L’opposition algérienne à l’étranger constitue un tremplin aux visées néo impérialistes américaines.
Même s’il est vrai que les peuples arabes n’étaient pas assez mûrs pour l’accomplissement d’une révolution au sens culturel, social et politique, il faut reconnaître qu’ils étaient assez préparés pour le changement du système de pouvoir, et leur demande de démocratie, de justice et de liberté était fondée sur un besoin d’émancipation de leur condition actuelle. Mais du fait de leur aliénation dans le mythe théocratique pour la majorité d’entre eux, ils se rendent vulnérables aux manipulations et à leur instrumentalisation par toutes sortes de prédateurs et de forces réactionnaires.
Notamment le néo-impérialisme qui s’exprime à travers la mondialisation, dont les principaux acteurs sont l’alliance américano-israélienne et les nouvelles forces réactionnaires arabes, que sont les monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), représentées principalement par l’Arabie Saoudite et le Qatar.
Cette forme nouvelle de coalition impérialiste mondialisée, vassalise et instrumentalise un deuxième cercle de prédateurs, représenté par l’Union européenne, le Japon et une constellation de petits Etats inféodés aux Américains. Les monarchies du CCG, grâce à leurs pétrodollars, leurs chaînes satellitaires El-Jazeera et El-Arabiya et leur idéologie wahhabite, tentent de vassaliser les Etats arabes par la promotion d’un système politique conservateur, dans un leurre de démocratie sous couvert d’un Islam politique dit "modéré", qu’ils dressent comme rempart contre les forces progressistes. Il apparaît évident que l’objectif recherché par ce néo-impérialisme est le maintien des peuples Arabes dans un immobilisme politique, à travers cette forme de démocratie conservatrice pour mieux les asservir et les exploiter.
Parmi les moyens qu’ils ont mis en œuvre pour l’accomplissement de leur objectif, en plus de l’aide financière directe aux mouvements islamistes, - voire militaire pour le cas de la Libye - et par la propagande véhiculée par les chaînes satellitaires El-Jazeera et El-Arabiya, qui diffusent en permanence un discours apologétique de l’Islam politique dit "modéré", ils ont eu également recours à ce qui a été convenu d’appeler la manipulation de la "cyber-révolution".
Le rôle qu’a pu jouer cette "cyber-révolution" a été l’aide à l’accomplissement de l’implosion des pays arabes, en tant que facteur d’accélération et de généralisation de la révolte, et non pas sa provocation, comme le soutient Mezri Haddad (*) par les forces néo-impérialistes et leurs alliés, les forces réactionnaires du CCG. Concrètement, ces forces contre-révolutionnaires ont pesé par leur infiltration et par leur influence sur les principaux acteurs de ces révoltes, pour une "bifurcation" de la révolution, qui devait aboutir à l’accomplissement de leur projet néo-impérialiste. Ce sont les conditions révolutionnaires qui étaient en germe dans le monde arabe qui ont amené cette manipulation à intervenir, comme ce fût le cas d’ailleurs pour certaines révolutions des pays de l’ex-empire soviétique. Ce plan de renversement des dictateurs arabes a été surtout motivé par l’échec cuisant que les forces néo-impérialistes avaient essuyé en Irak et en Afghanistan.
Canvas et ses techniques de subversion
Selon Mezri Haddad, le groupe Anonymous de "résistants hackers" qui a joué un rôle déterminant dans les révolutions tunisienne, égyptienne et syrienne est selon plusieurs sources, y compris du gouvernement chinois, une opération clandestine de la CIA. L’Algérie a été ciblée par ce groupe comme les autres pays qu’ils ont ciblés et qui correspondent, justement, à ceux qui ne sont pas inféodés au plan américain : Iran, Chine, Venezuela, Zimbabwe, Tunisie, Égypte, Syrie, Libye, Yémen. Des Algériens ont été également initiés aux techniques des révolutions pacifiques dans un stage en Serbie et dont les formateurs étaient des agents de la CIA, agissant sous la couverture de Canvas.
