants privés, or certains d’entre eux sont évidemment militarisés, sur-payés pendant des années et donc sur-armés. Ces mercenaires sous contrat ont donc exigé de la maison blanche d’être déployés sous le titre "police de stabilité politique" sur le territoire américain dépendant directement de l’état fédéral et ayant juridiction pour mener leurs actions de manière autonome. Obama ne pouvait pas refuser, il n’avait pas les moyens de résilier leurs contrats, le faire équivalant à s’asphyxier définitivement avec un bretzel. Alors il a fait la seule chose qu’il pouvait faire : les laisser en Afghanistan en continuant de les payer.

    Là ou je veux en venir, et je pense que le rapport de force est différent dans les dictatures communistes, c’est que le finance ne dirige pas tout parce qu’un financier mort est un financier mort et qu’on peut facilement lui saisir ses biens par la force (cf : Khodorkovski).

    Il y a 3 pouvoirs qui s’exercent contre le peuple qui sont le pouvoir de l’information, le pouvoir de l’argent et le pouvoir de la force. Chacun permet de prendre l’ascendant sur les autres d’une manière, et parfois celui qui tire les ficelles n’est pas celui qu’on croit. Voir le cas de Poutine et des oligarques qui pensaient avoir la main après l’ère Eltsine.

    Ce n’est pas parce qu’un schéma donné s’applique à grande échelle et qu’il s’applique chez nous qu’il est forcément universel. En fait il suffirait d’un seul politicien avec des couilles et ce schéma pourrait prendre fin, d’où l’importance capitale de la cooptation : s’assurer qu’aucun responsable avec des couilles n’arrive jamais à un poste visible ou important.

     

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    • #118539
      Le Mars 2012 à 13:19 par Pout In
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      La Force accapare (ou imprime, c’est pareil) l’Argent, et l’Argent dirige l’Information.

      Donc dans l’Ordre, en premier c’est la Force, toujours.

      Khodorkovski est tombé car même s’il avait l’Argent, il n’avait pas la Force.

       
      • #121520
        Le Mars 2012 à 10:04 par Joe
        L’illusion politique de "V pour Vendetta"

        C’est discutable, car la force s’applique en connaissance de cause et donc est soumise à l’information. Celui qui crée "la vérité" dispose d’un impact conscient et inconscient sur la force qui lui permet d’en faire beaucoup de choses. Le contrôle de l’information permet également d’acquérir de l’argent en grandes quantités.

        Imprimer de l’argent par le seul pouvoir de la force donne un argent sans crédibilité et donc sans valeur, par contre si on leurre le public via une mauvaise information on est en mesure de lui faire croire que cet argent a une valeur ou qu’un pays ruiné dispose de grandes richesses.

        Créer la "réalité" (la croyance de la réalité) est primordial, c’est dans ce champ que se dispute aujourd’hui la guerre.

         
  • #117649
    Le 14 mars 2012 à 18:46 par Le Chaton
    L’illusion politique de "V pour Vendetta"

    Alann Moore, le créateur de "V pour Vandetta" est la caricature de l’hippie 68tard.
    Son oeuvre la plus connu "Watchmen" critique Richard Nixon !!! ( Quel courage !!!)
    Je pense que le film commercial le plus anti systéme est le cultissime "Invasion Los Angeles" de John Carpenter.
    Voir la bande annonce
    http://www.dailymotion.com/video/x5...

     

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    • #117873
      Le Mars 2012 à 02:02 par Rocambole
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      Juste un mot au sujet d’Alan Moore.

      "Watchmen" ne peut être résumée à une critique de Nixon. Ce récit fourmille de détails et a une portée beaucoup plus large. Il critique le pouvoir (le vrai, qui n’est pas celui de Nixon qui se retrouve d’ailleurs face à des choses qui le dépasse totalement), le mensonge derrière le pouvoir (créer une catastrophe de toutes pièces pour ensuite tirer les ficelles). C’est un bande dessinée que je n’apprécie pas beaucoup, à cause de son cynisme absolu et déprimant mais qui reste malgré tout une œuvre majeure, au moins d’un point de vue scénaristique.
      Pour "V pour Vendetta", la version de Moore (la "vrai", donc) est une critique de l’Angleterre de Thatcher, mais il y a aussi une autre lecture possible : se cacher derrière un masque en tuant lâchement des gens (dont une bonne part d’innocents) tout en se faisant passer pour un "héros", est-ce que ça ne rapprocherait pas V de ses ennemis ? Est-ce qu’au fond V ne serait pas l’autre facette d’une même pièce ?
      Anonymous, ce n’est finalement que du vent : être un bon pirate informatique ne fait pas forcément de vous quelqu’un d’intelligent ou de critique : un "nerd" mouton peut tout à fait porter un masque de Guy Fawkes. Ce sont des gens ordinaires s’en prenant à des cibles ordinaires et dont l’imaginaire s’arrête à celui d’un film produit par Hollywood (rien à voir avec la bd). Désespérant, mais banal (malheureusement).

