Une étude a révélé la présence de nanoparticules dans le cerveau. Celles-ci pourraient favoriser le développement de maladies de type Alzheimer.
La pollution nous monte-t-elle au cerveau ? Non, il ne s’agit pas d’une question de société, à savoir s’il faut réduire l’usage de nos véhicules, mais bien d’une question médicale. En effet, une étude a révélé la présence chez certains sujets de minuscules particules de magnétite, probablement issues de la pollution atmosphérique, estiment les scientifiques, dans le cerveau. Toujours selon les chercheurs, ces nanoparticules pourraient bien jouer un rôle dans le développement de maladies neuro-dégénératives. Parmi celles-ci, on retrouve notamment Alzheimer.
« Ces résultats suggèrent que les nanoparticules de magnétite présentes dans l’environnement peuvent pénétrer dans le cerveau humain, où elles peuvent représenter un risque pour la santé », affirment les auteurs de l’étude, publiée cette semaine dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Il est encore trop tôt cependant pour établir un lien de cause à effet avec la maladie d’Alzheimer, ont toutefois averti des experts extérieurs à l’étude.