Dans le cadre général du déchaînement de l’appareil judiciaire contre Alain Soral et ce qu’il représente, l’« affaire Klarsfeld » prend une tournure symbolique. Le symbole de l’affrontement de la liberté et de l’indépendance contre le nouvel ordre moral, puisque le but poursuivi est bel et bien la ruine et l’emprisonnement d’Alain Soral.
Rappelons que la LICRA, le BNVCA et d’autres associations mémorielles sont les initiateurs de cette attaque dont les Klarsfeld se font l’incarnation, accompagnés sur le « terrain » par la Ligue de défense juive (LDJ), milice sioniste responsable d’innombrables agressions impunies sur le sol français et « organisation » interdite aux États-Unis et en Israël.
La récente diffusion du reportage mensonger d’Arte – Beate et Serge Klarsfeld : le combat d’une vie – sur ces questions est donc l’occasion pour Alain Soral et ERTV de rappeler certaines vérités.
Déclaration d’Alain Soral
écrite pour être lue par ses avocats
en appel du procès Klarsfeld
devant la cour d’appel de Paris
le 5 janvier 2017
À la demande du sous-préfet Clavreul, à la tête de la DILCRA, officine créée par l’ex-Premier ministre Manuel Valls – éternellement attaché à la communauté juive et à Israël - je suis systématiquement persécuté par cette « délégation interministérielle », dotée d’un budget de 100 millions d’euros, somme colossale prélevée sur le budget de la ville qui s’apparente à un détournement de fonds publics et qui devrait intéresser la cour des comptes…
Systématiquement persécuté par la DILCRA, à la demande du CRIF, pour mon insoumission au pouvoir exorbitant et illégitime que cette association communautaire exerce sur la République, et qui est le vrai fond de l’affaire.
Persécuté par cette excroissance du CRIF, cette tumeur de la République, je me retrouve donc poursuivi une énième fois pour un supposé commentaire ironique – jamais produit par l’accusation – sur un compte Facebook qui m’est attribué, à propos de la remise d’une distinction honorifique allemande, en Allemagne, aux époux Klarsfled.
La belle affaire qui devrait faire ricaner jusqu’en Corée du Nord !
Compte tenu du climat qui fut celui de la première instance et qui empêcha toute équité et toute sérénité des débats, à savoir :
la présence attestée – et passible de poursuite disciplinaire – de mon nom sur le « mur des cons » du Syndicat de la magistrature, syndicat auxquels sont affiliés 40 % des magistrats, donc supposément près de la moitié des magistrats ici présents pour me juger.
À savoir également : la présence dans la salle d’intermittents du spectacle présentés, sans aucune preuve ni légitimité, comme « fils et petits-fils de déportés », afin d’empêcher tout débat rationnel par des manifestations de haine et d’hystérie. Une présence d’agitateurs grabataires, parfois déficients mentaux, orchestrée par les parties civiles et d’autant plus saugrenue que je suis moi-même fils de résistant et neveu de résistant déporté, ce qui ne me confère d’ailleurs, pas plus qu’à eux-mêmes, aucun statut privilégié ; les mérites, les souffrances et les crimes n’étant, en société démocratique, ni transmissibles ni héréditaires, contrairement aux usages en vigueur dans les sociétés encore primitives et tribales fondées sur la vendetta…
Sérénité des débats et sécurité des personnes empêchées, enfin, par la présence dans l’environnement du Palais de voyous affiliés à la Ligue de défense juive, ligue interdite en Israël et aux États-Unis pour activités terroristes, mais dont j’ai déjà subi plusieurs agressions revendiquées, et avec laquelle se pavanent pourtant régulièrement les Klarsfeld, père et fils, lors de manifestations publiques.
Bref, pour toute ces raisons évoquées, j’ai choisi, comme le droit m’y autorise, de ne pas cautionner par ma présence cette mascarade et cette parodie de justice, mais d’exprimer, comme c’est aussi mon droit, ce que je pense effectivement des époux Klarsfeld – objet de ce procès – par l’entremise de ce texte donné à lire à mes avocats.
Pour le dire donc explicitement et sans détour : je n’ai aucun respect pour les époux Klarsfeld, qui incarnent pour moi l’hystérie féminine et la brutalité allemande, au service de la vengeance tribale juive. Je rappelle qu’étant moi-même Français et fils de résistant, né en 1958, soit 13 ans après la fin de la guerre, je ne suis en rien concerné par leur vendetta. J’ajoute, de surcroit, à l’adresse expresse de madame Klarsfeld, qu’en tant que fils de résistant et neveu de résistant déporté français, je n’ai aucun compte à rendre à une Allemande, fille d’un officier de la Wehrmacht qui agressa mon peuple et occupa mon pays durant la Seconde Guerre mondiale. Mais comme je ne suis pas tribaliste, je précise ici que je n’en conçois aucun désir de vengeance posthume et que je veux bien, si ça peut soulager son cœur, recevoir les marques de son repentir filial. Quant à monsieur Klarsfeld, j’informe la cour, au cas où elle l’ignorerait, que ce monsieur se vante notamment de l’envoi d’un colis piégé à un vieillard et se réjouit, dans un documentaire, de lui avoir ainsi arraché les doigts d’une main et fait perdre un œil, ce qui fait de lui, selon le droit en vigueur, un criminel.
Conclusion : voilà effectivement ce qui arrive quand on ne fait pas le boulot de pédagogie jusqu’au bout : la condamnation de crimes abominables du passé se voit soustraite des mains de la morale et de la justice, pour être captée par des vengeurs tribaux au service d’une idéologie tout aussi condamnable : à savoir le sionisme international – il suffit pour s’en convaincre de voir le traitement réservé aux civils palestiniens par l’armée israélienne dans la bande de Gaza – et je m’insurge ici que ces vengeurs tribaux se voient abusivement et dramatiquement érigés en modèles moraux pour nos enfants !
Écrit le 5 janvier 2017 pour être lu devant la cour…