Tout a commencé par une tribune dans Libération du 21 janvier 2018. L’écrivain cornaqué par BHL est devenu le commissaire politique de l’émission LGBT-sioniste (LGBT pour Angot, sioniste pour Moix) de Laurent Ruquier et a désormais un avis sur tout. Son opinion compte et le journal de l’Israélien Drahi la relaye en grand. Après le discours de Macron sur l’interdiction de la violence policière contre les clandestins agressifs de Calais, la société civile embraye avec les collabos de l’anti-France.
« J’affirme, monsieur le Président, que des fonctionnaires de la République française frappent, gazent, caillassent, briment, humilient des adolescents ». Yann Moix fustige la politique migratoire d'Emmanuel Macron https://t.co/szCUEjDrBa pic.twitter.com/b2izk6gTLD
— Libération (@libe) 21 janvier 2018
« Quand un policier, individuellement, dépasse les bornes, on appelle cela une bavure. Quand des brigades entières, groupées, dépassent les bornes, on appelle cela un protocole. Vous avez instauré à Calais, monsieur le Président, un protocole de la bavure. »
Bref, quand on écoute Moix, on vit dans une France fasciste, et les migrants sont les nouveaux juifs. Air connu, mais ça n’empêche pas la propagande de le matraquer. C’est d’ailleurs le tube de cette année 2018 : la souffrance des migrants. Celle des Français, on s’en fout. Et ce n’est pas anodin : il s’agit de remplacer la souffrance sociale des Français, une souffrance grandissante et calculable sous l’effet des lois ultralibérales Macron-Medef, par la souffrance des primo-arrivants (sans papiers).
Le Français ayant été élevé pendant plus de 30 ans au biberon de l’antiracisme puis gavé au lait de la lutte contre l’antisémitisme, tout ce qui peut aller contre la politique d’invasion migratoire voulue par le pouvoir profond est changée comme par magie en fascisme par l’élite médiatico-politique. Le piège est parfait : moralement et physiquement, on ne peut rien contre cet arrivage massif. C’est la fatalité.
Mais pour cela, il faut des relais sociétaux complaisants, des basculeurs d’opinion, des collaborateurs du pouvoir profond. Yann Moix en est un : depuis sa soumission à BHL, il existe, il pèse, son ego peut enfler, parfois jusqu’à la déraison. Moix compte, à l’instar des BHL, des Finkielkraut, des Attali, dont la moindre phrase, même mensongère, même dingue, fait le tour des médias complaisants. L’immigrationniste BHLisé Moix a donc fait le tour de ces mêmes médias qui fonctionnent en synergie afin de développer sa propagande humaniste. Mais pour cela, il a besoin d’une France fasciste, d’un Français raciste, d’un policier violent et d’un Français indifférent. Et comme Moix n’est pas très journaliste, il monte des preuves...
"Calais est une preuve à l'échelle d'une ville."
Yann Moix raconte ce qu'il a vu lorsqu'il s'est rendu à Calais.Son interview intégrale sur le sort des exilés et la politique de Macron :
➡ https://t.co/3BCg1rKNsQ#Quotidien pic.twitter.com/LDj4pkFlkT— Quotidien (@Qofficiel) 24 janvier 2018
Dans son retournement délirant – le Français est tout en bas de l’humanité et le Migrant tout en haut – Moix invente des qualités humaines aux uns pour en retirer aux autres.
Yann Moix : "Il y a, parmi les afghans de #Calais, des gens qui connaissent Victor Hugo sur le bout des doigts, ils arrivent en France et on les frappe !" #migrants #le79Inter pic.twitter.com/GcfdEiFNg1
— France Inter (@franceinter) 23 janvier 2018
L'aveu de @YannMoix qui dit le matin sur @franceinter à @LeaSalame avoir été une douzaine de fois à #Calais et y avoir tourné des images... Et qui, le soir à @Qofficiel, reconnait devant Yann @Barthes n'avoir pas de preuves des violences policières et lance un appel à témoins
— de Cabarrus Thierry (@tcabarrus) 23 janvier 2018
Las, ne trouvant pas de preuves sur place après plusieurs voyages à Calais, il lance son appel à témoins (les autres feront le boulot qui consiste à prouver ce qu’il avance) :
"Je lance un appel à témoins pour réunir des documents filmés, des photographies ou des témoignages visant à prouver qu’il y a bien des actes de violences policières envers les exilés" explique Yann Moix.
➡ voicilapreuve@gmail.com#Quotidien pic.twitter.com/BdTmQMLpJy— Quotidien (@Qofficiel) 23 janvier 2018
Pourtant, les scènes de violence existent entre migrants et forces de l’ordre, mais elles ne sont pas toutes du côté que voudrait Moix.
M. #YannMoix jette l’opprobre sur les forces de l’ordre les accusant d’inhumanité vis-à-vis des migrants. Il s’appuie sur une courte vidéo visant à étayer ses assertions. Moi, j’en ai une autre de vidéo, montrant les « bienfaits » des migrants. Qu’en pensez-vous @MrYannMoix ? pic.twitter.com/TkbRxKqjO2
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) 23 janvier 2018
Ces exemples abondent mais ne rentrent malheureusement pas dans la catégorie mentale de Moix, qui préfère fasciser le corps institutionnel de la police française. Tellement plus pratique, tellement plus BHL, tellement plus antifrançais !
Devant une telle mauvaise foi, il reste l’humour, cet humour que la population, avec son bon sens, oppose à toute la dinguerie qui lui tombe dessus d’en haut.
Le groupe de lecture pour la soirée spéciale Victor Hugo à Calais pic.twitter.com/Bn5qTPX8iY
— arthur (@J_Attali_) 23 janvier 2018
Il ne s’agit pas de racisme de notre part, il s’agit juste de ne pas se faire chier sur la gueule par un torrent de clandestins désaxés conduits chez nous par une oligarchie qui n’a plus que la répression – terroriste ou migratoire – pour bloquer les aspirations sociales du peuple français.
Une aspiration au changement de pouvoir, pas celui de la droite ou de la gauche non, celui du pouvoir profond qui affaiblit l’État, ce noyau et joyau de la France, pour détruire notre pays. Le programme est clair !