#Sionisme #Culpabilité #Soumission Le 1er ministre autrichien se soumet à l'état juif en 2 étapes incontournables. C'est #Marine #Le #Pen qui bave d'en faire pareil ! pic.twitter.com/fEMZRhbzA1
— Jacob Cohen (@JacobCohen44) 11 juin 2018
Le chancelier autrichien Sebatian Kurz, 31 ans, multiplie les gestes d’amitié envers Israël au cours de son déplacement dans ce pays du 10 au 12 juin. Chef du parti conservateur ÖVP, il s’est pourtant allié avec le parti d’extrême droite FPÖ pour former son gouvernement. Israël refuse d’ailleurs de travailler avec les ministres du FPÖ, parti aux contours et au passé antisémites.
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Le gouvernement « le plus pro-Israël » que l’Autriche ait jamais connu
Dix-huit ans plus tard, le FPÖ est à nouveau dans une coalition gouvernementale, depuis décembre 2017. Cette fois cependant, Israël a décidé de maintenir ses relations avec l’Autriche. Sebastian Kurz dit « respecter » cette décision, tout en garantissant que son gouvernement est « le plus pro-Israël » que l’Autriche ait jamais connu.
Le gouvernement autrichien a en effet multiplié les marques de sympathie. Dès son premier jour en fonction, le chancelier s’était rendu à l’ambassade d’Israël à Vienne. « Il est clairement indiqué dans notre programme de gouvernement que nous voulons approfondir les relations bilatérales avec Israël », écrivait alors Sebastian Kurz sur Twitter.
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La reconnaissance de la responsabilité dans la Shoah
Le 11 mars 2018, pour la commémoration du 80e anniversaire de l’Anschluss – le rattachement de l’Autriche à l’Allemagne nazie –, le chancelier Kurz avait reconnu la responsabilité de son pays dans la Shoah : 66 000 juifs autrichiens avaient été assassinés par les nazis, tandis que l’Autriche s’était souvent attribué le rôle de victime plutôt que de coupable.
Sebastian Kurz avait également annoncé la construction d’un monument portant le nom des 66 000 victimes, dans le centre de Vienne. Cette nouvelle approche dans la mémoire de la Shoah en Autriche avait été saluée en Israël.
C’est également dans cette optique de réconciliation avec son histoire que le chancelier autrichien s’est déplacé à Jérusalem. Il a visité dimanche 10 juin le mémorial de Yad Vashem, guidé par Deborah Hartmann, ancienne Viennoise qui a fui le IIIe Reich. Sebastian Kurz a reconnu la responsabilité de son pays lors d’un dépôt de gerbe.
« En tant que chancelier d’Autriche, je reconnais que l’Autriche et les Autrichiens portent un lourd fardeau », a-t-il affirmé. « Nous, Autrichiens, savons que nous sommes responsables de notre propre histoire ».
La guide Deborah Hartmann a cependant rappelé qu’il n’avait « pas que la responsabilité de commémorer la Shoah, mais également de lutter contre l’antisémitisme contemporain », faisant allusion à son alliance avec le FPÖ.
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