Un lieu commun voudrait que l’islam soit ontologiquement intolérant. Or, si la religion musulmane dans ses variantes (sunnisme, chiisme, wahhabisme, salafisme, etc.) a pu se répandre historiquement par la violence, on ne saurait précisément en rendre responsable le Coran qui contient des sourates très différentes les unes des autres, voire contradictoires.
À l’heure actuelle, à l’instar de toutes les religions qui s’historicisent, l’islam ne peut pas non plus se définir comme unitaire. Et tous ceux qui s’en réclament ne sont pas ipso facto en conformité avec ses préceptes. Plus que jamais, l’amalgame né après le 11 septembre 2001 (islam = islamisme = terrorisme) doit être dénoncé avec une extrême vigueur par tous les honnêtes hommes. D’ailleurs, c’est souvent parce que les 1,3 milliard de musulmans dans le monde se voient insultés par un Occident à la fois suprémaciste, matérialiste et décadent qu’ils deviennent convulsifs à leur tour et favorisent l’émergence d’un islamisme radical.
Puisque certains islamologues patentés exhument le Coran avec un unilatéralisme négatif, il devient indispensable de citer de nombreuses sourates émanant de ce livre saint pour les musulmans. Elles viennent contredire la haine et la dissimulation qu’il serait censé renfermer exclusivement.
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