Mais que se passe-t-il en Suède ? Fin juin, au premier jour de la fête musulmane de l’Aïd-al-Adha, quelques pages d’un exemplaire du Coran ont été brûlées devant la plus grande mosquée de Stockholm. Le tout dans le calme, sans heurts, dans un « rassemblement » autorisé par la police suédoise.
Cette scène qui a suscité de nombreuses indignations, va avoir une suite. Une personne va brûler, samedi 15 juillet, une Torah devant l’ambassade d’Israël.
« Une personne qui a demandé à organiser un rassemblement public pour brûler des Torahs et des Bibles à l’extérieur de l’ambassade d’Israël a obtenu l’autorisation », rapporte Sveriges radio, un média local.
Un homme brûle un Coran devant la plus grande mosquée de Stockholm le premier jour de l'Aïd el-Kebir pic.twitter.com/I4RRtXe96m
— BFMTV (@BFMTV) June 29, 2023
La demande a été faite auprès des autorités par un homme de 30 ans. Il a dit agir en « réponse » à l’incendie du Coran, dans une « déclaration symbolique pour la liberté d’expression ». Des propos rapportés au moment du dépôt de la demande, par Mattias Sigfridsson, le chef de la police locale.
Israël demande d’« empêcher » l’autodafé
Ce vendredi, Ziv Nevo Kulman, l’ambassadeur d’Israël en Suède, a dénoncé cet acte à venir dans un tweet :
« Je condamne catégoriquement le fait de brûler des livres sacrés de n’importe quelle religion, car il s’agit d’un acte de haine et d’irrespect qui n’a rien à voir avec la liberté d’expression. »
Israël a également « condamné » cette autorisation, par la voix de Lior Haiat, son ministre des Affaires étrangères. « Nous demandons aux autorités suédoises d’empêcher l’incendie de livres saints », a-t-il déclaré.
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