Perpétuellement considéré dans les médias comme un groupe de femmes « émancipées » et « libérées » et ainsi montré en modèle pour l’opinion, le mouvement « Femen » recouvre pourtant des zones d’ombres quant à ses sponsors, ses financements et sa formation.
Femmes émancipées du Grand Capital ?
Au vu de leurs dernières apparitions sur la scène médiatique (arrivée impromptue au sein de Notre-Dame de Paris, dans le bureau de vote de Berlusconi), les journalistes ont pu constater que les Femen étaient équipées de cartes de presse afin d’infiltrer toutes sortes d’institutions [1]. Cartes de presse de l’Associated Press, agence montée en 1846 par six journaux new-yorkais, et qui a pu renchérir ses affaires en faisant les bons investissements juste au bon moment avant les différents krachs boursiers de l’histoire.
Une agence que l’on découvre financée par les Rockfeller, famille longtemps perçue aux États-Unis comme obsédée par les grands monopoles financiers et à l’origine de nombreuses officines mondialistes (Council on Foreign Relations, Commission Trilatérale, Club Bilderberg…).
Les différentes Femen participant au mouvement se voient recrutées et choisies dans des secteurs où l’argent est roi : de la pornographie [2] aux réseaux de prostitution estudiantine [3], il est difficile de voir en ces victimes du monde libéral les Spartacus du Grand Capital, tant elles ne mordent pas la main qui les nourrit mais en vivent, étant payées jusqu’à 1 000 dollars par mois. Il est évident qu’on les verra moins manifester devant les murs de Wall Street...
Femmes émancipées des hommes ?
Bien que les Femen apparaissent dans les médias comme un mouvement « subversif » et « spontané », se trouvent néanmoins à leur tête des « sextremistes » deux éminences grises discrètes et peu mises en avant dans les mass media : Anna Houtsol et Viktor Sviatski. Si l’une (une petite rousse de 27 ans au visage ferme) a grandi dans les années 90 où l’après-URSS a conduit beaucoup d’hommes au chômage, conduisant les femmes de son village d’origine à prendre les devants pour assurer la survie, l’autre est d’une opacité troublante.
Sviatski connaît parfaitement le fonctionnement des médias. Il est toujours présent au quartier général du mouvement en Ukraine, mais n’apparaît jamais au grand jour. 34 ans, créatif, c’est lui qui amène les idées pour les actions à mener par les « féministes » aux seins nus [4]. La pose au poing levé permet par exemple au spectateur de façonner à peu de frais dans son esprit un réflexe de pensée conditionné indiquant que les Femen sont le synonyme de liberté (poing levé) et de libertaire (seins nus). L’idéologie du Capitalisme de la séduction en somme, comme le confirmerait le philosophe Michel Clouscard.
Ceux qui ont rencontré Viktor Sviatski décrivent quelqu’un doté d’une personnalité dominante, qui n’hésite pas d’exiger à ses activistes de se mettre au régime. Anna Houtsol déclare quant à elle qu’il s’agit juste d’un ami et daigne en parler publiquement. Si la présence d’un homme aux côtés des Femen a quelque chose de contradictoire avec leur posture médiatique, le mutisme autour de lui vient renforcer les zones d’ombre qui entourent ce mouvement. Leurs sources de financement restent en effet assez floues. De plus, leurs actions tous azimuts rendent perplexe quant à leur véritable raison d’être (en plus de porter de graves atteintes médiatiques aux intérêts du puissant lobby des soutiens-gorge).
Malgré tout, les Femen s’exportent. Des activistes ukrainiennes forment maintenant des recrues en France, en Allemagne et bientôt au Brésil. Il alors devient évident que les Femen sont émancipées de tout, sauf du mondialisme patriarcal des banques.