J’ai mis un peu de temps à visionner et écouter cette vidéo ainsi que les commentaires ici-même.
Si le propos peut sembler intéressant et pertinent, je le trouve d’une facilité effarante et révèle une méconnaissance évidente du sujet.
Commençons déjà par définir ce qu’est le rap : d’office, les extraits d’illustration du youtubeur en herbe ne correspondent pas à ce que "rap" veut dire dans son essence, même si la définition utilisée est la plus communément admise. Ce qui nous ramène à Soral ou Viguier sur le combat sémantique à mener, le fait de réattribuer aux mots leurs sens véritables.
"Rap", au delà d’un style musical, c’est surtout un support.
Je pourrais mettre très facilement une trentaine de liens vers des morceaux qui contrediraient complètement le postulat et les arguments de ce vidéaste.
Prendre le pire pour illustrer sa démonstration me paraît un peu malhonnête. Mais je comprends le point de vue ; le fait étant que ces merdes sont celles qui ont (ou qui auraient ?) le plus de succès et de visionnages. Et c’est là que je m’insurge : faire une vidéo de 21 minutes pour traiter des conséquences comme si elles étaient des causes. Démarche erronée, naïveté évidente révélée irréfutablement par la conclusion sur l’éducation "nationale" qui "devrait faire de la pédagogie". Or nous savons tous ici que c’est cette même EN qui participe à l’effondrement et la destruction de notre culture et de nos valeurs. L’État est le premier promoteur de ces décadents atrophiés du bulbe puisque qu’il pérennise la crétinisation des masses afin de maintenir son contrôle. Et les sujets annexes connectés sont fleuves, et hélas inexistants dans le traitement superficiel de ce jeune homme.
Bref, tout n’est pas à jeter, certains arguments sont valables, mais pour ceux comme moi qui aiment un certain style musical décrié mais pas exempt de qualités, autant qu’ils aiment leur pays et ses saines valeurs, c’est plutôt médiocre...
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