Toujours selon Mezri Haddad, Canvas est un centre de formation spécialisé dans les techniques de subversion par la non-violence, dont l’idéologue est le philosophe américain Gene Sharp. Parmi les financiers de Canvas, il faut noter l’Open Society Institute (OSI) de l’Américain George Soros et l’International Républicain Institute, qui ne seraient qu’une façade de la CIA.
Par ailleurs ce même George Soros a employé le juriste algérien Mouloud Boumghar, spécialisé en droit international public, sur le projet AfriMAP, qui "vise a influencer la politique publique en vue de promouvoir la gouvernance démocratique, les droits de l’homme ainsi que la réforme économique, juridique et sociale en Afrique." Ce même Mouloud Boumghar a participé aux travaux de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie ( CNCD). Il est également cofondateur du mouvement Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA), qui est associé au mouvement d’opposition islamiste radical à l’étranger Rachad, et a été le modérateur du séminaire/débat "L’arrêt du processus démocratique de janvier 1992, vingt ans après", organisé à Paris par l’ACDA le 20 janvier 2012. À cette période, c’est-à-dire, au mois de janvier 2012, où l’on suppose que le plan américain pour l’Algérie a été mis en œuvre et qui a abouti à l’arrestation de Mourad Dhina, une coïncidence de plus s’était produite, la CNCD avait annoncé de son côté la reprise de ses activités.
Si l’Algérie a été épargnée à ce jour par cette pénétration des forces réactionnaires, c’est dû essentiellement à la capacité du DRS et des forces de sécurité en général à contenir toute tentative d’émergence d’un foyer de révolte organisé, qui serait manipulé par cette "cyber-révolution" et pouvant se généraliser à toute la société. Cette capacité du DRS à résister à cette éventualité a été acquise grâce à une grande expérience d’infiltration dans son offensive contre la société civile et les partis politiques de l’opposition. Au point où il a acquis une grande capacité de faire et défaire toute structure à caractère politique capable potentiellement de constituer une menace pour le pouvoir occulte et totalitaire qu’il représente. Il fait et défait également par ses performances les gouvernements selon une stratégie adaptée à chaque fois à la nouvelle situation qui se présente, pour voiler sa gestion de la façade démocratique par laquelle il se légitime. Et lorsqu’il y a une forte résistance, il peut aller jusqu’à l’élimination physique. L’assassinat du président Mohamed Boudiaf en est l’exemple le plus saillant.
Les structures politiques islamistes ont de tout temps été infiltrées, manipulées, faites et défaites par le DRS qui usait et abusait de toute forme de violation du droit et si nécessaire par le recours à la force brute. Tellement celles-ci étaient poreuses, par le fait qu’elles n’étaient organisées ni démocratiquement, ni porteuses d’un projet politique pouvant s’imposer à l’opinion par la force de son évidence, qui aurait constitué un soutien indéfectible pour leur résistance. Beaucoup plus intéressées par le pouvoir que par un réel projet de société, elles fonctionnent plus comme des sectes que comme de véritables partis politiques. Ses dirigeants sont perçus plus comme des gourous que comme de vrais cadres de parti. Ils emploient généralement des rhétoriques populistes fondées sur le discours identitaire, efficacement rassembleur, du fait de l’imaginaire populaire qui est structuré par le mythe théocratique. Mais dont l’adhésion populaire ne résulte pas d’un acte fondé sur une grande conviction.
Il résulterait plutôt d’une dépolitisation de la société par les programmes d’enseignement imposés volontairement par le pouvoir et aidé en cela par le conservatisme de la société elle-même, qui est en soi une source de dépolitisation de l’espace public. C’est à travers le sentiment affectif primaire d’appartenance à une communauté relevant de cette ambivalence, que s’opère l’adhésion aveugle de la masse populaire aux rhétoriques déployées par les gourous islamistes, et c’est par la corruption doublée du sentiment nationaliste primaire que se déploie la rhétorique du DRS pour parvenir au retournement des militants activistes de toute opposition politique, y compris ceux de la mouvance islamiste.
