Bonjour,
Pour moi il manque la suite de l’histoire à partir de la révolution. Voir par exemple le "manifeste des soixante" (1864) qui milite pour le droit au crédit (refuser de prêter de l’argent à un artisan qui veut se lancer était un moyen de le dominer) :
Nous ne voulons pas être des clients et des assistés : nous voulons devenir des égaux ; nous repoussons l’aumône. [...] La liberté du travail, le crédit, la solidarité, voilà nos rêves.
Ou encore l’histoire des crédits mutuels et des caisses rurales (soutenues par le clergé soit dit en passant) :
1849 : pour lutter contre l’usure, Raiffeisen crée la société de secours aux agriculteurs de Flammersfeld.
Ainsi je pense qu’il faut progresser prudemment et de ne pas mélanger usure, dette, crédit, banque, esclavagisme.
Et j’ose espérer que ceux qui font cet amalgame n’achètent rien à crédit mais préfèrent s’en remettre à l’aumône, qu’ils pratiquent d’ailleurs eux-mêmes régulièrement par pure charité chrétienne...
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