      Vu ce que Moore pense d’Hollywood et des producteurs, je ne vois pas très bien ce qu’on pourrait lui reprocher (il a d’ailleurs toujours refusé que ses œuvres soient transposées sur grand-écran). Et dans la comparaison à une "caricature de l’hippie 68tard", je pense que vous y allez un peu fort : Alan Moore est certes un anarchiste à moitié fou (ou qui entretient cette image) mais c’est aussi un auteur brillant qui rend possible de multiples interprétations de ses bande-dessinées et ne laisse (presque) rien au hasard. Lui-même a évidemment des opinions sur ce qu’il écrit (la lecture anarchiste est toujours possible). On voit que ce fond "nihilisto-anarco-mystique" de ses bd (au delà du simple aspect technique et scénaristique et des diverses "pistes" qu’il laisse au lecteur) contient nombre de ses travers et obsessions (je ne vais pas les citer, ça prendrais trop de temps).

      Et pour "Invasion Los Angeles" je suis tout à fait d’accord, même si c’est en partie dû au fait que je ne vois pas de "concurrent" (il y en a sûrement mais je ne les connais pas).

       
    • #118087
      Le Mars 2012 à 15:09 par Mohamed
      L’illusion politique de "V pour Vendetta"

      Eh bien Rocambole, essaie d’ouvrir le débat avec l’instigateur de cet article, Guillaume, tu verras, il va se crisper et ne pas accepter ta longue et pertinente analyse. D’ailleurs il ne te réponds pas.

       
  • #117881
    Le 15 mars 2012 à 02:36 par Laurier
    L’illusion politique de "V pour Vendetta"

    J’avais une photo de l’avant première de V pour Vendetta, avant première à laquelle assistait Jacob Rothschild. J’ai toujours été gavé par ces imbéciles avec leur masques, ceux qui ne peuvent être dissidents qu’en prenant des modèles hollywoodiens.

     

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  • #117963
    Le 15 mars 2012 à 10:06 par Alb
    L’illusion politique de "V pour Vendetta"

    L’article ne parle pas de Guy Fawkes sur lequel tout repose. C’est un révolutionnaire du 16ème et le film transfert cette idéologie à la société actuelle. Faut pas tout mélanger.

     

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  • #118262
    Le 15 mars 2012 à 20:21 par MagnaVeritas
    L’illusion politique de "V pour Vendetta"

    Objectivement les flics et l’état sont des grosses putes. Dans ces interactions trilatérales, il y a tout de même des gagnant : ceux qui les provoquent et ceux qui en profitent, contre ceux qui subissent.

    Donc oui, la colère contre l’état et la police sont légitimes. Pas suffisante mais légitime.

     

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  • #120098
    Le 19 mars 2012 à 17:11 par Grindsel Tirédunevi
    L’illusion politique de "V pour Vendetta"

    Désolé du H-S.
    Ce qui serait marrant, dans le genre critique de théories fumeuses soit-disant dissidentes, serait d’analyser les théories "extraterrestres" style reptiliens etc. Certaines sont plausibles mais c’est un débat métaphysique, ce qui compte c’est leurs sources, leurs appuis... En plus cela concerne de près les vrais dissidents qui sont souvent mis au milieux pour mieux les discréditer, comme par exemple dans le magazine Nexus, ou les ouvrages politiques côtoient l’ufologie ou le paranormal. Pourtant, même dans ce genre de domaine il y a de bonnes choses mais c’est difficile de discerner le bon grain de l’ivraie.
    C’est juste une idée comme ça.

     

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