Origine et ambitions de Rachad
Il en va autrement pour l’infiltration et le retournement des militants activistes de l’opposition exilée à l’étranger, particulièrement ceux de la mouvance islamiste. Ces derniers sont plus radicaux et plus déterminés. Ils ont commencé réellement à se structurer après avoir rejeté la loi sur la réconciliation nationale (loi sur la concorde civile) initiée par le président Abdelaziz Bouteflika. Leur mouvement s’est cristallisé autour de l’appellation Rachad, qui est lié organiquement au FIS dissous.
Ce mouvement commence à prendre forme depuis l’année 2004, jusqu’en 2007 où il apparaît au grand jour par la création de son site web, suivi par la création de sa chaîne de télévision privée, Rachad TV. Leur objectif repose sur la conquête du pouvoir et non sur son illusoire partage, comme c’est le cas des activistes islamistes restés à l’intérieur du territoire national et instrumentalisés par une démocratie de façade au profit du pouvoir central occulte et totalitaire, qu’il manipule pour faire barrage aux véritables forces démocratiques.
Le pouvoir central en instrumentalisant les islamistes de l’intérieur, prive les convoitises néo impérialistes de les instrumentaliser à leur profit, d’une part, et prive l’opposition islamiste de l’extérieur d’un soutien intérieur qui lui est nécessaire, en atomisant l’électorat, d’autre part. Pour atteindre leur objectif, l’opposition islamiste à l’étranger est disposée à s’associer aussi bien à l’opposition moderniste, que de s’appuyer sur l’aide des forces réactionnaires arabes et des puissances internationales néo impérialistes, qui comptent, elles aussi à leur tour se servir d’eux comme tremplin pour atteindre leurs objectifs.
De ce fait, la menace sur la déstabilisation de l’Algérie est aujourd’hui très réelle et le pouvoir central en est très conscient. Car, ce mouvement d’opposition islamiste à l’étranger est capable de s’associer même avec "le diable" pour prendre sa revanche sur sa privation de la consommation de sa victoire électorale des années 1990 et la répression qu’il a subie, et s’emparer du pouvoir. Ce qui rend son infiltration et son retournement plus difficile. Sa dernière tentative au mois de janvier, à travers l’activisme du mouvement Rachad, dans laquelle il a essayé de se coaliser avec d’autres tendances de l’opposition à l’intérieur et à l’extérieur de l’Algérie pour la déstabilisation du pays, a tourné court, grâce notamment à la complicité de la France amie pour services rendus ! qui est en concurrence directe avec les États-Unis, dans leurs projets néo coloniaux respectifs.
Concrètement, la menace américaine est aux frontières du territoire algérien. Les États-Unis n’ont pas nié les informations dans la presse selon lesquelles 12 000 soldats américains ont été envoyés à Malte, en prévision d’un débarquement en Libye sous le prétexte de mettre fin à la détérioration de la situation qui sévit dans ce pays. Mais l’objectif inavoué des Américains est certainement, la destitution des hommes du CNT, placé par la France, et de mettre leurs propres hommes aux commandes pour reprendre le contrôle de la Libye.
La grossière manipulation Mohamed Samraoui
Dans ces moments de grandes manœuvres de déstabilisation de l’Algérie, voilà que resurgit sur la scène médiatique la dernière réserve de manipulation aux mains du DRS, qui lutte sans relâche pour la survie d’un pouvoir aux abois : le retour aux affaires de Mohamed Samraoui. Au moment où le pouvoir algérien est ciblé par des ONG qui luttent contre la corruption, instrumentalisée comme mode de domination de la société, et au moment où il est en permanence interpellé par le Comité des droits de l’homme de l’ONU à Genève et par la pression de toutes sortes d’ONG internationales de lutte pour les droits de l’Homme - suite à l’insistance des plaintes des familles algériennes de disparus, de torturés ou ayant perdu un de leurs membres dans les assassinats qui ont fait près de 200 000 morts et des milliers de disparus, non élucidés à ce jour et dont aucune condamnation n’a été prononcée.
