Les autorités anglaises ont annoncé mardi qu’elles ne participeraient pas à la politique de redistribution des réfugiés entre les pays européens, qui sera évoquée après les drames en Méditerranée.
La Grande-Bretagne a annoncé mardi qu’elle ne participerait pas à la politique de redistribution des réfugiés entre les pays de l’UE que doit proposer mercredi l’exécutif européen. Londres, qui a dépêché le porte-hélicoptères HMS Bulwark en Méditerranée, dit vouloir se concentrer sur la lutte contre les réseaux de trafiquants.
Jugeant décevants les résultats du Conseil européen de fin avril sur l’afflux de migrants à travers la Méditerranée, la Commission européenne veut mettre en place d’ici fin 2015 une politique de quotas pour soulager la charge de pays comme l’Italie ou la Grèce.
Or, le nouveau gouvernement du Premier ministre britannique David Cameron a fait savoir mardi qu’il ferait jouer son droit de retrait. « Nous ne participerons à une réglementation qui imposerait un système contraignant de redistribution ou de relocation », a d’ores et déjà prévenu le ministère de l’intérieur dans un communiqué.
« Le Royaume-uni est fier d’avoir toujours accordé l’asile à ceux qui en ont le plus besoin mais nous ne pensons pas qu’un système contraignant de relocalisation est la solution », dit le communiqué. « Nous nous opposerons à toute proposition de la Commission européenne visant à introduire des quotas sur une base non volontaire », a encore déclaré le ministère britannique.