La police de l’Etat de l’Oregon (nord-ouest des Etats-Unis) a annoncé mercredi 30 juin avoir relancé une enquête à l’encontre de l’ancien vice-président Albert Gore sur des accusations d’abus sexuels d’une masseuse, qu’il réfute "catégoriquement".
La masseuse accuse Al Gore d’avoir tenté d’avoir une relation sexuelle avec elle alors qu’il se trouvait dans un hôtel de Portland en octobre 2006, en marge d’un déplacement consacré au réchauffement climatique.
Alors que les poursuites avaient été abandonnées après le refus de la victime présumée d’être interrogée par la police, la police de Portland a indiqué qu’elle allait réexaminer les accusations portées à l’encontre du Prix Nobel de la paix. Al Gore a réagi par un communiqué de sa porte-parole, et réfute "sans équivoque et catégoriquement ces accusations" depuis leur apparition il y a trois ans. "Il en reste à ce démenti. Une enquête plus poussée ne pourra que profiter à M. Gore" ajoute le texte.
La semaine dernière, un procureur de l’Oregon avait confirmé qu’Albert Gore avait été accusé de "relation sexuelle non désirée" fin 2006 et début 2007, précisant que la police de Portland avait mené une enquête sur l’incident en 2009. Ces déclarations faisaient suite aux révélations d’un tabloïd sur les accusations d’avances sexuelles portées par la masseuse, qui assure posséder un pantalon taché incriminant Al Gore. A 62 ans, le lauréat du Nobel de la paix en 2007, connu pour sa lutte contre le réchauffement climatique, avait confirmé début juin, à la surprise générale, qu’il se séparait de sa femme, Tipper, après quarante ans de vie commune. Il avait été en tant que vice-président de Bill Clinton de 1993 à 2001 le témoin privilégié de l’affaire Monica Lewinsky, une autre affaire d’adultère et de taches probantes, qui avait pollué le deuxième mandat du président démocrate.