Et surtout par la menace néo-impérialiste menée par les États-Unis qui se précise à travers l’infiltration et l’instrumentalisation de l’opposition algérienne à l’étranger, et particulièrement l’opposition islamiste et sa dernière tentative de passage à l’acte, qui s’est soldée par la décapitation du principal mouvement concerné Rachad, au profit du DRS, avec la complicité de la France amie. Une victoire qui ne fait que prolonger le sursis de sa survie. Car, conscient que la vraie menace ne vient pas de l’intérieur, pour cela, tous les dangers ont été efficacement neutralisés : d’abord, par une diversion spectaculaire de fausse normalisation de la vie démocratique, à travers un leurre de réformes et d’élections législatives, en ayant au préalable élargi sa clientèle aux plus récalcitrants de l’opposition intérieure représentée par un Islam politique prétendument "modéré", par leur intéressement avec une redistribution conséquente de la rente ; et ensuite, par une organisation rationnelle et massive de la répression de la révolte populaire.
Mohamed Samraoui, ex-officier du DRS, déserteur et opposant, qui a rejoint l’opposition islamiste à l’étranger et récupéré par recyclage tel une brebis égarée du troupeau et enfin réintégré dans l’effectif ! ou ex-infiltré de ces mêmes réseaux islamistes dans l’opposition à l’étranger, qui rentre de "mission d’opposant". Rentré au pays ! ou non. Ayant soumis à la présidence des révélations sur les véritables responsables de la tragédie des années de sang, de destruction et de dilapidation des biens publics ! ou non. Ayant formulé un démenti sur cette démarche ! ou non. Peu importe les comment du pourquoi, ceci relève des compétences des historiens dont la responsabilité sera la reconstitution des faits historiques. Tout compte fait, le texte attribué à Mohamed Samraoui est là ! Il est médiatisé et porté à la connaissance de l’opinion publique. À partir de ce moment-là, la force de la manipulation réside plutôt dans le contenu divulgué qui prime sur la forme de sa divulgation et sur l’authenticité de sa source. Son contenu devient réel quelles que soient les conditions de sa production.
Ce qui importe pour l’heure, c’est de démystifier cette ultime manipulation et la porter devant l’opinion publique pour mettre à nu les véritables intentions de ce pouvoir, qui n’a qu’une obsession, se maintenir aux commandes de la gestion et de la dilapidation des richesses du peuple algérien en s’innocentant des crimes contre l’Humanité, qu’il n’a cessé de commettre depuis toujours, pour sa survie.
L’instrumentalisation du "retour" de Mohamed Samraoui et son témoignage à charge contre une partie du pouvoir occulte algérien à été activée, déjà, une première fois en août 2010, pour les mêmes objectifs, faire taire à jamais la revendication de faire la lumière sur la tragédie de la décennie noire, en sacrifiant des lampistes parmi les plus faciles à désigner par leur vulnérabilité. Seul le président en exercice Abdelaziz Bouteflika, qui est parfaitement en harmonie avec le pouvoir central occulte, contrairement aux rumeurs de diversion sur une prétendue division au sein du pouvoir, orchestrées régulièrement par le DRS, est capable de donner de la crédibilité à cette mystification, par l’imposture de la qualité de sa capacité d’arbitrage que l’on lui attribue à tort. Voilà qui justifie la démarche de violation de la Constitution, pour lui permettre un troisième mandat, et accomplir cette mission en parachèvement de la première étape, qui était la réconciliation nationale par la loi dite sur "la concorde civile", pour lesquelles il a été appelé et intronisé à la présidence de la République par le pouvoir central occulte.
