La France est en plein dans un mouvement populaire de grande envergure déclenché par Dieudonné et symbolisé par la Quenelle, un mouvement qui unit des hommes jeunes et vieux, des Blancs et des Noirs, des femmes, la classe moyenne et les chômeurs, l’extrême gauche, le centre et la droite, de nombreux musulmans et chrétiens ainsi même que quelques juifs.
Il s’agit d’une révolte anti-establishment, mais elle est aussi spécifiquement dirigée contre le pouvoir sioniste qui dirige l’establishment français et qui a détruit les libertés individuelles longtemps chéries par les Français, comme la liberté d’expression. Les Français semblent en avoir assez de l’endoctrinement forcé au culte de l’Holocauste (un sujet que Dieudonné a osé ridiculisé dans ses sketches comiques), des lois qui envoient des historiens en prison pour avoir osé remettre en question le récit officiel de l’Holocauste, de la politique étrangère de la France menée selon les préceptes du CRIF (l’équivalent français de l’AIPAC).
C’est une révolte pacifique, qui utilise un geste et non des mots, dans un État muselé par des lois qui vont à l’encontre de la liberté d’expression, un geste qui se moque du pouvoir et dit : « Nous n’avons plus peur de vous. » C’est précisément ce message qui met les Israélo-Français dans une panique hystérique : qu’« ils » n’aient plus peur et que la moindre étincelle ait suffit à unir tous les segments de la société que le pouvoir sioniste avait si longtemps atomisés et montés les uns contre les autres.
La mesure de leur panique est donnée par les moyens absurdes et orwelliens avec lesquelles ils proposent de réduire au silence et punir Dieudonné. Valls, le ministre de l’Intérieur (le même qui a déclaré que de par sa femme il était éternellement lié à Israël) a demandé (il préfère le mot « conseillé »), aux maires de toutes les villes de France d’interdire toute les représentations de Dieudonné n’importe où, dans n’importe quel lieu.
« Vous ne travaillerez plus jamais dans ce pays. »
L’autre mesure envisagée est de former une commission conjointe réunissant pas moins de trois ministères, l’Intérieur, la Justice et l’Économie, afin de trouver les modalités punissant Dieudonné de toutes les manières possibles : en le privant de liberté et en le ruinant lui financièrement. Il doit déjà près de 100 000 euros en amendes pour des paroles offensantes.
Pourtant, au milieu de toute cette révolte populaire, une voix progressiste qui, malgré son accent français semble si familière, se prononce... contre Dieudonné ! C’est Jean-Claude Lefort, président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) :
« Pour quiconque suit objectivement les faits, les gestes et les propos de Dieudonné, la chose ne peut prêter à aucun doute possible : son antisémitisme est patent. Il n’est pas acceptable. Le racisme, redisons-le avec force, n’est pas une opinion mais un délit. Nous le condamnons par principe, absolu et non discutable, mais aussi par nécessité politique : il nuit terriblement à la cause du peuple palestinien dont Dieudonné fait mine de se réclamer. Ses propos ont été condamnés par la justice à de nombreuses reprises. Et la loi doit s’appliquer sans la moindre mansuétude. »
Je suis certaine que de ne pas faire de la « lutte contre l’antisémitisme » une priorité de la solidarité avec la Palestine endommagerait terriblement la cause des financements de l’AFPS. Qui est votre chef, Jean- Claude ?
L’AFPS, comme leurs camarades anglophones, « ne font pas de quartier » aux « antisémites », et ils sont favorables aux sanctions envers ces derniers « sans la moindre mansuétude » !
L’AFPS, cette Quenelle est pour vous :

Ariadna Theokopoulos