« J’ai le grand privilège d’être le fils d’un homme et d’une femme qui sont nés dans la misère la plus profonde, qui ont construit leur richesse sur leur talent, et je dirais que la grande distinction entre le peuple juif et le christianisme, est aussi fondé sur cela. Pour le peuple juif, le scandale, c’est la pauvreté, alors que pour le catholicisme, le scandale, c’est la richesse, et c’est une distinction absolument majeure. »
(Jaques Attali, Chez FOG, France 5, mars 2008)
Une douzaine d’années après sa fameuse commission de 2008, mandatée par le président Sarkozy, le mage Attali remet ça avec 250 propositions pour sauver notre pays. L’avant-dernière fois que le mage nous a promis un avenir radieux, avec l’Europe, tout a tourné vinaigre (voire acide sulfurique) pour des millions de Français. L’UE devait apporter la paix, l’emploi, le développement, on a eu exactement le contraire : la guerre, le chômage de masse, et la destruction économique. Soit le mage dit des conneries, soit il bosse pour le Diable. On ne va pas lui poser la question, on va chercher des réponses dans son article du Point. En avant vers l’Attaliland, le pays de Jamais-Jamais.
Devoir de mémoire : Attali et le mensonge européen en 1996
Pour ceux qui n’ont pas suivi la commission Attali (avec le petit Macron aux commandes) en 2008, nous dirons que le mage socialo-sioniste a tout simplement lancé l’opération de déverrouillage social de la France en l’engageant vers le néolibéralisme cher aux mondialistes.
L’idée force : tout déréglementer, prétendument pour libérer les énergies et la croissance du pays. Résultat, une bonne décennie plus tard : explosion de la pauvreté (12 millions de pauvres chez nous), explosion de la fin de mois difficile (pour 40 % des nôtres qui ne peuvent même pas payer d’impôt), explosion de l’immigration, explosion des protections sociales, mais au vrai sens de l’explosion cette fois-ci, explosion de la santé publique, explosion de l’insécurité.
La commission Attali, en vérité, a lâché les fauves et libéré les démons contenus dans la société française. Le chaos, la pré-guerre civile sont là, d’où le chantage exercé avec ses nouvelles propositions, qui ne sont que des injonctions pour nos présidents à venir, que ce soit Zemmour ou Macron. Ou la protégée d’Attali, femme, mondialiste, communautaire, bref, que du vieux avec du vieux.
Après ce préambule pas très attali-friendly, passons aux injonctions du pouvoir profond.
« Dernier avertissement », rien que ça !
Nous avons droit, car le mage est un grand humaniste, à un plan Enfance. Au début, en entendant ces mots, on a eu un peu peur pour nos mômes, mais finalement, il n’est question que de places en crèches, de congé parental pour les pères, et aussi des 1 000 euros par jeune de 18 à 25 ans, ce qui les fera voter dans le bon sens (pour le Système, pas contre) surtout si l’âge du vote est abaissé à 16 ans, l’âge où on est un peu con et qu’on vote pour la gauche mécaniquement, parce que elle est gentille. Pour l’instant, que du convenu.
Avançons vers le plan Grande Sécu. Pas la peine de lire entre les lignes, c’est immigration toute :
Déréglementation de nos lois du travail, de nos frontières, on aura la chance d’avoir 250 ou 300 millions d’habitants en 2050, avec une certaine évolution, euh, culturelle... L’idée humaniste, car il y a toujours un humanisme de façade devant la dureté économique de la Banque, c’est plus de clandestins au boulot égale plus de cotisations sociales. Ce qui va faire rire les employés de la Sécu, de la Caf... Au fait, quels boulots ? Ceux de l’énergie verte ? De la déproduction chère à Jadot, qui veut fédérer toutes les gauches vers une France asservie au mondialisme climatisé ?
Les propositions en matière de santé virent au gag, même pas besoin de commenter :
Le Point est sympa de nous refiler le résumé de ce brainstorming sauvage, comme la Bête de Clouscard, avec des points très inquiétants au milieu de balivernes politicardes. Par exemple, la suppression du liquide, c’est-à-dire le fichage monétaire de tous par la Banque. Ça plus la surveillance de la santé avec le pass, en dépit des lois qui régissent la protection personnelle, plus la censure du Net... On vous laisse imaginer la dystopie. Mais Attali ne sera plus là pour jouir du spectacle affligeant.
Enfin, la simple limitation des dépenses publiques à 0,5 % par an, on peut vous le dire, c’est le chaos social assuré. La fin du système de redistribution à la française, hérité du CNR, autrement dit non plus la paupérisation (on y est déjà), mais l’explosion de la misère. Et donc des révoltes, de la répression...
Avec ses propositions, Attali nous mène tout droit au chaos contre lequel il dit lutter. Malin !
Quant à la légalisation du vote électronique, autant légaliser la triche électorale à grande échelle, avec des serveurs aux États-Unis, ou en Espagne... Ce qui est déjà le cas depuis maintenant cinq ans.
Conclusion : méfions-nous des (faux) prophètes auto-réalisateurs, surtout quand ils ont la Banque planquée derrière.
Pour rigoler, voici les propositions en matière de santé du candidat, euh, du conseiller Attali en 2017 dans le cadre de la campagne de son poulain Macron.
Le 23 janvier 2008, le mage était reçu en grandes pompes dans le 20 Heures de Pujadas pour développer l’idée de la destruction des services publics.
Le 16 mars 2021, la chroniqueuse Morgane Cadignan fait du lèche-cul à l’envers :