Après l’adoption par le Parlement français de la loi sur le mariage gay dans ce pays, la Côte-d’Ivoire va-t-elle très bientôt emboîter le pas à la France ?
Nous ne sommes pas encore là. Mais le moins qu’on puisse, c’est que la France de François Hollande encourage les homosexuels de Côte-d’Ivoire à mieux s’organiser pour défendre leurs droits.
Là où, dans d’autres pays, les homosexuels sont vus comme des parias, ce pays a posé, mardi, un acte à polémique qui tend au renforcement des droits des minorités sexuelles en Côte-d’Ivoire, autrement dit des homosexuels. Une convention a été signée au siège de l’ONG Alternative Côte-d’Ivoire sis à Cocody-Angré entre cette ONG d’homosexuels présidée par l’homosexuel Touré Claver et qui regroupe tous les gays de Côte-d’Ivoire et la France.
Par le biais de la Coopération française qui a octroyé à cette ONG 30 millions Fcfa pour ses activités de promotion et de vulgarisation des droits des homosexuels de Côte-d’Ivoire. Le montant du projet de cette ONG qui porte sur cette promotion et cette vulgarisation soumis à la Coopération française est de 43 millions Fcfa.
Ce financement des activités des homosexuels de Côte-d’Ivoire n’est pas nouveau. Le Programme d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (Pepfar) finance déjà les activités des minorités sexuelles.
Cette convention a été signée par l’ambassadeur de France en Côte-d’Ivoire, Georges Serre, et le président de cette ONG, M. Touré Claver. Le consul de l’ambassade des États-Unis en Côte-d’Ivoire et un représentant de l’ambassade d’Allemagne en Côte-d’Ivoire étaient présents à cette cérémonie.