La messagerie est accusée de ne pas fournir aux autorités des données sur des groupes antisémites, soupçonnés d’avoir inspiré des attaques meurtrières dans des écoles.
Dans le cadre d’une enquête « sur des groupes néonazis présents sur les réseaux sociaux, la justice a ordonné la suspension de Telegram, estimant que ce réseau n’avait pas répondu à ses requêtes », a déclaré, mercredi 26 avril, lors d’une conférence de presse, le ministre de la justice du Brésil, Flavio Dino.
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Lors de l’une de ces attaques, le 5 avril, à Blumenau (Etat de Santa Catarina, Sud), un homme a tué quatre enfants à la hache dans une crèche, suscitant une vive émotion dans tout le pays. Le gouvernement avait ensuite pris une série de mesures visant à réglementer et à contrôler les réseaux sociaux.
« Mouvement antisémite brésilien »
Dans son arrêt publié mercredi, le tribunal fédéral de l’Etat d’Espirito Santo (Sud-Est) rappelle que la police fédérale avait demandé à Telegram de lui fournir les données personnelles de tous les membres de groupes de la messagerie intitulés « Mouvement antisémite brésilien » et « Front antisémite », mais que cette requête n’avait été satisfaite que « partiellement ».
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