L’armée française a consolidé ses positions au Mali, dimanche 20 janvier, avec un but clairement affiché par Paris, « la reconquête totale » du pays en partie occupé par des islamistes armés, alors que plusieurs capitales ont répondu à l’appel à une aide internationale accrue.
« L’objectif, c’est la reconquête totale du Mali. On ne va pas laisser des poches » de résistance, a déclaré dimanche le ministre français Jean-Yves Le Drian, qui a toutefois espéré que la force régionale africaine en cours de déploiement constitue rapidement le « relais » de l’intervention française.
M. Le Drian a aussi assuré sur la chaîne de télévision France 5 que les sept otages français au Sahel étaient « vivants », peu après une rencontre de leurs familles avec le président français, François Hollande. Il a ajouté à propos de l’intervention militaire française au Mali : il fallait « éviter un otage de plus, le Mali ». Il a dit qu’il y avait des « contacts avec les preneurs d’otages », qui ne sont pas les mêmes pour tous les Français retenus.
Il a également estimé que la prise d’otages en Algérie était « un acte de guerre » en raison du nombre de personnes retenues. « Ce qui me frappe le plus, [c’est qu’]on dit “prise d’otages”, mais quand il y a autant de monde concerné, je pense que c’est un acte de guerre », a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision France 5.