Pyongyang soutient ouvertement l’invasion de l’Ukraine par la Russie, un de ses rares alliés, et accuse Washington d’être « à la racine » de la crise actuelle.
La Corée du Nord a lancé une violente diatribe contre le président américain Joe Biden, taxé de « vieil homme d’âge sénile » et de « faible » pour avoir accusé son homologue russe Vladimir Poutine de crimes de guerre en Ukraine.
M. Biden a accusé à plusieurs reprises la Russie de crimes de guerre, et a semé le trouble fin mars en déclarant que M. Poutine « ne peut pas rester au pouvoir ».
« Des remarques aussi irresponsables ne peuvent être faites que par le descendant des Yankees, passé maître dans l’agression et le complot », a affirmé l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA dans un commentaire publié samedi.
« On pourrait arriver à la conclusion qu’il y a un problème avec ses facultés intellectuelles, et que ses remarques irresponsables ne sont que la preuve de l’imprudence d’un vieil homme d’âge sénile », a poursuivi KCNA. « L’avenir des États-Unis paraît sombre avec un homme aussi faible au pouvoir », a-t-elle ajouté.
Pyongyang soutient ouvertement l’invasion de l’Ukraine par la Russie, un de ses rares alliés, et accuse Washington d’être « à la racine » de la crise actuelle.
Il n’est pas rare que les médias officiels nord-coréens s’en prennent aux dirigeants étrangers dans un langage violent, voire ordurier. Ils avaient ainsi traité M. Biden de « chien enragé » devant « être battu à mort à coups de bâton » alors qu’il n’était encore que candidat démocrate à la présidence américaine.
L’ex-président américain Donald Trump a quant a lui été qualifié de « gâteux » et de « mentalement dérangé ». L’ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye avait pour sa part eu droit aux qualificatifs de « sorcière » et de « prostituée roublarde ».
À revoir : Alain Soral et Pierre de Brague à Pyongyang en décembre 2017