Après le scandale de corruption à la FIFA et la réélection de Joseph Blatter pour un cinquième mandat, l’Angleterre s’est déclarée prête à boycotter les Coupes du monde de 2018 et de 2022.
« Si d’autres pays européens décident de boycotter les Coupes du monde de football de 2018 et de 2022, l’Angleterre sera de la partie », a déclaré le président de la Fédération anglaise de football Greg Dyke, dans une interview au quotidien The Guardian.
« Il n’est pas question de boycotter tout seul le Mondial, mais si le reste de l’Europe décide de le faire, on se joindrait certainement au mouvement. Si on fait ça tout seul, on vous dit "merci beaucoup" mais tout le monde oublie », a affirmé Greg Dyke.
Le président de la fédération anglaise a ajouté encore qu’il n’était pas « possible de rétablir la confiance en la Fifa si Sepp Blatter est encore là ».
La démission de Joseph Blatter est aussi souhaitée par le président de l’UEFA, Michel Platini, qui a souligné que « changer de président, était la seule façon de changer la FIFA ».
Néanmoins, 18 pays membres de l’UEFA, la fédération européenne, seraient allés contre les recommandations de Michel Platini, son président, et auraient voté vendredi pour Sepp Blatter. Soit un tiers des pays de la fédération, qui en compte 54. Parmi eux la France, la Turquie, Chypre, la Finlande, l’Espagne et la Russie.
En outre, les membres de l’UEFA ne sont pas tous prêts à soutenir le boycott. Le président de la Fédération allemande et l’un des Européens à siéger au comité exécutif de la FIFA, Wolfsgang Niersbach, s’est opposé à cette initiative.
"Je suis catégoriquement contre. C’est un mauvais moyen afin d’atteindre l’objectif", a déclaré M.Niersbach.