Au cours des derniers mois nous assistons à une inquiétante dérive des institutions juives de France, qui se manifeste notamment par :
Des interventions du CRIF dans la politique israélienne et des prises de position controversées, qui consternent des pans entiers du peuple Juif en Israël aussi bien qu’en Diaspora.
Des propos intempestifs du président du CRIF sur le "courageux Mahmoud Abbas", lors de sa récente et très médiatisée rencontre avec le président de l’Autorité palestinienne. Le président du CRIF a ainsi dérogé à son devoir de reserve, de ne pas engager la communauté juive sur un terrain qui soulève en son sein des opinions diverses et des polémiques amères.
Le soutien à l’appel subversif et partisan de JCALL de la part de plusieurs institutions juives (le CRIF, qui relaie les réunions de JCALL sur son site ou le FSJU, dont le site Akadem et la radio RCJ donnent une place démesurée aux intellectuels signataires de JCALL sans donner la parole, ni même un simple droit de réponse à leurs opposants…)
Les Juifs de France, dans leur immense majorité, ne se reconnaissent plus aujourd’hui dans les prises de position du CRIF et de son président Richard PRASQUIER.
Malgré leurs opinions diverses et pluralistes, les Juifs de France sont dans leur grande majorité loyalistes envers tout gouvernement élu par les citoyens israéliens et opposés aux menées subversives de La Paix Maintenant et de ses émanations – ("Chalom Archav" est un groupuscule israélien financé par l’Union européenne pour nuire aux habitants juifs de Judée et de Samarie).
En dépit de son assise institutionnelle trop étroite, le CRIF a pour vocation de représenter de façon consensuelle les Juifs de France et non de se prétendre un acteur politique sur la scène internationale. En se laissant instrumentaliser par les pouvoirs publics ou par des organisations juives d’extrême-gauche, afin de promouvoir une politique partisane au Moyen-Orient, le CRIF bafoue l’opinion publique juive qu’il prétend représenter et de laquelle il puise sa légitimité.
La mission des institutions juives de France et du CRIF n’est pas de s’immiscer dans la politique intérieure israélienne, mais de soutenir inconditionnellement l’Etat juif face à ses multiples ennemis. C’est le dénominateur commun de la conscience juive de France.
C’est pourquoi nous appelons à la démission du Président du CRIF, M. Richard Prasquier.
AM ISRAËL HAI !
Rassemblement démocratique des Juifs de France Signez notre pétition en ligne ! Relayez cet appel !