Il a parlé du lait ; arrêtons nous un instant sur ce sujet.
Ce que l’on appelle « lait » n’est pas du lait. C’est un produit chimique issu d’une opération de cracking (comme pour le pétrole) du lait, qui est ensuite recomposé avec des élément originaux du lait et des graisses de bovins (suif) venant d’usines d’équarrissage. Et oui, par avarice, le beurre noble est toujours vendu à part, et cette magouille permet de recycler des déchets invendables.
C’est pourquoi le « lait » est toujours vendu homogénéisé, même le lait dit bio. Imaginez un peu du lait avec, flottant au dessus, un bouchon de suif en guise de beurre ! Ça puerait du cul est aurait une sale gueule. Aussi con soit-il, le consommateur n’en achèterait point. C’est pourquoi, le suif est traité pour perdre son goût et son odeur, et s’homogénéiser facilement. Les vitamines sont détruites par le craking, mais c’est pas grave puisque l’industrie les remplace par des vitamines synthétiques. Seul problème avec ces vitamines, c’est qu’elles sont plus nocives que bénéfiques, mais c’est un autre sujet.
Je n’invente rien. Dans son livre CONsommateurs, révoltons-nous, Jean-Pierre Coffe avait écrit que les veaux industriels sont nourris avec du « lait » ainsi recomposé. Il a juste oublié de dire que c’est aussi le cas du consommateur.
C’est un collègue de travail, Gilles Girard, qui m’a affranchi lorsque, avec la juive Henri, je travaillais sous le nom de Gaston chez Thomson TEX à Saint-Ouen. C’est un frère à Girard qui l’avait renseigné. Son frère était en formation d’ingénieur agronome et il avait constaté ce trafic lors d’une visite dans une laiterie moderne de la région de Toulouse.
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