Dans un prétendu rapport accablant de Mohamed Samraoui adressé au président Abdelaziz Bouteflika, et publié sur Le Matindz. du 08 août 2010 sous le titre "Lutte des clans : Un témoignage du colonel Samraoui intéresse Bouteflika", le bouc émissaire désigné serait "l’existence d’un organisme secret appartenant au DRS et échappant totalement au contrôle du ministère de la Défense". L’objectif visé par ce rapport apparaît d’évidence la disculpation du DRS en tant que structure et le MDN en tant qu’instance suprême représentant l’armée, qui seraient totalement étrangères à la tragédie nationale de la décennie noire. Le document serait même accompagné d’une liste nominative d’agents exécuteurs qui auraient officié dans cette structure occulte.
De futurs lampistes condamnés d’avance à assumer à eux seuls la responsabilité de cette tragédie, parmi eux certainement des morts, notamment le général Samaïn Lamari. Dans ce même document, Samraoui accuse également une branche de la DGSE (Direction générale de la Sécurité extérieure des services secrets français), "d’avoir monté une opération clandestine combinée avec les services du DRS, et visant à le kidnapper en Allemagne pour ensuite le remettre aux services secrets algériens." Là aussi, la manipulation est tellement grossière de vouloir disculper cette structure, représentant l’Etat français, en accusant seulement une branche de celle-ci, d’avoir collaboré d’une manière ou d’une autre à quelques probables complicités avec les services de sécurité algériens pendant cette période tragique de l’histoire contemporaine de l’Algérie.
Pourquoi cette affaire rebondit aujourd’hui, dans un article publié le 26 janvier 2012 sur le site Maghreb-intelligence.com ? intitulé "Exclusif : Mohamed Samraoui déballe tout à Alger".
Cette nouvelle version corrigée et approfondie du texte attribué au colonel Mohamed Samraoui, qui en réalité est confectionnée dans l’arrière-cour du pouvoir occulte algérien, réactualise la stratégie de la mise sur pied d’une commission d’enquête, instaurée il y a un an et demi par le président Abdelaziz Bouteflika "en vue de faire toute la lumière et lever entièrement le voile sur un organisme secret des services spéciaux algériens créé par la vieille garde de l’ancienne puissante Sécurité Militaire, un organe impliqué dans certains assassinats politiques au milieu des années 1990."
Dans cet article, il est dit que : Mohamed Samraoui a maintenu ses accusations, en apportant plus de précisions, en divulguant des noms de personnes, dont celui du défunt général Smaïn Lamari (aujourd’hui décédé), et le nom de l’organisation secrète dont il était responsable "Cristal8". Responsables selon cette nouvelle version de l’assassinat de personnalités de premier plan, parmi eux le président Mohamed Boudiaf, le général Fodhil Saïdi et l’avocat André Mecili. Ces affaires représentent, en réalité, un grave embarras pour le pouvoir, dont il faut se débarrasser au plus vite pour faire taire les demandes insistantes des ONG internationales et des membres de leurs familles à faire la lumière sur leurs assassinats.
En attribuant la responsabilité à "un organisme secret des services spéciaux algériens créé par la vieille garde de l’ancienne puissante Sécurité Militaire", son objectif consiste en fait à vouloir disculper et innocenter le centre du pouvoir occulte DRS-forces de sécurité-armée, qui sont, en réalité, le véritable lieu ou se prennent les décisions concernant toutes les affaires de l’État algérien.
C’est donc la théorie de l’acte isolé, qui a été privilégiée par le pouvoir algérien pour se tirer d’affaire et pour se maintenir aux commandes de l’État. Cependant, cet "acte isolé" qui fait cette fois-ci près de 200 000 morts et de 6 000 disparus, qui dilapide les richesses nationales et qui prive les Algériennes et les Algériens de tous leurs droits depuis cinquante ans ne peut apparaître, il faut le reconnaître, qu’une grossière manipulation qui ne peut résulter que d’un aveuglement conséquent à un sentiment de panique générale, qui s’est déclaré au cœur du pouvoir algérien, suite aux bouleversements géopolitiques intervenus depuis les débuts de l’année 2011, et particulièrement devant la menace américaine qui se concrétise et se rapproche de plus en plus.